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Sous les branches de l'udala
Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 23/08/2018
Éditeurs :
Belfond

Sous les branches de l'udala

Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 23/08/2018
Dans la lignée d’Imbolo Mbue et de Chimamanda Ngozi Adichie, la découverte coup de cœur d’une voix puissante et singulière. Nommé pour de nombreux prix littéraires, porté par une atmosphère foisonnante où se bousculent les sensations, un roman bouleversant de courage sur la quête de soi, le poids dévastateur de la religion et des traditions, et la force éperdue de l’amour.


 
1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir.
Au cœur de...
1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir.
Au cœur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d’Amina.
La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères,...
1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir.
Au cœur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d’Amina.
La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères, pères, voisins, amis, se chargent de leur rappeler qu’aux yeux de Dieu et de la loi, leur amour est criminel.
Pour Ijeoma, un choix se dessine alors : se cacher et suivre ses désirs ; ou s’oublier et jouer le rôle que la société lui impose.
Une existence prisonnière du mensonge, est-ce la seule issue qui s’offre à Ijeoma ?
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EAN : 9782714475954
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782714475954
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

« Un premier roman émouvant contre l'intolérance, au style très personnel. »
Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Coldessbooks 27/02/2024
    1968, la guerre civile éclate au Nigéria. Ijeoma a 11 ans lorsque son père meurt sous les bombardements. Sa mère, abattue, décide de laisser sa fille à un professeur et son épouse. Là-bas le monde d'Ijeoma sera bouleversé une seconde fois. Elle tombe amoureuse d'Amina, une jeune orpheline. Deux filles, une abomination aux yeux de la société. Dans un pays où l'homosexualité est un crime, commence un long et douloureux combat pour Ijeoma. Malgré les sujets difficiles abordés dans ce roman, il se lit très facilement. La douceur de la plume de l'autrice vient apaiser la dureté du récit. On s'attache très facilement à Ijeoma. Elle nous raconte l'histoire de son point de vue. De ses 11 ans, lorsque la guerre éclate, jusqu'à l'âge adulte. J'ai eu l'impression d'être avec une vieille amie qui me racontait sa vie. Les pages se tournent vite, on a envie de savoir si Ijeoma va s'en sortir, si elle va réussir à combattre les préjugés, la religion, sa famille... Ijeoma est une jeune fille courageuse qui doit se construire dans une société imprégnée par une religion qui la rejette. C'est aussi l'histoire d'une mère et sa fille. Leur relation est complexe. On sent que sa mère l'aime, qu'elle pense bien faire et qu'elle cherche à la protéger. Toutefois elle le fait d'une manière terrible avec de longues leçons de morale et des journées entières à réciter la bible. J'ai eu du mal à prendre du recul sur ce personnage. Bien que ce livre soit une œuvre de fiction, les sujets abordés sont bien réels. En 2014, Goodluck Jonathan, le président du Nigéria, signe une loi criminalisant les relations entre personne du même sexe. Ces actes sont passibles de prison. L'autrice nous livre ici une œuvre poignante, courageuse et bouleversante, qui nous rappelle que rien n'est jamais acquis.1968, la guerre civile éclate au Nigéria. Ijeoma a 11 ans lorsque son père meurt sous les bombardements. Sa mère, abattue, décide de laisser sa fille à un professeur et son épouse. Là-bas le monde d'Ijeoma sera bouleversé une seconde fois. Elle tombe amoureuse d'Amina, une jeune orpheline. Deux filles, une abomination aux yeux de la société. Dans un pays où l'homosexualité est un crime, commence un long et douloureux combat pour Ijeoma. Malgré les sujets difficiles abordés dans ce roman, il se lit très facilement. La douceur de la plume de l'autrice vient apaiser la dureté du récit. On s'attache très facilement à Ijeoma. Elle nous raconte l'histoire de son point de vue. De ses 11 ans, lorsque la guerre éclate, jusqu'à l'âge adulte. J'ai eu l'impression d'être avec une vieille amie qui me racontait sa vie. Les pages se tournent vite, on a envie de savoir si Ijeoma va s'en sortir, si elle va réussir à combattre les préjugés, la religion, sa famille... Ijeoma est une jeune fille courageuse qui doit se construire dans une société imprégnée par une religion qui la rejette. C'est aussi l'histoire d'une mère et sa fille. Leur relation est complexe. On sent que sa mère...
