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Topographie de la terreur
Collection : Suspense
Date de parution : 19/01/2023
Éditeurs :
L'Archipel

Topographie de la terreur

Collection : Suspense
Date de parution : 19/01/2023
Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse gardé secret par les autorités… 
Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie
 
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de...
Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie
 
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour...
Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie
 
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.
Dans une ville au bord de l’abîme, Topographie de la terreur raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire.

Bernard Poirette :
« Un roman absolument passionnant. »
« Effroyable danse macabre, magnifiquement mise en scène par Régis Descott »
 
Le Figaro Magazine :
«  Un roman complexe et glaçant - un peu comme si Kafka et Kadaré s’étaient essayé au thriller… »
 
Les Échos :
« Un polar coup de poing. Un polar glaçant, effrayant sur la façon dont les nazis ont étendu leur pouvoir sur la population dans les années 40 ».

« Un polar utile mais effrayant sur un système déshumanisé. »
 
Polars Pourpres :
« Un opus fort et exigeant, d’une rare force d’évocation, à classer tout à côté des Promises de Jean-Christophe Grangé. »
 
Mediapart :
« Le contexte historique, riche et détaillé, plonge le lecteur au cœur de l’atmosphère de l’époque à Berlin. »
« L’écriture et le style sont fluides et accrocheurs. Il y a du rythme, des rebondissements. »
 
Libération :
« Un livre à l’atmosphère oppressante où nombre de personnages ont réellement existé. »
« L’expression "thriller glaçant" sonne souvent comme une facilité. Pour cette Topographie de la terreur, on pourra cette fois l’employer sans craindre le lieu commun. »
 
