Kaleb - tome 1 : Le livre de Myra Eljundir
C'est si bon d'être mauvais...
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler.
Il vous connaît mieux que vous-mêmes.
Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer.
À la folie.
À la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé.
Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise.
Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule...
Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
De (auteur) : Myra Eljundir
Expérience de lecture
Avis Babelio
MaelineexBooks
• Il y a 12 ans
Un des derniers romans de la Collection R qui était très attendu par la blogosphère comme tout bon roman de la Collection. Après de nombreuses hésitations, j’ai enfin décidé de me lancer dans sa lecture pour découvrir enfin ce roman tant attendu. C’est avec difficulté aujourd’hui que j’essaie de rédiger sa chronique sans vraiment savoir pourquoi… On plonge dans l’univers de Kaleb Helguson, un jeune homme de 19 ans dont la mère est morte. Depuis la naissance de Kaleb, son père, Franck Astier se déplace de pays en pays pour protéger son fils mais depuis quelques années, il a décidé de rester en France, pays que Kaleb n’apprécie pas particulièrement. Bientôt, il découvre l’existence des « EDV », les « Enfants Du Volcan » et tout s’enchaîne à vitesse grand V. Le roman est centré sur le personnage de Kaleb et donc, on ne peut pas vraiment découvrir des personnages secondaires. Enfin, si, il y a d’autres personnages mais ils ne sont pas assez « approfondis » pour les considérer comme des personnages secondaires. Enfin, bref… J’ai trouvé le personnage de Kaleb très mystérieux mais aussi très curieux. Le fait qu’il veuille marcher sur les traces de sa mère afin d’en savoir plus sur son don mais aussi sur son origine et peut-être retrouver sa mère qu’il ne croit pas morte m’a particulièrement touché parce qu’il ne croit pas à tout ce qu’on lui raconte mais préféré se forger sa propre opinion pour conclure lui-même que sa mère est morte… En conclusion, j’ai bien aimé ce livre qui fait bien ressentir ce que le personnage vit mais j’espère y voir plus d’action dans la saison 2. Je vous conseille donc de le lire pour pouvoir vivre le prochain tome qui va sans aucun doute être meilleur que le premier !
reveline
• Il y a 12 ans
Rien de moins qu’un coup de cœur pour ce roman jeunesse hors normes, novateur et délicieusement subversif. Un régal ! L’un des romans les plus originaux, enthousiasmants et ambitieux que j’ai lu au rayon jeunesse fantastique depuis un moment. En fait, j’ai rarement lu des romans jeunesse aussi passionnants et renversants. Avec ce roman vous ne saurez jamais sur quel pied danser… c’est un numéro d’équilibrisme sans cesse renouvelé entre le bien et le mal qui s’effectue sous nos yeux et où l’auteure joue avec notre bonne conscience, nos limites et les valeurs morales que nous tenons pour acquises et qui sont ici délibérément remises en question à chaque chapitre. Le lecteur est pris dans des montagnes russes émotionnelles, tantôt touché par Kaleb, parfois agacé ou révulsé, souvent mal à l’aise, surpris, bluffé … Il faut dire que la mythologie fantastique du roman est follement originale, puisant sa source dans le folklore islandais autant que dans l’histoire européenne ou le chamanisme… Le rythme est haletant de bout en bout, le suspense va crescendo et le lecteur va de rebondissements en révélations. L’identification aux personnages est certes difficile voire impossible. Mais Kaleb est un antihéros génialement construit qui ne peut laisser de marbre. C’est si rare de voir un personnage principal aussi torturé dans un roman ! Je fais le tour des critiques récurrentes sur Kaleb et je vous donne mon sentiment : Violent ? Surtout psychologiquement, quelques scènes sont dures à lire…mais rien de pervers ou de gore. Misogyne ? A mes yeux, pas vraiment, en tout cas moins que la plupart des romances paranormales qui m’insupportent tant où l’héroïne est une pauvre petite chose fragile qui a besoin d’un gros mâle musclé pour la protéger ou qui devient un objet sexuel pour un vampire (ou autre) ou qui saute dans le lit de tout ce qui porte un pantalon… Vulgaire ? Que nenni. Encore une fois, bien moins que la plupart des livres de bit-lit sur le marché actuel où vulgarité gratuite et sexe à gogo peinent parfois à masquer la minceur de l’intrigue. Le style de l’auteure est brut, parfois cru, mais rarement vulgaire ou obscène. Dérangeant ? Oh que oui ! Et c’est ce qui est remarquable dans ce roman délicieusement décomplexé qui sait s’affranchir à merveille du politiquement correct et des bons sentiments. Le récit s’épanouit en toute liberté sans concessions à la morale et se fait le reflet de notre société ou violence et méchanceté gratuite règnent en maitresses. Les idéalistes vont détester ce roman… J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce très bon roman, selon moi, injustement décrié. Ne vous arrêtez pas aux critiques négatives et faites vous votre propre opinion. Ne focalisez pas sur la personnalité bordeline du héros, où l’amoralité du propos, on ne peut pas toujours lire des oeuvres en accord avec nos propres valeurs morales, n’est-ce-pas ? On a parfois besoin d’être un peu bousculé et ce roman le fait à merveille. Donc ne passez à côté d’une intrigue formidable et innovante. Je ne peux pas vous promettre que vous allez aimer ce livre à coup sûr car ce ne sera peut-être pas le cas, c’est typiquement le genre de roman qu’on adore ou qu’on déteste mais je suis certaine en tout cas que Kaleb ne vous laissera pas indifférent.
