Circé : Le livre de Madeline Miller

Premier livre que je lis de Madeleine Miller et une bonne surprise ! J’aime beaucoup l’histoire et je suis assez curieuse de cette période de la Grèce antique donc cette petite réécriture romancée de ce mythe m’a beaucoup plue ! En plus quelle femme ! C’est la première fois que je lis un roman féministe avec une telle héroïne qu’on sent rattachée à sa condition de femme et soumise aux dieux mais qui arrive à se détacher et à prendre une certaine liberté ! Les références à certaines personnalités connues de l’époque permettent un ancrage dans l’histoire parce qu’il y en a beaucoup des personnages mais encore faut-il les connaitre… J’ai beaucoup apprécié lire cette histoire !

C'est le premier roman moderne que j'ai lu sur la mythologie grecque. Il a ravivé la flamme de la passion enfantine pour la mythologie. Depuis, j'ai lu beaucoup de romans sur le sujet, mais ceux de Madeline Miller restent au dessus du lot (avec le Médée de Rosie Hewlett). J'ai eu l'impression de vivre avec Circée sur son île, de traverser avec elle toutes ses épreuves. Bref, à lire absolument.

Circé, de la mythologie grecque comme on aime ! Découverte hasardeuse en flânant en librairie, j'ai été happé par la couverture, avec certitude que l'intérieur serait plus captif. Impossible de le lâcher une fois ouvert. Si vous aimez les histoires qui perturbent et marquent, foncez !

Roman dont on ne m'avait dit que du bien et les critiques, dans leur grande majorité, étant dithyrambiques, je n'ai pas hésité à me lancer dans sa lecture sauf que... ben ça n'a pas pris. J'ai mis énormément de temps pour entrer dans l'histoire et trouver une affinité avec Circé et tout autant pour le finir. Un léger mieux au milieu pour ne pas être trop négative mais sincèrement, je me suis ennuyée quasiment tout le long. Alors certes, il est plaisant de retrouver les héros mythiques tels qu'Ulysse, Dédale, Icare et autres Scylla et d'apprendre certaines choses de leurs vies romancées, tout comme voir l'évolution également de Circé au fur et à mesure de son exil. Néanmoins, plus de 500 pages sur un rythme et un style lent et poussif, c'est long, très long. Bref, pas un souvenir de lecture à garder, tant pis.