Galatea / Galatée - Bilingue : Le livre de Madeline Miller

Pour ma première rencontre avec Madeline Miller, c’est percutant. J’ai le Chant d’Achille et Circé dans ma pal mais la pal étant ce qu’elle est, difficile de faire un choix éclairé alors que les pulsions se succèdent. Cette nouvelle d’une quarantaine de pages trouvée hier à ma bibliothèque dans la section « recommandation des libraires » m’a attirée l’œil car sa lecture se prêtait bien à un après-midi de farniente, à l’ombre du lilas en fleurs. L’autrice revisite le mythe de Pygmalion en mettant la perspective sur Galatée. C’est au tour de la statue de raconter son histoire et celle-ci n’est pas avantageuse pour l’artiste car elle nous montre un être misogyne et possessif qui séquestre sa femme pour mieux la posséder. L’histoire est brutale, toxique et moderne. Dans l’ensemble, Galatée se choisi en chamboulant son destin et celui du sculpteur transi d’amour pour son œuvre. Cette nouvelle se lit en à peine une petite heure et apporte réflexion pour plusieurs. Quel talent!

C'est une intéressante petite nouvelle inspirée du mythe de Pygmalion. J'ai toujours été gênée par cette histoire, et d'une manière générale par les histoires de marionnettes prenant vie. Miller l'interprète de manière résolument feministe: qu'est ce que cela ferait de vivre réellement avec un homme qui vous façonne à son envie? Ça en simplifie un peu la lecture à mon goût. Si j'ai trouvé que Circé manquait de tragique, avec Galatée je ne peux pas me plaindre.

Histoire: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Personnages: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Rythme: #127765;#127765;#127767;#127761;#127761; Écriture: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Dénouement: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; #77955;#128394; Galatée, bien que très court, reste un récit percutant et pertinent. Madeline Miller y aborde avec efficacité des thèmes profonds et des personnages complexes, offrant une lecture intense et réfléchie malgré la concision de l’œuvre. Un petit bijou qui pousse à la réflexion et qui complète bien son univers littéraire.

Ayant adoré Circé et Achille de Madeline Miller, je ne pouvais passer à côté de cette petite nouvelle ( 38 pages ) traitant cette fois-ci de Galatée et Pygmalion. Un condensé de violence sexiste, de féchitisation de la femme en tant qu’objet et le courage et l’amour d’une mère et d’une femme , le tout avec la plume brillante de Madeline Miller voilà ce que nous offre cette nouvelle. Ces 38 pages sont remplies d’émotions dénonçant la place et la vision de la femme pensé par les hommes. Des problèmes féministes d’antan et toujours d’actualité malheureusement. C’est une belle revisite du mythe, dans un texte court mais poignant. J’ai beaucoup aimé.