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Une fille du régent
Bertrand Tavernier (préface de)
Collection : Romans
Date de parution : 05/11/2020
Éditeurs :
le cherche midi

Une fille du régent

Bertrand Tavernier (préface de)
Collection : Romans
Date de parution : 05/11/2020
Écrit entre Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo, un formidable roman d’Alexandre Dumas enfin tiré de l’oubli.
À la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d’Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec... À la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d’Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois – comme, en son temps, Louis XIII l’avait fait avec le cardinal Richelieu.

Lorsque le récit...
À la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d’Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois – comme, en son temps, Louis XIII l’avait fait avec le cardinal Richelieu.

Lorsque le récit commence, le Régent fait sortir du couvent breton, où elle est enfermée depuis son plus jeune âge, sa fille cachée et illégitime, Hélène de Chaverny. Amoureuse du jeune chevalier Gaston de Chanlay, celle-ci ignore qu’il est mêlé à une conspiration, initiée par la noblesse bretonne, visant à assassiner le Régent. Dubois, dont les espions sont partout, compte bien mettre à profit cette situation pour assouvir ses ambitions personnelles.
 

On retrouve dans ce roman, écrit avec la collaboration d’Auguste Maquet, tous les ingrédients qui ont fait le succès des chefs-d’œuvre de Dumas : une description vive de la France de l’époque, son pouvoir, ses révoltes, ses complots. Après d’Artagnan le Gascon, c’est au tour de Chanlay le Breton de se retrouver bien malgré lui au milieu de l’échiquier politique. Avec le Régent et Dubois, Dumas nous offre un duo fascinant qui, à l’ombre de la raison d’État, pactise ou s’affronte selon les circonstances. Sans conteste un très grand cru qui se savoure avec délice.
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EAN : 9782749166162
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749166162
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 140 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 03/10/2022
    Avec « Le Chevalier d’Harmental » (1842), « Une fille du Régent » (1845) est le second roman qui compose le diptyque consacré par Alexandre Dumas à la Régence. Il en constitue en quelque sorte le contrepoint. Il s’agit ici également d’une conspiration, mais si dans le premier roman les héros s’en sortent plutôt bien, ici le dénouement est tout autre. Nous sommes donc sous la Régence (1715-1723). Philippe d’Orléans, le Régent, en plus de ses enfants légitimes, tient cachée une fille qu’il aime particulièrement, Hélène de Chaverny, qu’il fait élever en secret, et en Bretagne. Hélène qui ignore qui est son père, est amoureuse d’un gentilhomme local, Gaston de Chanlay. Celui-ci est embringué, plus ou moins volontairement dans une conspiration qui vise à détrôner le Régent. Ce complot dirigé par le duc d’Olivarès, est censé éliminer le Régent, et même le futur roi Louis XV pour faire rattacher la couronne de France à celle d’Espagne. Tout irait pour le mieux si le complot n’arrivait aux oreilles du Cardinal Dubois, auprès de qui Machiavel aurait fait figure de Bécassine. Il s’ensuit donc une sorte d’intrigue à la Marivaux, avec travestis et tutti quanti : le Régent se fait passer pour Olivarès et Dubois pour La