 
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EAN : 9782809846300
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782809846300
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • duprez 29/01/2024
    passionné par les romans/polars concernant la 2e guerre mondiale, je viens de terminer le roman de regis descott. j avais déja d autres romans comme ceux de philipp Kerr ( la trilogie berlinoise) , avec ce r oman on plonge litteralemetn dans le Berlin cauchemardesque des années 43 44 , car apres la chute de stalingrad les nazis sont desespérés et à l aboi . On suit le parcours du commissaire gerhard lenz , tentant d orgnaiser la cllandestinité de flora, jeune juive, avec qui elle a eu un enfant. On vit intensement le drame des berlinois qui tentent d echapper aux bombes quotidiennes des allies, et les juifs berlinois tentent de survivre car goebbels veut leur extermination totale. Ah , dans le roman, il est fait notion de Stella , une juive qui manipulé par la gestapo doit denoncer aussi d autres juifs. Je vous engage a aller voir au cinema " stella , une vie allemande " qui raconte avec exactitude son histoire, bouleverdsant et glaçant
  • Ogrimoire 02/01/2024
    Pour ceux d’entre vous qui nous suivent régulièrement, vous savez que, chez Ô Grimoire, nous avons adoré la série de Philip Kerr et son héros récurrent, l’ex-commissaire de la Kripo, Bernie Gunther. Ainsi, en commençant ce livre, tout est possible : Gerhard Lenz est-il aussi attachant que Bernie Gunther, l’un peut-il éclipser l’autre, une comparaison aussi proche ne risque-t-elle pas de nuire à l’un ou à l’autre ? C’est donc avec des interrogations que cette lecture a commencé. Commençons par le seul point qui, pendant une partie de ma lecture – essentiellement la première moitié du livre -, a un petit peu nui à la fluidité du récit. Je ne voudrais pas que cela apparaisse comme une critique, car le travail de l’auteur, pour se documenter et étayer son intrigue, sont notables et remarquables. Il y a néanmoins un écueil : lorsque vous avez, précisément, creusé un sujet, que vous vous appuyez sur des archives, comme, par exemple, les « journaux intimes » d’un certain nombre de personnes de l’époque – des récits que l’auteur évoque dans sa note finale et dont on devine à quel point ils doivent être déchirants -, il peut être difficile de s’en détacher. Et, en effet, j’ai eu ce sentiment, dans la première moitié du livre, que, par moment, l’auteur cédait à une sorte d’exercice d’érudition. Sur la cinquantaine de notes de bas de page que compte le livre, une bonne partie est consacrée à traduire des noms de lieux, des intitulés d’organismes de la machine mortifère nazie. Or ce ne sont pas ces notes qui sont – de mon point de vue – les plus intéressantes. Il n’aurait pas forcément été grave de mettre directement dans le récit les noms francisés. Cela aurait été un petit peu moins exact historiquement, mais probablement beaucoup plus fluide à la lecture. Les autres notes, au contenu plus culturel (des indications sur des chants, sur des personnalités du Berlin de l’époque…) étaient bien plus intéressantes. Une partie de l’intérêt de ce livre est de mettre en lumière une partie de la mécanique nazie qui est plus rarement exposée : la volonté systémique d’élimination des « inutiles », au mépris des droits humains les plus élémentaires, avec la mise en place d’une véritable administration, pilotée par des médecins, chargés de trier ceux que l’on allait supprimer… C’est glaçant, évidemment, même si l’on ne peut s’en étonner, et si l’on sait, naturellement, qu’Hitler n’en avait pas qu’après les Juifs. J’ai également découvert le Service de recherche des juifs, et deux personnages d’une grande noirceur, Stella Goldschlag et Rolf Isaaksohn, des juifs qui se sont spécialisés dans l’identification de clandestins, pour les livrer aux nazis… Ne pas être un héros n’oblige pas non plus à se vautrer dans la trahison, et pourtant… Gerhard Lenz est pris dans une tenaille infernale. Il n’a pas la vocation d’un héros, il sait, parfois, détourner les yeux, que ce soit pour éviter de se retrouver pris entre le marteau et l’enclume, ou pour laisser s’enfuir un vieux travailleur juif surpris à l’occasion d’une rafle. Son attirance pour Flora, même si le début de leur histoire ne nous est pas racontée, n’est pas née de sa volonté de la sauver, mais d’une réaction chimique incontrôlable. En cela, il est assez proche de Bernie Gunther – et, très probablement, de beaucoup d’individus qui, sans être des salauds, n’ont pas non plus la vocation d’être des martyrs… Un passage du livre, que je ne préciserai pas pour ne pas spoiler, amène aussi – du moins cela a-t-il été le cas pour moi… – à se poser la question de savoir jusqu’où la fin peut ou non justifier les moyens. Pour ceux qui liront ce livre, disons simplement qu’il s’agit d’une scène qui