Dune - Tome 1 : Le livre de Frank Herbert

J'ai apprécié lire le roman "Dune" de Frank Herbert, car, n'ayant pas vu les films,l'histoire de cette saga m'interesssait. Cependant, j'ai éprouvé des difficultées à rentrer dans le livre. En effet, l'histoire, de mon point de vue, ne commence à être réellement intéressante que à partir de la moitié du livre, lorsque les protagonistes débarquent sur Arrakis. De plus, certains éléments sont compliqués à comprendre, comme notamment comment marche le pouvoir des Bene Gesserit. Egalement, des éléments scenaristiquesnous sont proposés mais il nous est impossible a comprendre, car ils sont probablement détaillés dans les autres livres. De plus, l'auteur a un style d'écriture spécial, et mis à coté de tout ce dont j'ai enoncé auparavant ,cela rend le livre peut attractif pour ceux qui ne s'interesses pas au livre. Cependant , je ne nie pas la prouessse de Frank Herbert , car la trilogie de Dune, qui a traversée les générations, est un des plus gros chef d'oeuvre de la littérature; c'est juste que je n'ai pas trouvé en ce livre ce à quoi je m'attendais.

DUNE !!!! Bon, si vous cherchez une critique objective et constructive, passez votre chemin. Ici, vous n'aurez que l'avis d'un fan ! Mon dieu ce que j'aime cet univers et ses personnages. C'est une histoire qui vous emmène quelque part, voyez vous ? Ce genre de livre ou même les choses qui n'ont pas de description finissent par avoir une esthétique très précise dans votre esprit. Car vous êtes immergé à l'intérieur ! Mais ce que je retiendrai le plus, ce sont les réflexions philosophiques et même mystiques de la série. Je tiens à exprimer tout mon amour pour les personnages de Leto II du tome 3 et 4 ainsi qu'à Paul qui font partie de ces figures de fiction qui sont devenues réelles dans mon cœur et qui continuent d'exister à travers certaines de mes réflexions et visions du monde. Merci Frank Herbert !

Un livre immense, même s'il il m’a un peu dérouté au début. Il faut insister. On se perd dans les intrigues politiques, les noms bizares, les prophéties, et pourtant… quelque chose finit par nous happer. La planète Arrakis est bien vivante. Et tout cet univers est cohérent. Herbert parle de pouvoir, d’écologie, de religion, mais sans jamais imposer une morale claire — c’est ce flou qui intrigue et qui m'a plu. On en ressort un peu étourdi, impressionné. Si on a aimé le film de Villeneuve, ce qui est mon cas, il faut lire le livre : revenir à la source. Là où le cinéma montre le souffle du désert, le livre explore les pensées, la foi, le pouvoir. Le film est un mirage splendide, une sublimation des surfaces, du sable, des matières ; Dune le roman, c'est la révélation sous ce sable.

Bizarrement, ma première rencontre avec l’œuvre de Frank Herbert aura été indirecte, c’est-à-dire par l’intermédiaire de jeux vidéo. Nous sommes au milieu des années 90, je suis adolescent et passe des heures sur mon Amiga à jouer à Dune 2 puis Dune 1. Ce dernier reprenant, en partie, la trame du récit dans un jeu d’aventure où je joue le personnage de Paul Atreïdes… A cette époque, j’étais plongé dans l’œuvre d’Arthur C. Clarke et n’est finalement pas eu le livre original entre les mains. Cette erreur sera rattrapée, 15 ans plus tard, où finalement, j’ai découvert les deux premiers tomes dans un marché aux puces. Une immersion dans une œuvre majuscule, éditée au milieu des années 60 et qui n’a (presque) pas pris une ride : un wordlbuilding très complet et une narration prenante. Bien sûr les traits distinctifs des « maisons » sont parfois très appuyés mais sans doute moins que dans les films. A ce titre, j’avais réussi à passer à côté de l’œuvre controversée de David Lynch, certainement une bonne chose avec le recul. L’auteur réussit à faire un récit parfaitement équilibré entre les scènes d’actions et méditatives, les enjeux politiques, religieux et environnementaux. Une certaine fascination pour la culture du « désert », certainement inspirée par les peuples Touaregs. L’œuvre est d’une grande richesse mais prend aussi le temps de développer toute une spiritualité, une quête de soi, recherche intérieure du personnage principal qui au fil des pages évoluera vers son pendant Muad’Dib… Si l’œuvre de Frank Herbert bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle visibilité grâce aux films de Denis Villeneuve, elle ne doit rien au hasard et rend finalement un hommage mérité à cet écrivain visionnaire.