Jonquière, son homme de main, et tous deux s’insinuent ainsi dans la conjuration. Bien sûr, Gaston et ses amis bretons n’y voient que du feu. Les choses se compliquent un peu quand le Régent s’aperçois que Gaston est amoureux de sa fille. Bonne pâte, il lui laisserait bien la vie sauve, mais le rusé Dubois, brandissant la raison d’état, met un frein à sa mansuétude. Il gracie Gaston, tout en condamnant ses complices, et alors… Et alors si vous voulez savoir comment ça finit, il faut lire cet excellent roman. Vous ne le regretterez pas. Et dans la foulée, regardez le très beau film de Bertrand Tavernier « Que la fête commence » (1975) qui relate la révolte bretonne contre le Régent. Ce n’est pas une adaptation du livre de Dumas, mais le film donne corps et vie à certains personnages du roman, et restitue de façon parfaite les circonstances de lieu, de temps et de manière qui en faisaient le décor. Le roman a beaucoup de charme : l’auteur (les auteurs, plutôt, puisque Auguste Maquet y a mis la main) s’est amusé à promener ce pauvre Gaston de piège en piège et de déconvenues en déceptions. C’est vrai qu’il est sacrément naïf, et que Dubois est sacrément (mais lui il est cardinal) retors. Mais nos petits amoureux sont si mignons, le bon Régent, tiraillé entre son amour pour sa fille, sa sympathie pour son (éventuel) futur gendre, et la sacro-sainte « raison d’état », qu’on se laisse embarquer doucement dans cette histoire où ne manquent ni les chevauchées héroïques, ni les poursuites infernales, ni les charges fantastiques dans la plus pure tradition wester… je veux dire dumasienne. Et notre Gaston a aussi du Rodrigue en lui puisqu’il est obligé de tuer le père de Chimène (d’Hélène, quoi). Un petit roman (en-deça peut-être des grandes sagas de Dumas, mais très agréable à lire) qui vous fera passer un bon moment. Pour l’époque, vous pouvez enchaîner avec « Le Bossu » de Paul Féval, ou si vous aimez les polars historiques, les aventures de Sauve-du-mal (Dominique Muller) (en 10-18). Et les amateurs d’histoire se délecteront avec les toujours intéressants « Mémoires » de Saint-Simon, « Le Régent » de Jean-Christian Petitfils, et plus ancien, mais faisant toujours figure de référence, « Le Régent » de Philippe Erlanger. Avec « Le Chevalier d’Harmental » (1842), « Une fille du Régent » (1845) est le second roman qui compose le diptyque consacré par Alexandre Dumas à la Régence. Il en constitue en quelque sorte le contrepoint. Il s’agit ici également d’une conspiration, mais si dans le premier roman les héros s’en sortent plutôt bien, ici le dénouement est tout autre. Nous sommes donc sous la Régence (1715-1723). Philippe d’Orléans, le Régent, en plus de ses enfants légitimes, tient cachée une fille qu’il aime particulièrement, Hélène de Chaverny, qu’il fait élever en secret, et en Bretagne. Hélène qui ignore qui est son père, est amoureuse d’un gentilhomme local, Gaston de Chanlay. Celui-ci est embringué, plus ou moins volontairement dans une conspiration qui vise à détrôner le Régent. Ce complot dirigé par le duc d’Olivarès, est censé éliminer le Régent, et même le futur roi Louis XV pour faire rattacher la couronne de France à celle d’Espagne. Tout irait pour le mieux si le complot n’arrivait aux oreilles du Cardinal Dubois, auprès de qui Machiavel aurait fait figure de Bécassine. Il s’ensuit donc une sorte d’intrigue à la Marivaux, avec travestis et tutti quanti : le Régent se fait passer pour...