FadaOfBooks
• Il y a 12 ans
J'adore avoir des lectures comme celle-ci qui abordent des sujets encore jamais exploité, qui plus est aussi intéressant et captivant que l'empathie ! Je me suis plongée dans ma lecture à la découverte de cet étrange don dont je n'avais jamais cherché à savoir les caractéristiques exactes auparavant. J'avais beaucoup d'espérances sur ce livre qui faisait tellement parler de lui avant même sa sortie. Mais quand j'ai vu les premiers avis mitigés mon enthousiasme est un peu retombé. Je me suis donc attaquée à ma lecture sans aucune attente particulière et je l'ai apprécié à sa juste valeur. J'ai eu quelques petites déceptions mais l'ensemble de la lecture m'a beaucoup plu ! Kaleb Hellgusson se découvre un don d'empathe à l'âge de 19 ans. Il ressent les émotions des autres et peut les contrôler. Son don ne fait qu'évoluer crescendo les semaines suivant son apparition. Le jeune homme est perdu et ne comprend pas tout ce qui lui arrive. Il va alors entreprendre des recherches du côté de sa branche maternelle et découvrir qu'il est EVD (enfant du volcan). Mais le danger rôde autour de Kaleb. En effet, une société secrète l'observe dans ses moindres mouvements, prête à intervenir si Kaleb tend du mauvais côté...car le plus grand danger pour Kaleb, c'est tout simplement lui-même. Beaucoup d'aspects de Kaleb font de ce roman une œuvre originale. Le tout premier que je me dois de mentionner est le héros de cette histoire, Kaleb, qui est tout le contraire de ce qu'on peut avoir l'habitude de rencontrer dans des romans. Il est loin d'être gentil, l'auteure nous offre là un réel anti-héros. De par ce fait je ne me suis vraiment pas attachée à lui. On assiste à sa descente aux enfers dont il ne peut plus rien pour changer la destination. En effet, même si Kaleb découvre que les sentiments positifs peuvent être bénéfiques pour lui, sa route a déjà pris le chemin du mal... Le jeune homme est difficile a cerné et est très contradictoire. Je l'ai senti confus, perdu. C'est surtout dans les premières parties du bouquin que l'on suit Kaleb et au bout d'un moment l'histoire tourne en rond et j'ai commencé à décrocher, ne ressentant aucune affection pour ce personnage. Mais c'est à ce moment là que la mythologie a commencé à prendre de l'ampleur et je me suis vite replongée dans le récit. On découvre d'autres personnages au fil des pages tous aussi intrigants les uns que les autres et on se pose pas mal de questions auxquelles l'auteure apporte des réponses au compte-gouttes, ce qui augmente l'addictivité du roman ! Un personnage a particulièrement retenu mon attention., c'est celui de l'assistante du colonel. Cette dernière et ce dernier sont deux personnages qui travaillent dans la société secrète qui tracte Kaleb et les EVD en général pour le « bien » de l'humanité, le colonel étant bien évidement le chef de cette société. Je reviens donc sur ce personnage qui a éveillé ma curiosité. Seul personnage auquel je me suis attachée et dont la passé m'a troublé. J'ai bien aimé la suivre et découvrir qui elle était, ce qu'elle était. Si j'en dis plus je vais spoiler ceux qui n'ont pas encore lu ce roman, mais sachez seulement que cette assistante est quelqu'un de très intéressant et très charismatique. Le colonel quant à lui est quelqu'un d'encore plus terrifiant que Kaleb. C'est lui qui m'a vraiment fait peur dans ce roman. Lui et ses attentions prétendues bonnes pour l'humanité mais dont les manières de procédés sont des plus abjectes qu'il soit ! Il est exécrable et profondément méchant. Dès ma première rencontre avec lui une image s'est imposée dans ma tête. Je fais rarement le rapprochement entre un personnage de roman et un de film mais là cela s'est imposé à moi sans que je recherche particulièrement une tête à mettre sur le colonel. Vous connaissez le fameux film Avatar de James Cameron ? Dans ce film il y a également un colonel, le colonel Miles Quaritch, et bien