Crâne d'os : Le livre de Mo Hayder
Un terrible accident...
Niché au cœur des Cotswolds, Eastonbirt a tout du village anglais idyllique.
Mais ses habitants restent hantés par une tragédie.
Une tragédie à laquelle Alex Mullins a survécu.
La silhouette d'une femme...
Cette nuit-là, une femme au visage décharné s'est penchée sur Alex.
Une femme qui ressemble à Crâne d'os, une prostituée assassinée un siècle plus tôt.
Une vérité pire que la légende...
Alex ne croit pas aux légendes urbaines.
Avec Arran, son ami d'enfance, elle décide de remonter le fil de la nuit du drame.
Mais tandis que leur enquête progresse, des événements inquiétants viennent perturber leurs vies.
Et bientôt, la femme sans visage refait surface.
" Dans une veine aussi choquante et sinistre que tout ce que Hayder a pu écrire. C'est un plaisir inattendu et doux-amer de retrouver l'un de nos meilleurs auteurs de romans policiers. "
– The Observer
De (auteur) : Mo Hayder
Traduit par : Anne-Sylvie Homassel
Postface de : Karin Slaughter
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Ogrimoire
• Il y a 2 mois
Mo Hayder, c’est un nom gravé dans ma mémoire depuis mes 18 ans. Elle a été la première à m’entraîner dans cet univers où la peur est un fil qu’on déroule page après page, tout en sachant qu’il nous mènera forcément quelque part où l’on préférerait ne jamais aller. Comme pour beaucoup, Tokyo a été pour moi une claque : glaçant, inoubliable, impossible à refermer sans y penser encore des années plus tard. Alors forcément, plonger dans Crâne d’os, c’est retrouver cette sensation unique : celle de sentir le malaise ramper dès les premières pages. Ici, tout commence dans un village anglais comme on les imagine : des collines, des sous-bois, des habitants persuadés que certaines histoires devraient rester enterrées. Et pourtant, tout remonte à la surface, forcément. Une silhouette fantomatique sur une photo qu’on n’est pas censé avoir, une forêt où disparaissent d’abord des chiens, comme un avertissement — puis cette vieille légende d’une prostituée assassinée qu’on murmure encore à la sortie du pub. Et au milieu de tout ça, Alex, notre héroïne, survivante d’un drame dont elle porte encore les cicatrices invisibles, et Arran, son ami d’enfance, qui l’accompagne malgré la peur. Ce que j’adore dans ce roman, c’est que Mo Hayder ne se contente pas d’écrire un simple thriller. Elle installe une ambiance — poisseuse, brumeuse, presque organique. Ici, on ne sursaute pas toutes les deux pages#8239;: on frissonne tout du long, on scrute l’ombre derrière la porte, on se surprend à tendre l’oreille comme si quelque chose rampait derrière nous. Crâne d’os mélange la terreur psychologique et la noirceur de l’humain, comme l’auteure a toujours si bien su le faire. Les vieilles légendes s’invitent dans la réalité, la mémoire qu’on croyait figée ressurgit, la vérité se dérobe, se cache, se salit. Et on tourne les pages, de plus en plus vite, en se demandant ce qui est pire : la légende ou ce que les vivants sont capables de faire pour qu’elle devienne bien réelle. Et puis, il y a ce décor : ces sous-bois un peu trop calmes, ces chemins où l’on n’entend plus que ses propres pas, ces sorcières de contes qu’on invoque à mi-voix pour expliquer ce qu’on ne veut pas voir en face. Mo Hayder maîtrise l’art de réveiller nos peurs primales : celle du noir, du bruit qui craque, de ce qu’on ne voit pas mais qu’on sent quand même. Un polar psychologique oppressant, fascinant, qui joue avec la frontière entre mythe et réalité, entre souvenir et cauchemar. Parfait pour frissonner cet été à l’ombre des arbres — à condition de ne pas entendre de pas derrière soi. Vous voilà prévenus…
rcheval
• Il y a 2 mois