se déroule durant un bombardement, dans un bâtiment qui risque de s’effondrer. Et la réponse n’est pas forcément aussi évidente qu’il y parait. Alors, êtes-vous prêts à venir, vous aussi, arpenter les moments et les lieux les plus noirs de Berlin en 1943, en proie à la folie nazie ? Si c’est le cas, rendez-vous dans votre librairie préférée !Pour ceux d’entre vous qui nous suivent régulièrement, vous savez que, chez Ô Grimoire, nous avons adoré la série de Philip Kerr et son héros récurrent, l’ex-commissaire de la Kripo, Bernie Gunther. Ainsi, en commençant ce livre, tout est possible : Gerhard Lenz est-il aussi attachant que Bernie Gunther, l’un peut-il éclipser l’autre, une comparaison aussi proche ne risque-t-elle pas de nuire à l’un ou à l’autre ? C’est donc avec des interrogations que cette lecture a commencé. Commençons par le seul point qui, pendant une partie de ma lecture – essentiellement la première moitié du livre -, a un petit peu nui à la fluidité du récit. Je ne voudrais pas que cela apparaisse comme une critique, car le travail de l’auteur, pour se documenter et étayer son intrigue, sont notables et remarquables. Il y a néanmoins un écueil : lorsque vous avez, précisément, creusé un sujet, que vous vous appuyez sur des archives, comme, par exemple, les « journaux intimes » d’un certain nombre de personnes de l’époque – des récits que l’auteur évoque dans sa note finale et dont on devine à quel point ils doivent être déchirants -, il peut être difficile de s’en détacher. Et, en effet,...
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  • anniemarmotte 06/10/2023
    Un sacré travail de documentation et de recherches, faramineux ! Ce livre a une profondeur historique indéniable, d'autant que plusieurs personnages de cet ouvrage ont existé. Au domicile du mort, le commissaire Gerhard a subtilisé une preuve, susceptible de le conduire à la mort s'il était découvert. C'est un climat de suspicion, la peur des dénonciations, des nazis, tout simplement, avec tout ce que cela implique : Arrestations arbitraires, tortures, etc. C'était une période vraiment terrible, que l'on ne doit pas oublier, et expliquer aux jeunes générations. La documentation, que l'on peut trouver sur l'Instagram de l'auteur, ajoute de la valeur à cet ouvrage, car il nous offre un visuel réel des lieux et autres détails du livre. Il est un peu dommage qu'on ne les trouve que sur ce compte, tout le monde n'est pas sur Instagram !
  • tifrey 15/06/2023
    L'auteur a eu l'occasion de visiter et travailler aux contacts de spécialistes du musée éponyme (Topographie de la terreur) qui se trouve à Berlin. Et ça se ressent (trop). L'enquête n'est qu'un prétexte pour faire vivre des idées et des personnes réelles en leur attribuant des motivations inconnues et en voulant mettre le plus possible d'événements réels dans un trop petit nombre de pages. Tout est sombre, cruel et dur, et si les personnages sont attachants, on sent très vite malheureusement que ce sont des prétextes à expliquer ses recherches. Intéressant pour en apprendre plus sur le Berlin de 1943 et le traitement des Juifs, moins comme simple roman.
  • LesReveriesdIsis 23/05/2023
    Topographie de la terreur est le premier roman de Régis Descott que je découvre. Le titre m’a interpelée et le thème m’a plue, je me suis donc lancée sans grande hésitation. Ce roman se déroule en 1943, à Berlin. La répression du régime nazi est à son apogée. Dans ce contexte, Le commissaire Lenz doit enquêter sur une série de meurtres qui l’amène à découvrir l’étendue du programme d’euthanasie du régime. Sa position est vite mise en péril par sa vie privée avec le retour de Flora, son amante, une jeune femme juive, enceinte de lui, qu’il tente par tous les moyens de sauver des griffes du régime. Topographie de la terreur porte bien son nom. Il emporte le lecteur dans les arcanes du pouvoir, dans les dédales de l’administration, il nous fait entrer dans les lieux de pouvoir, dans les lieux où sont exécutées les décisions. Nous cheminons aux côtés de Gerhard au milieu de cet univers, et comme lui, nous reconstituons le puzzle. Le commissaire reconstitue peu à peu, patiemment le fil de mille et une tragédies, prend conscience progressivement du monstre tentaculaire qui s’étend, car le régime nazi est bien un monstre tentaculaire, qui cache sa barbarie derrière des faux semblants et des euphémismes. Face à l’horreur, Gerhard s’indigne, et, incrédule, essaie de lutter à sa façon. Mensonge par omission, sous-entendu, ironie, il use des maigres ressources à sa disposition pour changer les choses, à sa mesure, et ainsi, il essaye de sauver sa part d’humanité. Ce roman nous parle en effet d’humanité. Il nous parle de justice, de la justice du cœur, de ce qui est bien. Gerhard est celui qui ne peut se résoudre à suivre les ordres, qui est horrifié du tour que prend la