Vox : Le livre de Christina Dalcher

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Nil

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Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s'exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d'un groupe fondamentaliste, a décidé d'abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s'affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir alors qu'elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix...
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

De (auteur) : Christina Dalcher
Traduit par : Michael Belano

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Et si les femmes n'avaient droit qu'à 100 mots par jour ? C'est l'hypothèse glaçante qu'exploré cette fiction politique écrite par une spécialiste américaine de la linguistique. Roman choc traduit dans 17 pays, Vox (éd. Nil) s'inscrit dans l'ère #MeToo et nous fait réfléchir au pouvoir d'émancipation des mots. "|PALOMA DE BOISMOREL
GAEL
" Une dystopie glaçante "|HELENA VILLOVITCH
ELLE
" Une intrigue menée avec brio pour une dystopie sociale fort originale. Ce premier roman de Christina Dalcher, une Américaine énervée, est à ne pas rater. "|HUBERT ARTUS
CAUSETTE

Avis Babelio

lelivrariumdemymy

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 jours

Et si, demain, on vous enlevait votre voix ? Pas pour ce que vous avez dit. Mais simplement parce que vous êtes née femme. C’est dans ce cauchemar moderne que Christina Dalcher nous plonge avec VOX, un roman dystopique aussi glaçant que nécessaire. Dans une Amérique gouvernée par des extrémistes religieux, les femmes sont réduites à 100 mots par jour. Un bracelet les électrocute si elles dépassent. Lire, écrire, parler… tout cela leur est interdit. C’est la langue qu’on leur confisque, et avec elle, leur pensée, leur humanité, leur liberté. Au centre de ce récit, Jean McClellan, linguiste et mère de famille, voit son monde s’effondrer. Elle, autrefois brillante scientifique, est ramenée au rôle de femme au foyer soumise et muette. Mais Jean, comme tant d’autres avant elle, ne plie pas. Elle observe. Elle rumine. Et elle attend. La moindre faille dans ce système oppressant devient une brèche par laquelle elle s’engouffre. La lutte de Jean n’est pas celle d’une héroïne née pour sauver le monde. C’est celle d’une femme ordinaire, pétrie de contradictions, de culpabilité, d’instinct maternel et de rage rentrée. Elle se bat d’abord pour sa fille, pour que celle-ci ne grandisse pas dans une prison invisible. Elle se bat aussi pour elle-même, pour retrouver cette part de voix qu’on lui a arrachée. Et pourtant, alors que le roman monte en tension, qu’on entrevoit l’organisation de la révolte, l’écho d’une libération collective… la fin arrive, brutale. Trop simple. Trop rapide. Presque irréelle. Comme si, soudain, le monde dystopique bâti avec minutie se fissurait pour laisser place à un happy end expéditif. Le mal est renversé, les bourreaux écartés, les femmes libérées — mais à quel prix ? Et surtout, aussi vite ? Ce final nous laisse sur une étrange impression : un soulagement, certes, mais aussi une frustration. Comme si la violence du monde construit par Dalcher méritait un renversement plus âpre, plus crédible. Parce que, dans notre réalité, le combat pour la parole est long. Fatigant. Incomplet… Mais c’est peut-être aussi ce que VOX veut nous dire : ne jamais croire que le combat est terminé. Ne jamais penser que la victoire est acquise. Ne jamais baisser la garde. Alors à toutes les femmes, et à celles qui s’identifient ainsi, cette chronique est pour vous. Parlez. Écrivez. Criez. Hurlez. Soyez bruyantes. Trop. Gênantes. Impossibles à faire taire. Ne laissez jamais personne vous dicter la mesure de vos mots. Votre voix est un acte de résistance. Votre parole, une arme. Et même si le monde essaie de vous faire taire, souvenez-vous : il suffit d’une femme qui parle pour que d’autres trouvent le courage de se lever. VOX est un avertissement. Mais aussi un appel. À ne plus se taire.

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PlumeLoulou

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 jours

Le début du livre est assez prometteur et engage une bonne idée d'un point de vue dystopique. La plume de l'autrice est plaisante. On croirait relire une nouvelle version de La servante écarlate, avec un personnage plus rationnel auquel j'ai mieux réussit a m'identifier Petit bémol pour la fin qui est trop lissé et un peu décevante. Je suis même pas sur d'avoir tout compris car tout va très vite et ce n'est pas assez détaillé par rapport au reste du livre. 3.75/5

betty16

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Ce roman nous plonge dans une société où les droits des femmes n'existent plus, où même leurs mots sont comptés, limités, enfermés. Jean (ex-)docteure en neurosciences, profitera portant d'une mission qu'on lui donnera et qui lui permettra de voir les choses de l'intérieur. [masquer] Elle découvrira alors que tout était déjà calculé, et devra redoubler d'efforts pour ne pas se faire attraper, ni elle, ni le bébé qu'elle porte, ni ses enfants, ni son mari, ni son amant. (/masquer)

ceciliadiquinzio

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Voici une œuvre qui met en colère. Et qui vous retourne à jamais. Dans ce thriller, les femmes n’ont plus droit qu’à 100 mots par jour. Cent. Pas un de plus. Passé ce quota, un bracelet électrique leur inflige une décharge… Le silence est devenu la norme. La parole, un délit. #x1f4da L’autrice, @cv_dalcher, est docteure en linguistique. Elle sait ce qu’elle fait. Elle démonte pièce par pièce les rouages d’un système totalitaire qui commence, comme toujours, par les mots. Par la langue. Par l’effacement symbolique. Et elle pousse l’horreur jusqu’au bout. L’héroïne, Jean, est elle-même neuroscientifique. Elle n’a plus le droit d’exercer. Son mari se tait. Ses fils obéissent. Et sa petite fille grandit dans ce monde où ‘’être femme, c’est apprendre à se taire''. Mais Jean n’est pas prête à se laisser faire. #x1f525 Vox est une dystopie furieuse. Un cri dans le vide. Un avertissement glaçant. On ne peut pas le lire sans ressentir un profond sentiment d’injustice, de rage, de révolte. Le roman montre que la soumission ne commence pas par des coups, mais par des discours. Des lois. Des habitudes. Par ce qu’on tolère. Par ce qu’on finit par croire normal. En cela, il rejoint un précédent livre chroniqué ici : Cadavre Exquis d'Augustina Bazterrica. Et juste à côté, dans ma PAL, il y a QI, une autre dystopie de la même autrice, autour du contrôle intellectuel, de la sélection par la valeur supposée du cerveau. Hâte de découvrir ce second opus !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782841119882
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    432
  • Dimensions
    207 x 133 mm

L'auteur

Christina Dalcher

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22,00 € Grand format 432 pages