Ne vous fiez pas à la 1re de couverture : pas de squelette, enfin... pas pour tout de suite. Crâne d'os est le nom donné par un village anglais à une légende locale : le fantôme façon dame blanche d'une prostituée assassinée on ne sait même plus quand... Un drame a frappé la communauté : plusieurs jeunes ont perdu la vie dans un accident de car il y a quelques années. Les personnages : - Maryam, n'est pas d'ici. Elle est discrète, superstitieuse, manque cruellement de confiance en elle, mère exemplaire de 2 enfants nés avec 19 ans d'écart. - Rorhi, son époux, menuisier, beau, loyal, doué. - Arran, leur fils aîné, informaticien, rescapé de l'accident, - Minty, leur fillette au joyeux babil, - Alex, blessée dans l'accident, policière récemment affectée au village, - Loïs, amie de Maryam, mère inconsolable d'une victime de l'accident, - Fenton, ami d'enfance de Rorhi et époux de Loïs, - les habitants du village, le parc et l'ancien arboretum, les fantômes, les légendes, les peurs irrationnelles, les chiens disparus, les lacs, les tourments de tout-un-chacun... et l'amour... Ceci est un opus posthume de Mo Hayder. Depuis Pig Island, Tokyo, Birdman... tous ses romans m'ont tenue en apnée ; ses personnages ont une épaisseur et une humanité, une fragilité qui les rendent particulièrement attachants. Elle avait le courage de proposer des fins difficiles. Elle me manque.
angloischeville
• Il y a 2 mois
#x270d MO HAYDER #x1f4ac CRÂNE D’OS #x1f3e0 LES PRESSES DE LA CITÉ #x1f4da 432 Pages #x1f4c6 2025 #x1f4c8 3/5 Un accident dramatique, des morts #x2620 , des handicapés et des survivants. Des familles amputées et des familles miraculées. Mauvaise équation dans un petit village#x1f3e0de campagne. Il va y avoir du grabuge un jour ou l’autre. L’atmosphère glauque et les nuits qui s’éternisent (comme dans tous bons films d’horreur) ont fait trembler la troutrouille #x1f630 que je suis. La légende urbaine m’a achevée et j’ai dormi avec la lumière #x1f4a1. J’ai souvent pensé à la premier scène de Scream quand Drew Barrymore allume la lumière du patio (et pourtant je lui dis à chaque fois de ne pas le faire!!) Mais heureusement pour mon cœur#x1fac0le récit est vraiment inégal. L’enquête fait un peu amateur même pour de jeunes policiers#x1f46e#x1f46e. J’ai aimé les personnages des mères mais pas ceux des enfants. Je trouve leur romance pas top, mal intégrée et l’issue superflue. La première fin, sur le lac, aurait dû être la seule. Mais bon ces petits défauts auraient pu passer si les Kardashian n’avaient pas débarqué au village!!! Nan mais allô #x260e: on essaie de poser une atmosphère country, morbide, légendes urbaines, hors du temps #x1f47b et BIM. Ça me sort complètement de l’ambiance et ça n’a aucun intérêt. Je raccroche #x1f4f4 PS: C’est dommage il paraît que cette auteure est chouette. Ce livre est édité à titre posthume 4 ans après sa mort, c’est peut être pas du #x1f4af% Mo qui sait? PPS: ah oui j’ai oublié le pauvre mari aux mœurs douteuses. Ça aussi ça aurait pu être coupé au montage. Ça m’a fait mal, sûrement moins qu’à lui et ça ne sert pas l’intrigue. PPPS: Que vous décidiez de lire ce livre ou non: méfiez-vous des tresses!! Sondage #x2b07#x2b07#x2b07 Quelle est votre légende urbaine préférée? #angleterre #londres #legendeurbaine #prostitution #deuil #accident #vengeance #traumatisme #disparition #Eastonbirt #Cotswolds #westonbirt #cranedos #mohayder #lespressesdelacite @lespressesdelacite #livreaddict #book #livre #avislecture #instabook #chroniquelitteraire #bookaddict #ilovebooks #lirecestlavie
lecturesdudimanche
• Il y a 2 mois