situation. Il est lucide sur ce qui se passe, et ce qu’il met au jour se charge de lui retirer ses dernières illusions. Dans son combat, seul contre tous, il a des alliés, des alliés inespérés, parfois improbables, surprenants. Chacun, à son, échelle, se démène, tentant de sauver sa vie et de faire le bien. Son frère, à sa manière, l’aide. Ce qui est tragique dans leur relation, c’est qu’ils ne réalisent, chacun, qui était pleinement l’autre, que lorsqu’ils se sont perdus, un peu comme si la suspicion amenait à être prudent, à masquer ses traces au maximum pour éviter des aveux compromettants en cas d’arrestation. Cela isole les dissidents mais témoigne aussi du courage et de la force des individualités. Cet ensemble crée une atmosphère poisseuse et pesante. L’auteur parvient parfaitement à faire sentir l’oppression, la peur constante qui étreint les personnages, ce sentiment diffus d’être surveillé, de ne pas être pleinement libre. Gerhard, en tant que commissaire doit jongler entre l’apparence allégeance au régime qu’il est de bon ton d’adopter et sa conscience, son frère journaliste doit taire ce qu’il pense et ce qu’il ressent pour garder sa place. Leurs convictions se retrouvent dans des petits actes de bravoures, de petites transgressions qui apaisent le cœur et permettent de se regarder en face. Il en est de même pour certains personnages féminins : nombreux sont ceux qui jouent un double jeu dans ce roman, ce qui pimente le récit. L’auteur a ciselé ses personnages et a réussi à montrer les turpitudes humaines autant que les rébellions grandioses. Nous trouvons ici des collaborateurs acharnés, des zélés détestables mais aussi des résistants de l’ombre, courageux, puissants dans leur refus de céder à la peur et dans leur soif de vivre. Nous trouvons aussi les désespérés – sauvés in extremis – ou contraints au pire, comme ces malheureux juifs arrêtés, torturés, qui sont devenus espions pour démasquer les Juifs clandestins, espérant monnayer ainsi la vie sauve à leur propre famille. Ce sont des choix glaçants : quand l’impensable devient réel, quand la limite de l’impardonnable est franchie pour essayer de se sauver. Cela confère au livre une véritable matière humaine, sans sombrer dans le misérabilisme ou dans des exagérations manichéennes. Cela rend aussi le roman saisissant et captivant car nous avons envie de découvrir comment les personnages évolueront, nous avons envie de découvrir leurs secrets. Le rythme du récit est singulier. Il est à la fois lent lorsque le commissaire se débat dans les dédales de l’administration et qu’il avance à pas feutré, et rapide lorsque l’étau se resserre autour de lui, à mesure qu’il touche à la vérité. Le lecteur est emporté dans une course folle, il s’attache à Gerhard, à Arnim, à Flora. Il déplore les imprudences, il croise les doigts, espérant un salut… L’alliance d’éléments historiques et d’éléments romancés contribue grandement à cette tension qui s’installe chez le lecteur. Le récit est ancré dans l’histoire. Il y a sans doute eu des Gerhard, des Arnim, des Flora… autant d’êtres qui ont souffert, aimé, lutté, essayé, et cela nous touche. Ainsi, Topographie de la terreur est une très bonne lecture. Il met en valeur la chape de plomb qui pèse sur les individualités et le poids des choix. Il laisse entendre la détresse humaine, les conflits de loyauté, des peurs, les doutes, les aspirations à la liberté, les petites rébellions et les grandes indignations. Il montre l’humanité aux prises avec l’histoire, sous l’histoire individuelle, et encore et toujours, la littérature nous parle de l’homme et de la force des choix individuels.Topographie de la terreur est le premier roman de Régis Descott que je découvre. Le titre m’a interpelée et le thème m’a plue, je me suis donc lancée sans grande hésitation. Ce roman se déroule en 1943, à Berlin. La répression du régime nazi est à son apogée. Dans ce contexte, Le commissaire Lenz doit enquêter sur une série de meurtres qui l’amène à découvrir l’étendue du programme d’euthanasie du régime. Sa position est vite mise en péril par sa vie privée avec le retour de Flora, son amante, une jeune femme juive, enceinte de lui, qu’il tente par tous les moyens de sauver des griffes du régime. Topographie de la terreur porte bien son nom. Il emporte le lecteur dans les arcanes du pouvoir, dans les dédales de l’administration, il nous fait entrer dans les lieux de pouvoir, dans les lieux où sont exécutées les décisions. Nous cheminons aux côtés de Gerhard au milieu de cet univers, et comme lui, nous reconstituons le puzzle. Le commissaire reconstitue peu à peu, patiemment le fil de mille et une tragédies, prend conscience progressivement du monstre tentaculaire qui s’étend, car le régime nazi est bien un monstre tentaculaire, qui cache sa barbarie derrière des...
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