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  • Sirenedesmers 01/11/2023
    Ce livre m'a davantage plu sur le fond que sur la forme. Je l'ai trouvé écrit de manière quasi académique, qui permettait peu d'envolées lyriques, de fluidité, de légèreté. L'histoire a le mérite de conter des années, des décennies, donc l'évolution est vraiment ainsi dépeinte que le.a lecteur.ice ne reste pas sur sa faim. L'amour d'une femme pour une autre peut s'avérer une tragédie lorsqu'on vit dans un pays tel que le Nigéria. En effet, colonisé par l'empire britannique qui a alors imposé le christianisme et, partant, la pénalisation de l'homosexualité, ce pays est l'un des plus dangereux pour la communautaire LGBTQO+, et ce depuis des siècles maintenant. La protagoniste tente de lutter contre son inclinaison naturelle envers les femmes, fortement incitée par sa mère à s'en détacher au mieux. Mais rien n'y fait. Elle tente alors d'entrer dans la case de la normalité que la société lui réserve, ce qui lui coûtera énormément. Au-delà de cette tragédie, le procédé narratif est intéressant et mesuré, ce qui permet une lecture agréable. Je regrette seulement le manque d'envolées, de poésie peut-être.
  • SebastienFritsch 03/09/2023
    Chinelo Okparanta aborde deux sujets dans ce roman : la guerre du Biafra (1967-1970) et l'homosexualité. Assez bien exposés, ils sont hélas peu approfondis. On comprend la souffrance, la peur, la faim, le deuil, l'exil nés de la guerre. On saisit aussi très bien la condition cruelle des homosexuels nigérians, contraints à la clandestinité, sous peine de mort (immédiate et barbare) ou, dans le meilleur des cas, de "rééducation" par matraquage de textes religieux (pour bien se mettre dans la tête qu'il n'y a qu'une combinaison possible : Adam avec Ève) ou encore de mariage "normal" (c'est-à-dire pas Ève avec Ève ou Adam avec Adam), seul vrai moyen de se sortir de la cervelle ces "abominations". Ce tableau effroyable est bien expliqué par l'autrice et permet de tenter d'approcher la souffrance des homosexuels vivant dans des pays qui les voient encore comme des malades, des déviants, des personnes à "éliminer" ou "guérir". Là où le texte pèche, c'est sur le côté roman : l'intrigue est faiblarde, les personnages superficiels et peu cohérents. Un texte nécessaire par son contenu mais desservi par son traitement.
  • missmolko1 27/07/2023
    Sous les branches de l'Udala est une histoire vraiment touchante ou l’on découvre l'histoire d'Ijeoma, forcée de réprimer son orientation sexuelle en raison de pressions familiales et sociales, principalement dépendantes de diktats religieux et de croyances profondément ancrées dans le contexte historique et politique du Nigeria des années 60 a nos jours. J’ai été très triste pour Ijeoma, qui pendant les trois quarts du roman, se sent en fait seule, écrasée par la culpabilité et la pression de sa mère et de la société. Le résultat : un mariage malheureux et étouffant, que l'auteure décrit avec des coups de pinceau efficaces et violents. Même si la fin apporte une petite note positive pour l’héroïne, l’homosexualité est toujours sévèrement punie au Nigeria.
  • ATOS 28/11/2022
    Qui s'en souvient ? Guerre du Biafra : 6 juillet 1967 -15 janvier 1970. Ce conflit fera un à deux millions de morts. Un massacre des populations. Une famine épouvantable. Les intérêts internationaux sont en jeu : le sous sol du Biafra est riche de pétrole. Les vieilles tensions ethniques et religieuses demeurent . Le territoire Le Biafra disparaît. Il est officiellement "réintégré" au sein du Nigeria. Il y a la guerre, il y a l'enfance, il y a l'amour, les coeurs et les corps. La guerre a peut être ses raisons mais l'amour n'a pas de loi. La vie est là malgré tout. La vie pousse et grandit, lie et renoue. A travers ses mots, Chinelo Okparanta réactive la mémoire, et nous fait découvrir la complexité, mais également la force des âmes. Un magnifique roman. Astrid Shriqui Garain
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