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  • JeffreyLeePierre 30/01/2022
    Je devais déjà à Bertrand Tavernier la découverte de Jim Thompson, alors pourquoi pas un Dumas méconnu ? Méconnu mais pas mineur. Avec tout son métier, Dumas tisse autour de son héroïne et de son héros un savant écheveau d’obligations contradictoires et de circonstances contraires, rendant leurs amours impossibles. Du grand classique. Mais surtout, il leur oppose un grand méchant fabuleux, qui est le vrai phare de ce livre. Bien que n’étant pas (encore) cardinal, l’abbé Dubois est un adversaire grandiose, élevant la crapulerie au rang des beaux-arts. Si l’on y ajoute son franc-parler de libre penseur, on comprend le visible plaisir que Jean Rochefort aura à lui donner vie dans Que la fête commence. Petite anecdote : cet abbé Dubois a vraiment existé et, semble-t-il, inspiré la comptine contrepèterie « Il court, il court, le furet ». Et dire que je l’avais innocemment apprise à mes enfants… En tous cas, le vrai était un sacré loustic, et il a même réussi à vraiment finir cardinal sur ses vieux jours, grâce à Louis XV. À ses côté, le régent Philippe d’Orléans est un peu plus palôt que dans le film de Tavernier. Notamment, pour un débauché notable, on le voit finalement peu en action et il est surtout d’une mièvrerie un peu exagérée dès qu’il s’agit de sa fille (celle du titre). Reste que ce Dumas-là a clairement choisi son camp et exalte les joies des coups tordus réussis au détriment des vertueux. En plus, il se permet deux trois coups de griffes à ses contemporains, comme ce titre de chapitre « Où Dubois prouve que sa police particulière était mieux faite pour cinq cent mille livres que notre police générale n’est faite pour trois millions ». Moralité (?) : jubilatoire et donc fortement recommandé. Je devais déjà à Bertrand Tavernier la découverte de Jim Thompson, alors pourquoi pas un Dumas méconnu ? Méconnu mais pas mineur. Avec tout son métier, Dumas tisse autour de son héroïne et de son héros un savant écheveau d’obligations contradictoires et de circonstances contraires, rendant leurs amours impossibles. Du grand classique. Mais surtout, il leur oppose un grand méchant fabuleux, qui est le vrai phare de ce livre. Bien que n’étant pas (encore) cardinal, l’abbé Dubois est un adversaire grandiose, élevant la crapulerie au rang des beaux-arts. Si l’on y ajoute son franc-parler de libre penseur, on comprend le visible plaisir que Jean Rochefort aura à lui donner vie dans Que la fête commence. Petite anecdote : cet abbé Dubois a vraiment existé et, semble-t-il, inspiré la comptine contrepèterie « Il court, il court, le furet ». Et dire que je l’avais innocemment apprise à mes enfants… En tous cas, le vrai était un sacré loustic, et il a même réussi à vraiment finir cardinal sur ses vieux jours, grâce à Louis XV. À ses côté, le régent Philippe d’Orléans est un peu plus palôt que dans le film de Tavernier. Notamment, pour un débauché notable, on le voit finalement peu en...
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  • Biblioroz 01/09/2021
    Diable, comme c'est vivant et passionnant de traverser une petite page de la Régence sous la plume affutée, ironique ou tendre selon les propos, d'Alexandre Dumas ! Cette page nous est offerte avec un cortège de dialogues savoureux et sarcastiques donnant un petit esprit facétieux à une histoire pourtant relativement funèbre. Hiver 1719, le Régent Philippe d'Orléans, talonné par son ministre l'abbé Dubois, arrive à l'abbaye de Chelles où sa seconde fille, nommée abbesse pour se ranger de quelques dissipations antérieures, semble animer le cloître avec des nuits de musiques et d'orgies. Ce genre de déportement dépasse la grande indulgence du duc qui s'en vient gronder sa fille et qui repart en la croyant folle alors qu'elle vient de jeter au feu instruments de musique et partitions pour faire pénitence. Pour se consoler, le Régent va ensuite voir sa fille aînée bien-aimée la duchesse de Berry. Trop tard pour empêcher que celle-ci se marie en secret avec son amant que le duc avait exilé à Cognac. Une mésalliance intolérable pour Philippe d'Orléans ! Reste son fils, qui va sur ses seize ans, mais qui préfère annoter de ses idées théologiques un rouleau de papier plutôt que faire la cour à la maîtresse de son père… Affreusement désappointé par sa progéniture, le Régent se tourne alors vers le couvent des augustines de Clisson où une fille d'un ancien amour y est soigneusement cachée depuis des années. Changement de décor, nous voilà aux abords du couvent où l'on assiste avec tendresse aux rendez-vous amoureux d'Hélène de Chaverny avec le chevalier Gaston de Chanlay