Une chose à cacher : Le livre de Elizabeth George
Teo Bontempi, membre d'une brigade luttant contre les violences faites aux femmes, succombe à l'hôpital après avoir été retrouvée inconsciente dans son appartement londonien.
Thomas Lynley et ses adjoints, Barbara Havers et Winston Nkata, découvrent bientôt lors de leur enquête que la policière, d'origine nigériane, avait été excisée dans son enfance. Teo s'intéressait d'ailleurs à une clinique qu'elle soupçonnait de mutilations génitales médicalisées, une pratique qui suscitait l'hostilité des exciseuses locales. Mais peut-être faut-il plutôt chercher les raisons de la mort de Teo dans sa vie privée ?
Tandis que la canicule échauffe les esprits, Lynley, Havers et Nkata devront s'aventurer sur un terrain miné par les tensions interraciales, et surmonter leurs propres préjugés pour découvrir la vérité.
En témoin privilégiée de son temps, la plus
british des romancières américaines revient en force avec cette " affaire de femmes " qui brise le silence sur un sujet aussi tabou que complexe.
De (auteur) : Elizabeth George
Traduit par : Nathalie Serval
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Farfadette
• Il y a 1 mois
Pour ce nouvel excellent polar, Elizabeth George à choisi un contexte particulièrement tragique, sombre et mal connu. L'intrigue a la double qualité d'être bien menée et d'attirer l'attention du lecteur sur des réalités souvent méconnues. Ou comment introduire tranquillement et sans heurt quelques revendications :)
micheledeballe
• Il y a 2 mois
Excellente enquête sur le meurtre d'une policière membre d'une brigade luttant contre les MGF . J'ai beaucoup appris sur cette violence faite aux fillettes pour les préparer à leur mariage dans la communauté nigériane de Londres, ce que je pensais limité à leur pays d'origine. Le pouvoir du père sur la famille est révoltant et le courage du jeune garçon pour lui résister est admirable tout au long de l'histoire . J'ai retrouvé avec plaisir les enquêteurs, Lynley, Barbara et Nkata ainsi que Deborah, photographe, très impliquée dans ce récit que j'ai beaucoup aimé.
profileuse_criminal_lectrice
• Il y a 2 mois
Une chose à cacher a été pour moi une lecture éprouvante. Certains passages étaient si intenses que j’ai dû faire des pauses, reprendre mon souffle, puis revenir à l’histoire. Et pourtant, je ne suis pas du genre à être facilement bouleversée, surtout au vu des lectures que j’affectionne habituellement. Mais ici, le sujet principal — l’excision — est particulièrement dur à lire. En tant que femme ayant dépassé la trentaine, je me rends compte, encore une fois, à quel point la jeune fille, la jeune femme, reste perçue comme un objet dans certaines cultures. Tout cela, soi-disant, pour le respect des traditions. On justifie des actes de pure barbarie au nom de la normalité : parce qu’on est une femme, et qu’à ce titre, on ne serait bonne qu’à se marier, enfanter, et servir. Il faut alors mutiler, exciser, rendre "pure" une enfant de trois ans pour un mari futur qu’elle ne connaît pas. Et je m’arrête là, tant les détails sont insupportables. Mais ces faits me hérissent, me mettent dans une rage noire. Une tempête intérieure. Certains diront : "ce n’est qu’un roman". Mais non. Nous sommes en 2025, et l’excision existe toujours. Les chiffres augmentent, sans relâche. Je vais m’arrêter là… Dans ce roman, on retrouve Teo Bontempi, policière engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est retrouvée assassinée chez elle. Thomas Lynley, accompagné de Barbara Havers et Winston Nkata, mène l’enquête. Ils découvrent que Teo, d’origine nigériane, avait été excisée dans son enfance, un traumatisme qui a forgé sa vocation. Elle s’intéressait de près à une clinique suspectée de pratiquer des mutilations médicalisées. L’enquête se déroule en pleine canicule, dans un climat tendu, entre tensions interraciales, préjugés omniprésents et effectifs réduits. Ils doivent évoluer sur un terrain glissant, dans une affaire aussi complexe que bouleversante. Ce roman aborde de nombreux sujets : les rites de passage, les mutilations génitales, la clandestinité, la chirurgie réparatrice, la réduction des femmes à des marchandises, les traditions familiales, la misogynie, le sexisme, la santé, l’avenir, la violence domestique, le racisme, l’éducation d’un enfant lourdement handicapé, les conflits culturels et économiques, l’infidélité, les tensions entre collègues, amis, couples, parents et enfants, la jalousie, la cuisine nigériane, les médias, les tabloïds, les mensonges… Au fil de l’intrigue, les personnages sont confrontés à leurs propres combats, entre pressions culturelles et réalités sociales, malgré les droits qui, sur le papier, devraient les protéger. La force du roman réside aussi dans ses personnages familiers, auxquels on est attaché, chacun portant son propre fardeau. J’ai particulièrement aimé en apprendre davantage sur Winston Nkata. Sa vie, son vécu, sont décrits avec beaucoup de justesse et d’émotion. Barbara Havers, fidèle à elle-même, reste inimitable avec ses t-shirts aux slogans décalés, son franc-parler, son humour piquant, ses Pop-Tarts aux fruits rouges au petit déjeuner et ses recettes improbables. Elle ne cherche pas à plaire, elle est juste elle-même, et c’est ce qui la rend si unique. Thomas Lynley, quant à lui, est en proie à des doutes, à la difficulté de son métier, au poids d’un remplacement temporaire, et à une vie amoureuse qui vacille. J’ai aussi eu le plaisir de retrouver Deborah Saint James, toujours aussi indépendante et pleine de caractère. Le rythme est ici plus soutenu que dans certains tomes précédents : l’écriture est captivante, l’atmosphère tendue, les rebondissements bien présents, et les personnages toujours aussi humains et attachants. Elizabeth George signe ici un roman marqué par un travail de recherche minutieux. Le sujet est dur, mais ô combien nécessaire. Il ne faut surtout pas le taire. "Une chose à cacher" ne doit jamais rester dans l’ombre. Malgré sa dureté, j’ai énormément apprécié ce roman. Je suis désormais à jour dans la série, et ce tome-ci rejoint les autres dans mes bibliothèques » La femme est un être merveilleux, capable d’aimer, de guérir et de transformer le monde. » Citation internet « J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Nelson Mandela « Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur (…). Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites. C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus. » Marianne Williamson. « Chaque expérience où vous vous arrêtez vraiment pour regarder la peur bien en face augmente votre force, votre courage et votre confiance. Vous devez faire la chose que vous n’êtes pas capable de faire. » Eleanor Roosevelt
Lulube
• Il y a 5 mois
Premier livre que je lis d’Elisabeth George. Le thème sur les violences gynécologiques est assez original dans un livre policier mais bien traité, j’ai appris des choses. Néanmoins je trouve que le livre aurait été bien meilleur s’il était plus court. Pas trop de suspense, ou quand il y en a on passe à un chapitre sur une autre personne. 200 pages pour que le meurtre intervienne, c’est long !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782258195585
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- Collection ou Série
- Sang d'Encre
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 656
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- Dimensions
- 242 x 157 mm
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24,00 € Grand format 656 pages