Danser sous la pluie : Le livre de Pauline Bilisari, Camille Bilisari
je dépose tout ici
je dépose mes larmes
ma colère, mon pardon
tout ce qui me pèse
j'ignore si ce livre
ouvrira les paroles
j'ignore même
si je souhaite qu'il le fasse
mais il est là
il prend du temps
il me déchire
et il est doux aussi
il répare, il apaise
je le sens déjà
Grâce à sa poésie hautement intime, on suit Pauline Bilisari sous les averses de la vie, plus ou moins violentes, parfois orageuses, mais avec la perspective de la douceur qui arrive. Elle nous entraîne dans un pas de deux qui explore le deuil, les désillusions, l'envie de vivre qui quelquefois vacille, mais aussi l'enfance et la sérénité retrouvée. Une danse sous la pluie, entre fêlures et reconstruction.
De (auteur) : Pauline Bilisari
Illustré par : Camille Bilisari
Expérience de lecture
Avis Babelio
Lesperanza
• Il y a 3 mois
Il m’est toujours difficile de chroniquer les œuvres de Pauline pour être honnête, car je ne sais jamais vraiment trouver les mots adéquats. Je sais que quoi que je dise, je n’arriverai jamais à rendre justice à ce que je ressens pendant la lecture de ses ouvrages. Ses écrits me touchent, c’est tout. C’est un fait. Comme je l’ai déjà dit dans d’autres avis, je ne connais pratiquement rien à la poésie, ce n’est vraiment pas mon genre de prédilection. Ceci dit, j’ai toujours aimé les mots qui percutent. Les phrases qui font écho en moi. Le talent de certaines personnes pour réussir à exprimer en quelques mots des sentiments que je n’avais jamais réussi à décrire. Déjà pré-ado, j’aimais trainer sur Pinterest pour enregistrer des citations que j’aimais, et dès que j’ai commencé à être sur Babelio (sept ans déjà!!!), j’ai adoré le concept de pouvoir y laisser des souvenirs de citations de mes lectures. Bref, j’ai toujours été fascinée par les mots et par le pouvoir qu’ils pouvaient avoir selon la façon dont ils étaient utilisés. Toujours est-il qu’à l’origine, je ne suis pas du tout une personne attirée par la poésie, qu’elle soit classique ou contemporaine. Et puis j’ai découvert les écrits de Pauline sur les réseaux sociaux en 2021. J’ai eu un coup de cœur indéniable pour son premier recueil, Ça ira, puis pour tous ceux qui ont suivi. (Et d’ailleurs, maintenant, je me suis un peu mise à « collectionner » des recueils de poésie contemporaine, abordant des thématiques surtout centrées sur la santé mentale, et J’ADORE chacune des découvertes que je fais!) En tout cas, j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir et d’émotions la plume de Pauline. C’est encore une fois un ouvrage évidemment extrêmement personnel, vulnérable, touchant et rempli de sensibilité. Même si je ne peux m’identifier à tout, rien ne m’est indifférent dans ce qu’elle évoque à travers ces pages. Et je retrouve toujours un bon nombre de passages qui me parlent tout particulièrement, à mon moi intérieur qui, malgré sa chance inestimable dans la vie, se bat depuis des années contre ses insécurités et ses problèmes de santé mentale. J’ai versé quelques larmes durant cette lecture. Je ne les ai pas forcément vu venir mais elles sont arrivées naturellement, comme si mon corps manifestait un quelque chose que je n’avais pas encore « process » totalement dans ma tête à la lecture de ces mots. C’est assez indescriptible, mais bon. Je suis peut-être complètement à côté de la plaque, mais en lisant Danser sous la pluie, ça m’a un peu fait penser à la plume de Julie Bourges. (Qui n’est pas une autrice mais que je suis sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses années désormais et qui a toujours eu cette capacité à m’émouvoir, notamment avec les textes qu’elle pouvait écrire sous certains de ses posts instagram. À une période, elle en écrivait beaucoup, et je les lisais tous. Ça m’arrivait même d’en enregistrer certains.) Dans le sens où, je ne sais pas, peut-être dans l’esprit qui s’en dégage, l’idée de résilience, de vie, de