Dune - Tome 3 Les enfants de Dune - Collector : Le livre de Frank Herbert

L'empire est malade car il est orphelin de son Dieu... Paul Atréides a été avalé par le désert et laisse derrière lui ses jumeaux Leto II et Ghanima, sa mère exilée sur une planète prison, sa sœur Alia, et sa Dune. Cette dernière a entamée une mutation écologique qui la tue à petit feu... enfin, à petites eaux. Le désert est menacé ; les Fremens sont divisés ; les complots couvent par l'intermédiaire de la Guilde et de la maison Corrino (celle de l'empereur vaincu) ; et surtout, l'Épice est en péril. Le précieux Mélange, qui dépend des Vers des Sables, est l'objet de convoitises qui visent à la dupliquer sur d'autres planètes. Alia, régente de l'empire, se referme sur ses visions, jusqu'à l'obsession, jusqu'à la possession et ne peut rien contre la déliquescence de l'héritage politique et religieux de son frère. Les enfants/jumeaux de Dune, sont livrés au sort cruel d'une vie qui ne va pas les épargner. Mais eux aussi sont des Atréides, et ne sont pas dénués de certaines facultés héritées de leurs parents. Entre adjuvants et opposants (Stilgar, Dame Jessica leur grand-mère, Duncan, Gurney, Alia...), ils vont devoir sauver leur vie mais aussi  Arrakis, leur planète désormais hantée par un Prophète mystérieux aux orbites creuses... Une lecture qui nous replonge dans l'univers originel de Dune. Donc dans le plaisir de retrouver un monde qui veut renouer avec sa dimension primale et sauvage. On peut quand même déplorer beaucoup de verbiage à caractère pseudo ésoterico-philosophique dans lequel le lecteur est souvent pris au piège pendant de nombreuses pages, s'ennuyant parfois dans les méandres des pensées ressassantes des personnages.

L'empire est malade car il est orphelin de son Dieu... Paul Atréides a été avalé par le désert et laisse derrière lui ses jumeaux Leto II et Ghanima, sa mère exilée sur une planète prison, sa sœur Alia, et sa Dune. Cette dernière a entamée une mutation écologique qui la tue à petit feu... enfin, à petites eaux. Le désert est menacé ; les Fremens sont divisés ; les complots couvent par l'intermédiaire de la Guilde et de la maison Corrino (celle de l'empereur vaincu) ; et surtout, l'Épice est en péril. Le précieux Mélange, qui dépend des Vers des Sables, est l'objet de convoitises qui visent à la dupliquer sur d'autres planètes. Alia, régente de l'empire, se referme sur ses visions, jusqu'à l'obsession, jusqu'à la possession et ne peut rien contre la déliquescence de l'héritage politique et religieux de son frère. Les enfants/jumeaux de Dune, sont livrés au sort cruel d'une vie qui ne va pas les épargner. Mais eux aussi sont des Atréides, et ne sont pas dénués de certaines facultés héritées de leurs parents. Entre adjuvants et opposants (Stilgar, Dame Jessica leur grand-mère, Duncan, Gurney, Alia...), ils vont devoir sauver leur vie mais aussi  Arrakis, leur planète désormais hantée par un Prophète mystérieux aux orbites creuses... Une lecture qui nous replonge dans l'univers originel de Dune. Donc dans le plaisir de retrouver un monde qui veut renouer avec sa dimension primale et sauvage. On peut quand même déplorer beaucoup de verbiage à caractère pseudo ésoterico-philosophique dans lequel le lecteur est souvent pris au piège pendant de nombreuses pages, s'ennuyant parfois dans les méandres des pensées ressassantes des personnages.

Après un deuxième tome déjà très axé sur la politique et la philosophie, Les Enfants de Dune pousse encore plus loin cette approche, au point de laisser l’action presque totalement en arrière-plan. Si l’univers et les thèmes restent fascinants, j’ai trouvé cette lecture plus difficile et moins engageante que les précédentes. Un récit dense et très politique Là où le premier tome équilibré habilement action, mysticisme et enjeux politiques, ce troisième volume se concentre presque exclusivement sur les intrigues de pouvoir. Entre complots, manipulations et réflexions sur la destinée, l’intrigue avance lentement et demande une attention constante pour bien suivre tous les jeux d’influence entre les différents camps. Des personnages moins marquants Paul Atréides laissait une empreinte puissante sur les tomes précédents, et ici, l’histoire se focalise principalement sur ses enfants, Leto et Ghanima. Si leurs arcs sont intéressants, j’ai eu plus de mal à m’attacher à eux de la même manière. Leurs enjeux sont bien construits, mais l’aspect très politique du récit prend tellement le dessus qu’il écrase parfois leur développement personnel. Une lecture exigeante, parfois laborieuse Même si l’univers de Frank Herbert reste fascinant, ce tome demande une concentration encore plus grande que les précédents. Le rythme est lent, les dialogues philosophiques omniprésents, et certains passages semblent s’étirer sans réelle avancée narrative. J’ai donc moins apprécié ce tome, qui manque de la puissance et de l’immersion du premier. En conclusion Les Enfants de Dune est un tome très politique et intellectuel, qui approfondit encore les réflexions de la saga mais au détriment de l’action et du dynamisme. Si l’univers reste magistral, cette lecture m’a semblé plus lourde et moins captivante que les précédentes. Un tome intéressant mais qui, pour moi, marque un tournant plus difficile dans la saga.

Après un deuxième tome déjà très axé sur la politique et la philosophie, Les Enfants de Dune pousse encore plus loin cette approche, au point de laisser l’action presque totalement en arrière-plan. Si l’univers et les thèmes restent fascinants, j’ai trouvé cette lecture plus difficile et moins engageante que les précédentes. Un récit dense et très politique Là où le premier tome équilibré habilement action, mysticisme et enjeux politiques, ce troisième volume se concentre presque exclusivement sur les intrigues de pouvoir. Entre complots, manipulations et réflexions sur la destinée, l’intrigue avance lentement et demande une attention constante pour bien suivre tous les jeux d’influence entre les différents camps. Des personnages moins marquants Paul Atréides laissait une empreinte puissante sur les tomes précédents, et ici, l’histoire se focalise principalement sur ses enfants, Leto et Ghanima. Si leurs arcs sont intéressants, j’ai eu plus de mal à m’attacher à eux de la même manière. Leurs enjeux sont bien construits, mais l’aspect très politique du récit prend tellement le dessus qu’il écrase parfois leur développement personnel. Une lecture exigeante, parfois laborieuse Même si l’univers de Frank Herbert reste fascinant, ce tome demande une concentration encore plus grande que les précédents. Le rythme est lent, les dialogues philosophiques omniprésents, et certains passages semblent s’étirer sans réelle avancée narrative. J’ai donc moins apprécié ce tome, qui manque de la puissance et de l’immersion du premier. En conclusion Les Enfants de Dune est un tome très politique et intellectuel, qui approfondit encore les réflexions de la saga mais au détriment de l’action et du dynamisme. Si l’univers reste magistral, cette lecture m’a semblé plus lourde et moins captivante que les précédentes. Un tome intéressant mais qui, pour moi, marque un tournant plus difficile dans la saga.