dont la barque glisse depuis plusieurs mois sur le lac, se dirigeant silencieusement vers les roseaux en contrebas d'une fenêtre où la belle attend le signal convenu. Ils sont jeunes, ils s'aiment mais l'une est rappelée à son père dont elle ignore complètement l'existence et l'autre fait partie d'un petit groupe de conspirateurs bretons et vient d'être désigné pour éliminer le Régent. L'Histoire est en marche et nos amoureux séparés envisagent un avenir sombre même s'ils ont la chance de cheminer vers Rambouillet presque conjointement. Gaston, transi d'amour, est un honnête homme, quelque peu naïf, plaçant l'honneur au-dessus de tout. Il ne se méfie pas de l'étendue du pouvoir du diabolique Dubois qui est également prêt à tout pour assouvir son ambition, celle de décrocher la mitre d'archevêque ou un chapeau de cardinal. Corrompre l'entourage du chevalier pour une poignée de louis est chose aisée surtout lorsque Gaston est absorbé à guetter Hélène à chaque relais et savourer le moindre frôlement de robe ou perception de souffle. De trahisons en méprises, de multiples mystifications face à la crédulité du pauvre Gaston en sournoiseries de plus en plus cataclysmiques de l'abbé Dubois, la menace de la Bastille se fait sentir pour les conspirateurs. La prison d'État abrite déjà les anciens sujets de la conspiration de Cellamare. Amours, regards tendres échangés et angoisses étreignent cet adorable couple mais le caractère visiblement inévitable de l'acte dicté par l'honneur assombrit dangereusement leur avenir. Hélène ignore encore que son chevalier avait engagé sa parole vis-à-vis de quatre Bretons qui attendent au pays. Et comme le stipule Gaston, le Breton est constant dans la haine comme dans l'amour. Ce roman alliant Histoire, amour et tragédie s'amuse à entremêler des destins quitte à abuser les pauvres jeunes en se jouant des identités, faisant presque penser à une pièce burlesque. Le Régent nous apparaît ici plein de mansuétude, je ne sais pas du tout si c'était un des traits de son caractère à l'époque ou si Alexandre Dumas lui a généreusement prêté cette qualité pour le besoin de la rédaction de cette aventure. Mes lacunes en Histoire de France ne me permettent pas de faire la comparaison ! Quant à l'abbé Dubois, qui suit son Altesse comme son ombre et devance bien souvent les ordres qu'il doit en recevoir, son portrait est on ne peut plus machiavélique et ses manigances font toujours suite à son sourire de singe. le duc d'Orléans le traite justement de faquin à plusieurs reprises et son impertinence se reflète superbement dans chacun des échanges de ce duo explosif irrésistible. le Régent est loin d'imposer ses volontés et cède immanquablement devant la tête de fouine de son ministre qui, de son côté, sauve le Régent de sa sensiblerie. Cette page d'Histoire est réellement prenante et je l'ai dévorée en deux petits jours me figurant le carrosse du couvent sur les routes glissantes de cet hiver 1719, les lettres habilement décachetées à la vapeur pour déjouer le complot, les querelles faisant émerger les épées, les chevaux couverts d'écume pour déjouer le destin. Et on y trouve, pour les fervents admirateurs des écrits du XIXe siècle des exclamations amoureuses enflammées désuètes, des coeurs fondants de bonheur ou lamentablement désespérés, un vocabulaire et des temps de verbe oubliés et cette richesse des échanges pleins de politesse même lorsqu'ils sont finement mais diablement railleurs. Diable, comme c'est vivant et passionnant de traverser une petite page de la Régence sous la plume affutée, ironique ou tendre selon les propos, d'Alexandre Dumas ! Cette page nous est offerte avec un cortège de dialogues savoureux et sarcastiques donnant un petit esprit facétieux à une histoire pourtant relativement funèbre. Hiver 1719, le Régent Philippe d'Orléans, talonné par son ministre l'abbé Dubois, arrive à l'abbaye de Chelles où sa seconde fille, nommée abbesse pour se ranger de quelques dissipations antérieures, semble animer le cloître avec des nuits de musiques et d'orgies. Ce genre de déportement dépasse la grande indulgence du duc qui s'en vient gronder sa fille et qui repart en la croyant folle alors qu'elle vient de jeter au feu instruments de musique et partitions pour faire pénitence. Pour se consoler, le Régent va ensuite voir sa fille aînée bien-aimée la duchesse de Berry. Trop tard pour empêcher que celle-ci se marie en secret avec son amant que le duc avait exilé à Cognac. Une mésalliance intolérable pour Philippe d'Orléans ! Reste son fils, qui va sur ses seize ans, mais qui préfère annoter de ses idées théologiques un rouleau de papier plutôt que faire la cour à la maîtresse de...