rapport à soi, à son corps, de force et de rage de vivre ? Elles n’ont pourtant pas forcément vécu les mêmes choses, et mon intention n’est pas du tout de les comparer, mais disons que j’y ai plusieurs fois pensé au cours de ma lecture. Est-ce que c’était pertinent ou pas de le souligner, je ne sais pas. :’) Enfin bon. Je ne sais plus à quel point Pauline était suivie à l’époque où j’ai découvert ses écrits, mais j’ai l’impression dernièrement qu’elle gagne de plus en plus de ‘succès’, si je puis dire, et cela me fait trop, trop plaisir. Elle mérite vraiment cette reconnaissance. (Et il n’y a qu’à voir la moyenne de notes babelio sur toutes ces œuvres! Elles sont excellentes!) Je sais que Pauline tu liras sûrement ceci, alors je voulais te dire, encore merci pour tes mots et ce recueil. Sincèrement. #9825;
labiblidevanille
• Il y a 4 mois
Dans ce roman, Pauline évoque des sujets complexes dont le deuil par exemple. Mais elle ne nous partage pas que des maux, sa plume transmets également de l’espoir, du courage. Pauline sait trouver les mots justes, ceux qui nous parlent, ceux qui nous touchent. Ceux qui peuvent nous aider à danser sous pluie. Ma chronique est courte c’est vrai, mais je pense que c’est un titre qui ne se dévoile pas, dont on ne parlerait pas assez bien. Il ne se lit pas, il se vit.
Lolatanev
• Il y a 5 mois
C’est le moment où je dois essayer de retranscrire au mieux combien ce recueil compte pour moi, combien il m’a émue. Et c’est bien la première fois que je ressens le sentiment de me confier. A l’école, j’étais cette fille qui avait la larme facile, qui était gauche et maladroite, qui avait peur de s’exprimer sous peine de se voir moquer par d’autres. J’étais celle qui ne courait pas droit, qui était bizarre, qui lisait tout le temps, qui était seule. Ça n’a pas toujours été comme ça et je ne me considère nullement comme fille à plaindre. Simplement, ma confiance en moi était si pauvre que le moindre regard était forcément une agression et chaque mot, une insulte. Je n’en dirai pas beaucoup plus si ce n’est que Pauline a réveillé cet enfant en moi, qui dormait là, qui avait peur de tout et s’échappait du monde. Elle l’a cajolé, lui a dit des mots d’amour, des mots qui pansent, des mots qui soignent, qui réparent. Il n’y a qu’elle qui puisse produire cet effet thérapeutique à travers ses écrits pourtant si intimes qui parlent à tous et les dessins de sa sœur Camille qui deviennent si universels à la lumière de ce qu’ils disent de nous. Je vous invite, je crois même que je vous ordonne de lire ce recueil qui est bien plus qu’un livre : c’est une expérience, et elle est à vivre avec le cœur bien accroché car il pourrait flancher mais l’écriture de Pauline agit comme un remède, alors ne vous inquiétez guère. Merci Pauline de m’avoir réconciliée avec moi-même
read_searcher
• Il y a 5 mois
#x2614 : Parfois, les simples mots de notre langue française, sont insuffisants pour décrire le ressenti après une lecture. Lis ce livre et tu comprendras #x1faf6 Accompagnée par les dessins de @camille.se.livre, Pauline écrit ici, de la plus belle des poésies : les tempêtes, les pluies, les orages que nous pouvons être amené à traverser. Un recueil qui fend l'âme. Mais qui menera ou au moins aidera, à la guérison de celle-ci. L'autrice raconte qu'à travers les maux, il y a toujours une éclaircie, un rayon de soleil qui peut transpercer les nuages. Le chemin est long, parfois, mais la lumière revient, toujours. Il suffit de ne plus avoir peur de danser sous la pluie. Les larmes sont de celles qui nous construisent
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Poésie & Chanson
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- EAN
- 9782221276556
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 208
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- Dimensions
- 202 x 142 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
15,00 € Grand format 208 pages