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Tokyo, la nuit
Maxime Berrée (traduit par)
Date de parution : 03/06/2021
Éditeurs :
Belfond

Tokyo, la nuit

Maxime Berrée (traduit par)
Date de parution : 03/06/2021
Des vies solitaires, secrètes, apparemment déconnectées les unes des autres, et qui, à mesure des déambulations nocturnes de cette chatte énigmatique, voient se tisser entre elles un imperceptible lien…

Hommage à la vie tokyoïte et à ses ambiances oniriques, un premier roman vif et tendre, à l’atmosphère follement murakamienne.
 
De Tokyo, on connaît les cerisiers en fleur, les maisons traditionnelles aux toits de tuiles et aux portes coulissantes, le quartier branché de Shibuya avec ses néons et ses boutiques... De Tokyo, on connaît les cerisiers en fleur, les maisons traditionnelles aux toits de tuiles et aux portes coulissantes, le quartier branché de Shibuya avec ses néons et ses boutiques de vêtements.

Mais la nuit, dans les ruelles sombres de la ville, vagabonde une chatte aux yeux verts, attentive à tous...
De Tokyo, on connaît les cerisiers en fleur, les maisons traditionnelles aux toits de tuiles et aux portes coulissantes, le quartier branché de Shibuya avec ses néons et ses boutiques de vêtements.

Mais la nuit, dans les ruelles sombres de la ville, vagabonde une chatte aux yeux verts, attentive à tous ceux que le destin a conduits dans ces quartiers abandonnés, à la marge de la cité titanesque. Là, elle croise la route de Kentaro, un tatoueur de yakuzas, et de Naomi, sa mystérieuse cliente dont le tatouage semble prendre vie ; d’Ichiro, une star déchue qui vit en ermite dans un hôtel désaffecté ; de Makoto, un jeune salaryman qui subit son existence sans jamais trouver l’amour ; mais aussi du détective Ishikawa, qui gagne sa vie en photographiant des liaisons adultères ; ou encore de Mari et George, un couple mixte et dysfonctionnel qui ne parvient pas à se séparer…
 
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EAN : 9782714494238
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714494238
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Inventif… touchant, surprenant et parfois bouleversant. »
The Guardian
« Le véritable plaisir de ce livre est sa vivacité communicative. Cool mais pas hipster, inventif mais jamais prétentieux, il vous donne l’impression de rajeunir. »
The Time