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  • GoodBooksGoodFriends 22/07/2021
    Mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour relire Alexandre Dumas après avoir été conquise par Le Comte de Monte Cristo (Le Comte 💙) ? Honnêtement, je n'en ai aucune idée mais sachez qu'après avoir lu Une fille du Régent, je regrette d'avoir mis tant de temps... Et je compte bien récidiver avec Monsieur Dumas plus rapidement cette fois. Dans Une fille du Régent, ce dernier, Philippe d'Orléans, a fort à faire entre ses filles, son fils qui lui ressemble tellement peu, la fille illégitime dont il décide soudainement de prendre soin, les complots visant à lui ôter la vie, tout cela se mélangeant parfois joyeusement. C'est "aidé" (si l'on peut dire) de Dubois, ministre cynique, manipulateur et calculateur qu'il va tenter de faire face et de se protéger tout en restant fidèle à ses valeurs. J'ai passé un moment de lecture tout à fait divertissant avec ce roman entrainant, où les manigances laissent place à de nouveaux complots et autres jeux de dupes. Les personnages sont bien croqués, mauvais à souhait, ou dignes comme on peut l'attendre de gentilhommes. J'ai souri et pouffé souvent, je ne me rappelais pas Dumas aussi drôle dans Le Comte de Monte Cristo. Pour résumer mon impression, je vous recommande chaudement ce roman méconnu d'Alexandre Dumas !Mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour relire Alexandre Dumas après avoir été conquise par Le Comte de Monte Cristo (Le Comte 💙) ? Honnêtement, je n'en ai aucune idée mais sachez qu'après avoir lu Une fille du Régent, je regrette d'avoir mis tant de temps... Et je compte bien récidiver avec Monsieur Dumas plus rapidement cette fois. Dans Une fille du Régent, ce dernier, Philippe d'Orléans, a fort à faire entre ses filles, son fils qui lui ressemble tellement peu, la fille illégitime dont il décide soudainement de prendre soin, les complots visant à lui ôter la vie, tout cela se mélangeant parfois joyeusement. C'est "aidé" (si l'on peut dire) de Dubois, ministre cynique, manipulateur et calculateur qu'il va tenter de faire face et de se protéger tout en restant fidèle à ses valeurs. J'ai passé un moment de lecture tout à fait divertissant avec ce roman entrainant, où les manigances laissent place à de nouveaux complots et autres jeux de dupes. Les personnages sont bien croqués, mauvais à souhait, ou dignes comme on peut l'attendre de gentilhommes. J'ai souri et pouffé souvent, je ne me rappelais pas Dumas aussi drôle dans Le Comte de Monte Cristo. Pour résumer mon impression, je vous recommande chaudement ce roman...
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  • Nitocris2021 23/06/2021
    Pas le meilleur Dumas mais ça reste passionnant et trépidant. Roman d'histoire, roman d'aventure, roman d'amour, ce livre comblera tous les goûts même si son souffle romanesque est moins puissant que d'autres romans du génial écrivain. Un roman qui fera découvrir une période d'histoire mal connue.
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    le cherche midi éditeur

    "Une fille du régent" : le savoureux complot signé Dumas

    Secret bien gardé de l’œuvre d’Alexandre Dumas, Une fille du Régent se découvre avec une folle délectation tant l’intrigue et la langue sont savoureuses. Un roman où les traits d’esprit de l’écrivain français servent brillamment un complot ficelé avec génie.

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