J'ai dû rêver trop fort : Le livre de Michel Bussi

Avis mitigé. Un rythme sympathique mais j'ai eu du mal à y croire. Troisième roman de Bussi pour moi et je reste sur ma faim. Peut-être n'était-ce pas le bon. Trop de coïncidences, Trop invraisemblable. Je me fais la promesse d'en tenter un autre pour me forger un vrai avis.

Titre emprunté à Alain Bashung dans sa chanson "Vertige de l'amour". Et effectivement dans ce roman on tombe bien dans les vertiges de l'amour. Qu'est-ce qu'on pourrait demander par amour ? et qu'est-ce que la personne pourrait nous donner par amour ? Au détriment de qui ? d'autres personnes qui n'ont rien demandé. C'est tout l'intérêt du livre. Le dénouement est très inattendu et énorme.

Ce livre prends aux tripes du lecteur dès les premières pages; une histoire d’amour hors normes, qui dépassent de loin ce qu’on peut imaginer et nous fait ressentir une émotion inconnue jusqu’alors: d’une puissance indéfinissable, d’une passion, d’une dévotion que peut de gens connaîtront…

Un roman qui invite au voyage. Une histoire à double temporalité où l'on navigue dans le passé afin de mieux cerner le présent et ses coïncidences qui ravivent des souvenirs cachés. Le romancier maîtrise les codes. Rebondissement au bon moment, puis, mise dans l'attente de l'action afin d'aiguiser le besoin du lecteur de savoir le pourquoi du comment. À défaut de m'attacher aux personnages, c'est le style de l'écriture qui a retenu mon attention. D'ailleurs, celui-ci, par son côté romantique diffère de ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent. Malgré une idée intéressante ce roman n'entre pas dans le tiercé de mes préférés de l'auteur.