Mo Hayder, auteure incontournable du thriller noir… que j’ai pourtant réussi à contourner jusqu’ici ! Vous le croyez, ça ? Cependant, j’ai eu la chance de recevoir ce titre (merci à l’éditeur !) et, parallèlement, j’ai été séduite par la proposition de ce même éditeur (Presses de la cité) de rejoindre une lecture commune ouverte à tous sur Instagram. Et voilà, enfin, ma première rencontre avec Mo Hayder, alors que, pour ses nombreux fans, il s’agit de la dernière, puisque la particularité de « Crâne d’os » réside dans son statut de roman inédit publié à titre posthume en 2025, Mo Hayder étant décédée en 2021. Me voilà embarquée avec quelques comparses, à suivre un découpage assez strict et qui ne permet pas de dévorer. Au départ, c’était frustrant parce que moins de cinquante pages ne m’ont pas vraiment permis de rentrer dedans. Cependant, au bout du troisième jour, j’étais ferrée, et, dès lors, difficile de décrocher chaque jour pour respecter les arrêts ! (Mais les échanges avec le groupe m’ont motivée à ne pas tricher ! Merci l’équipe !) Le récit alterne entre deux points de vue : celui d’Alex, une jeune femme qui revient sur les terres de son enfance après sa formation à la police londonienne. Et Maryam, mère d’Arran, l’un des meilleurs amis d’Alex, celui avec qui elle a vécu, quelques années plus tôt, le plus gros traumatisme de sa vie : un accident de car dans lequel nombre de ses camarades ont perdu la vie. Alex elle-même y a été gravement blessée à la main. Ils ne sont que quelques survivants, et ce drame a marqué leur petit village d’Eastonbirt. Maryam, elle, n’est pas originaire du coin, mais elle y a suivi l’amour de sa vie, Rhory, et ils y coulent depuis de longues années des jours tranquilles. Un bonheur auquel seul manquait un second enfant, et celui-ci est enfin arrivé. Sauf que la grossesse de Maryam a été entachée par le drame d’Eastonbirt, à tel point que Maryam se demande s’il ne va pas falloir qu’elle paie un lourd tribut pour ce bonheur tardif au fantôme régional : Crâne d’os, cette prostituée massacrée bien longtemps avant et qui hante prétendument le village… Prétendument, vraiment ? Et c’est là qu’entre en scène le talent de l’auteure pour faire douter les lecteurs ! Sans connaître l’auteure, je n’avais pas la moindre idée d’où elle m’emmenait et j’ai adoré être perdue de la sorte ! Le charme de ce roman réside dans cette ambiance sinistre et inquiétante (oui, j’avoue que dis comme ça…). De page en page, on étouffe et l’on craint pour nos personnages, principalement pour l’un d’entre eux, mais vous n’en saurez évidemment pas plus ! Ce qui m’a bouleversée dans “Crâne d’os”, au-delà de l’enquête et de l’atmosphère, c’est ce miroir tendu par Maryam et Alex. Toutes deux se voient à travers un prisme déformé, trop sévère, presque cruel. Et puis, au détour d’un chapitre, surgit le regard des autres, tantôt tendre, tantôt admiratif, et qui vient contredire leur propre jugement. Ce décalage entre ce que l’on croit être et ce que l’on est vraiment m’a percutée en plein cœur. J’ai vraiment aimé cette dynamique poignante entre nos deux héroïnes, en résonance avec un sentiment d’infériorité qui a tendance à me titiller aussi. Mo Hayder distille la peur dans ses lignes, insufflant aux pages une ambiance lourde et étouffante au cœur d’une communauté brisée, et traumatisée par la légende urbaine qui plane comme une ombre sur les rescapés. Mais « Crâne d’os » ne se contente pas d’un simple fantôme : c’est un roman sur les cicatrices invisibles, les jugements silencieux et ce que l’on refuse de voir en soi ou autour de soi, car si nous sommes trop critiques envers nous-mêmes, nous sommes parfois trop indulgents avec d’autres ! En refermant ce roman, j’ai eu cette sensation rare d’avoir découvert un talent immense au moment même où il nous faisait ses adieux. Une découverte pour moi, un au revoir pour beaucoup. Je mesure donc ma chance d’avoir encore d’autres de ses titres à explorer…
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
-
- EAN
- 9782258211568
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- Collection ou Série
- Presses de la Cité NOIR
-
- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 432
-
- Dimensions
- 212 x 143 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
22,90 € Grand format 432 pages