Ce que je peux te dire d'elles : Le livre de Anne Icart

Numérique

Robert Laffont

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Tome 1 de la saga Balaguère.
Retrouvez aussi le tome 2, Si j'ai bonne mémoire, et le tome 3, Le temps de Lilas.

"Nous avons toutes attendu nos mères, vivantes ou mortes. Nous les avons toutes cherchées, en nous ou ailleurs. Nous les attendons et nous les cherchons encore. N'est-ce pas, Violette ?"

Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Violette a accouché dans la nuit d'un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire... Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette où, remontant le fil du temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu'elle peut lui dire d'elles... Elles : cette tribu de femmes, de soeurs, de mères, à la fois heureuse et cabossée, dans laquelle Blanche a grandi au coeur des années 1970, entre l'effervescence des premiers combats féministes et le joyeux bourdonnement des ateliers de la maison Balaguère, haute couture, la grande aventure familiale.

De la petite fille que l'on fut (que l'on reste toujours ?) à la mère que l'on devient... Tendre et optimiste, ce roman explore avec une acuité pleine de douceur la complexité des liens maternels.

De (auteur) : Anne Icart

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Bibi6572

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Ce que je peux te dire d'elles est un univers clos dans lequel toute une ruche "bourdonne" de vie. Ce monde presque exclusivement féminin tourne autour de trois générations dont les deux dernières ont été élevées par leur mère/grand-mère seulement. C'est donc un roman où la maternité est plurielle, où les personnages ont un caractère fort (notamment celui de Justine) puisque la vie leur a appris très jeunes qu'elles devaient se débrouiller. Blanche, la narratrice, est dans le TGV de Toulouse-Paris. Elle s'en va retrouver sa fille Violette qui vient d'accoucher d'un garçon, Gabriel, le premier depuis des décennies. Blanche et Violette sont brouillées depuis plusieurs années et parce qu'on lui donne l'occasion de se réconcilier avec sa fille, Blanche relit dans le train l'histoire de ces trois femmes, de ses trois mamans qui l'ont aimée, élevée, veillé sur elle. À partir des 18 petites cassettes enregistrées par Angèle, sa mère, Blanche a reconstitué l'histoire de celle-ci et de ses deux cousines considérées plutôt comme ses soeurs, Justine et Babé. Le personnage de Justine est celui que je préfère. C'est une femme de tête, indépendante et qui sait ce qu'elle veut accomplir dans la vie. Elle collectionne les amants par choix. C'est une femme libre. Ceux d'Angèle et de Babé m'ont agacée par moments. D'abord la psychologie du personnage d'Angèle est développée, oui, cependant pendant sa longue période de dépression, l'auteure ne parle que de ses "hauts" et de ses "bas" sans autres précisions. Ce que l'on sait, c'est que ses émotions sont une montagne russe. Bref j'aurais souhaité que ce soit plus étoffé. Celui de Babé, Élisabeth que personne n'appelle ainsi sauf le banquier, n'a pas réussi à obtenir tout à fait ma sympathie parce que trop larmoyante par moments. Oui, elle est maternelle avec Blanche, beaucoup plus qu'Angèle, sa propre mère, toutefois c'est un être qui demeure assez effacé et je dirais presque faible. Elle a choisi de vivre avec ses soeurs plutôt qu'aller vivre avec Henri, son époux. On est à la fin des années 60, on parle d'émancipation de la femme et elle choisit la sécurité de son enfance... Étrangement, j'ai trouvé que ce personnage avait une certaine ressemblance avec celui de Dounia, du roman Le bonheur a la queue glissante d'Abla Farhoud. J'écris bien une "certaine". Dans ses silences, dans ses observations silencieuses, Babé voit mais Babé se tait. Ça, ça ressemble à Dounia. Toutefois Ce que je peux te dire d'elles n'a pas la profondeur du roman de Farhoud, il y a néanmoins quelque chose dans ce roman. Une dernière chose au sujet de l'époque. Les chapitres tantôt courts, tantôt plus longs passent très, trop rapidement sur une époque où les valeurs sociales et familiales changent sérieusement. Les années 60 et 70 auraient mérité d'être plus développées, on parle de pilule, d'avortement, d'émancipation de la femme, oui, oui, oui, et c'est tout? Et on passe rapidement sur le personnage de Blanche et son évolution. Dommage.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782221128510
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Anne Icart

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9,99 € Numérique 206 pages