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnneSparrow 13/12/2023
    Un roman qui fourmille… Ce livre, c'est tout bonnement Tokyo coincé entre les pages. Fragments d'existences : yakuzas, salarymen, chauffeurs de taxi, sans-domiciles, détective, hikikomori, traductrice, auteur torturé, et le chat, toujours et à jamais ce chat aux yeux verts, un Yokai ? Peut-être ? Une créature qui rôde, se faufile, voit tout, et progresse, inébranlable, constatant avec détachement l'imbroglio des vies. En plus de son sujet vaste, sa forme, ou plutôt ses formes, ont de quoi sortir le lecteur du train-train habituel : la prose, c'est la règle bien entendu, mais au détour d'un chapitre, voilà des haïkus, une bande-dessinée, des photos d'un blog, des lignes de kanji et de kana !
  • Acidus 29/08/2023
    « Tokyo, la nuit » est un véritable coup de cœur ! Et pourtant, je dois admettre une légère réserve quant à la nationalité de l'auteur, non japonaise. Mais, visiblement, ce dernier connait son sujet et sait éviter la plupart des clichés, lieux communs et autres facilités. Je pense même qu'un lecteur peu familier de la culture nippone peut s'y perdre avec tous ces termes, concepts et coutumes étrangères. Pour ma part, l'immersion fut totale. Ce roman se compose de tranches de vies tokyoïtes s'entrecroisant avec, comme points communs, la capitale japonaise, l'ambiance nocturne et... un chat. Pas eu de mal à me laisser porter par les destins de ces hommes et femmes, par l'atmosphère générale du roman flirtant avec le surréalisme, par l'omniprésence de la culture japonaise et ses spécificités. J'ai aussi adoré la diversité formelle. On passe d'un récit classique, à un extrait de roman, une bande dessinée,... J'en retire une impression d'avoir lu quelque chose d'unique et de différent. Une œuvre profonde, riche en émotions, qui divertit autant qu'il prête à réflexion. J'ai beau chercher, je n'en retiens rien de négatif. Je le conseille donc fortement notamment pour tous les amoureux, comme moi, du Pays du Soleil levant.
  • Scarow 20/02/2023
    Une mosaïque de Tokyo Un superbe premier livre de Nick Bradley qui construit un tableau de personnages aux histoires touchantes et toutes plus surprenantes les unes que les autres. J’ai adoré la légèreté et l’intelligence avec laquelle l’auteur bascule d’un récit à l’autre. Je recommande !!
  • Delicesdelivres 22/08/2022
    Une jeune femme mystérieuse demande à un célèbre tatoueur de yakuzas de lui tatouer un plan de Tokyo sur le dos. Intriguée par sa cliente, Kentarô se prend au jeu et décide de laisser une petite signature personnelle dans son dessin auquel il ajoute un chat... Dans les ruelles sombres de la ville, une chatte calico aux yeux verts déambule et croise des hommes et des femmes aux destins marqués par le gigantisme de cette ville, ses traditions les plus riches et les plus cruelles, ses oubliés... Un roman choral où les liens se dévoilent au détour d'un café, d'une réunion de sans-abris, d'une enquête de police, d'un manuscrit oublié sur un siège, dans une atmosphère onirique qui rappelle celle du grand Murakami. Avis : Un livre captivant dans lequel on plonge et se perd avec délice ; une approche originale pour un premier roman touchant et envoûtant.
  • karmemma 27/02/2022
    Au début, on pense lire des nouvelles sans lien entre elles, autre que l'apparition mystérieuse d'un chat calico et la ville de Tokyo qui montre ses visages les plus sombres, les plus déplaisants. Pourtant, dès la deuxième de ces tranches de vie, j'ai senti qu'il y avait quelque chose de central dans le personnage d'Ichiro, le SDF sympathique au bandana violet, qui apprivoise les brutes et les chats en leur contant des histoires. Le reste du roman (car c'en est bien un) se déroule comme une pelote faite de multiples fils. De très nombreux personnages auxquels on s'attache quelques lignes après les avoir rencontrés, de mystérieuses apparitions (celles du chat, mais aussi de Naomi, la fille tatouée, mi yakusa, mi yokai), une écriture fluide qui chante l'amour du Japon en recourant aux kanjis si nécessaire, beaucoup de coïncidences et un brin de fantastique forment la trame de ce livre plein de verve et de sensibilité. On y trouve aussi une nouvelle de SF, des photos, un manga, des petites histoires d'amour mesquines et de grandes histoires d'amitié, et une enquête menée par un privé spécialisé dans les adultères et les chats perdus. Si cette critique semble décousue, c'est parce qu'elle tente de suivre les méandres d'un scénario construit en s'inspirant, sans nulle doute, des déambulations d'un chat errant au hasard d'une grande ville. Et pourtant, on y revient avec délices, pour le plaisir de tourner les pages. Je voudrais mentionner quelques-uns des personnages juste pour le plaisir de ne pas les oublier (à éviter si vous n'avez pas encore lu le livre, de risque de le déflorer) : - Flo la traductrice américaine tombée amoureuse du Japon grâce à sa Sensei Ogawa (l'image des deux femmes se retrouvant en kimono pour déambuler sous les cerisiers en fleurs...), - Makoto et Kyoko les employés de cette société qui semble vouloir les écraser et qui se révoltent en se réfugiant dans leur nostalgie du gaming : Makoto est un jeune homme d'une telle tendresse, et Kyoko avec son pantalon crème et son sweat rose oscille entre férocité et solidarité (voire sororité quand elle vient en aide à Flo) - les deux personnages comiques que sont Wada et Yamakazi , les chauffeurs de taxi amis de Taro, avec une mention spéciale pour la longue description des okonomiyaki (spécialité culinaire d'Hiroshima. Ou d'Osaka, selon les sources) dont la séquence introduit aussi la peur des fantômes, - l'amitié si touchante qui se noue entre Kensuke (le petit frère de Kyoko) et Naoya qui ne sort jamais de chez lui, quand ils se mettent en tête de soigner le chat (j'ai découvert les termes "futoko" - enfant qui refuse d'aller à l'école - et "hikikomori" - japonais qui restent cloîtrés chez eux - qui ne sont pas expliqués dans le roman, mais j'apprécie l'idée que l'auteur nous laisse un peu de travail pour suivre ses indices), - Mari et Georges, le couple qu'on adore détester, - le détective Ishikawa et ses cas de conscience, son culot, son opiniâtreté... c'est quand même grâce à lui qu'on obtient le final qu'on rêvait à cette histoire ! Par un de ces hasards de la vie que la temporalité de l'édition rend difficiles à maîtriser, l'organisation des JO à Tokyo en 2020 qui est aussi un protagoniste de l'histoire donne une touche surréaliste supplémentaire au roman quand on sait qu'ils n'auront pas lieu à cause de la pandémie. C'est comme une réalité alternative - ils auraient pu se passer ainsi, et la fiction raconte la normalité tandis que nous vivons la dystopie. Intéressante mise en abîme ! En refermant le livre, j'avais envie de dessiner un schéma qui montre comment tous les personnages se lient entre eux - et il est probable que je louperais encore des allusions ou des détails - comme je l'avais fait pour parvenir à suivre les Cent ans de solitude de Garcia Marquez, un de mes livres préférés de tous les temps. Il y avait longtemps que je n'avais éprouvé autant d'émotion en lisant un livre écrit par un homme (en plus américain, et un premier roman). Une très belle réussite. Au début, on pense lire des nouvelles sans lien entre elles, autre que l'apparition mystérieuse d'un chat calico et la ville de Tokyo qui montre ses visages les plus sombres, les plus déplaisants. Pourtant, dès la deuxième de ces tranches de vie, j'ai senti qu'il y avait quelque chose de central dans le personnage d'Ichiro, le SDF sympathique au bandana violet, qui apprivoise les brutes et les chats en leur contant des histoires. Le reste du roman (car c'en est bien un) se déroule comme une pelote faite de multiples fils. De très nombreux personnages auxquels on s'attache quelques lignes après les avoir rencontrés, de mystérieuses apparitions (celles du chat, mais aussi de Naomi, la fille tatouée, mi yakusa, mi yokai), une écriture fluide qui chante l'amour du Japon en recourant aux kanjis si nécessaire, beaucoup de coïncidences et un brin de fantastique forment la trame de ce livre plein de verve et de sensibilité. On y trouve aussi une nouvelle de SF, des photos, un manga, des petites histoires d'amour mesquines et de grandes histoires d'amitié, et une enquête menée par un privé spécialisé dans les adultères et les chats perdus. Si cette critique semble décousue, c'est parce qu'elle tente de...
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