c'est la tête ce dernier que je me suis représentée pour le chef du réseau Sentinel. Quelqu'un de déterminé que rien arrête, qui est prêt à tout sacrifier pour parvenir à ses fins et qui n'éprouve aucun sentiment. Je vais revenir un peu sur Kaleb car il me reste une chose à dire. Le jeune homme entretient une relation avec une jeune fille, Lucille. Monsieur est beau, ténébreux, sexy et il fait bien sûr craquer la gente féminine. Cette Lucille n'y échappe pas. Je n'ai pas du tout apprécié ce personnage que je trouvais un peu inutile, enfin non il était utile mais seulement pour servir l'intrigue. La relation de Lucille et Kaleb était extrêmement dérangeante. C'est par ce côté là que j'ai commencé à vraiment détester Kaleb, il l'a charmait pour encore mieux la rejeter par la suite et cela, un bon nombre de fois dans le roman ! Ce que j'ai particulièrement apprécié dans le roman c'est toute la mythologie mise en place autour des enfants du volcan. Kaleb n'est pas la seul dans le monde à avoir un don et nous faisons la connaissance d'autres personnages ayant chacun une particularité. Cette mythologie est originale, intéressante et très prenante. L'auteure nous explique l'origine des EVD à travers l'histoire de jumeaux du XVII siècle, c'était saisissant et intrigant : j'ai adoré ! Les rebondissements et les révélations que ce soit au niveau des personnages ou de la mythologie sont aussi surprenants les uns que les autres, je n'ai vraiment rien vu venir ! J'ai vraiment apprécié me faire surprendre comme cela, ça fait plaisir de voir un travail aussi riche et aussi bien travaillé. Ce roman est complètement atypique ! Myra Eljundir a une écriture originale. Les phrases courtes et dynamiques augmentent l’intensité du roman dans les moments les plus critiques. Bien que par certains passages je décrochais un peu (les moments avec Kaleb), les pages se tournaient quand même très rapidement ! L'ambiance est noire, saisissante, oppressante et angoissante. L'histoire nous prend aux tripes. Les émotions sont beaucoup présentes dans le livre, surtout celles liées au mal, laissant peu de place malheureusement aux descriptions des lieux où se trouvent les personnages. On s'imagine parfaitement bien dans leur tête, torturé, perdu, confus. Mais en revanche les lieux où ils évoluent restent dans le vague. J'ai bien apprécié la narration omnisciente dans le roman qui nous permet de suivre plusieurs personnes et de ne pas rester toujours à Kaleb, ce qui m'aurait très vite lassé je pense... Pour conclure sur ce roman je dirais que je ne l'ai pas détesté mais que je ne l'ai pas non plus adoré. Kaleb est un roman à part, qui change beaucoup de l'ordinaire et je suis bien contente de l'avoir lu et d'en avoir fait mon propre opinion. J'ai vraiment apprécié plonger dans cet univers. Je suis intriguée par ce que va devenir le personnage de Kaleb, parce qu'aussi paradoxal que cela puisse paraître je suis impatiente de le retrouver ! La frontière entre le bien et le mal est très mince alors pourquoi ne pas espérer un retournement de situation ?
Pommesucre
• Il y a 12 ans
Ce livre ne me laisse pas indifférente pourtant comme dit plus haut, je ne peux me prononcer quant à l'appréciation du livre ! Il est des choses que j'ai apprécié, d'autre détesté. En lisant la quatrième de couverture, j'avoue que je me suis attendue à autre chose sans pour autant vous dire exactement à quoi je m'attendais. C'est assez paradoxal, car ce livre est vraiment malsain. On se prend parfois à encourager Kaleb et à d'autres moment on rêve de pouvoir le voir se faire attraper ! L'histoire, en elle même, commence sur des chapeaux de roues : Kaleb perd le contrôle de ses émotions laissant la colère prendre le pas. Se laissant emporter par la colère, la violence dont il fait preuve est assez impressionnante. Ca perturbe Kaleb également qui commencera à se poser de sérieuses questions. La ligne directrice du roman est sans aucun doute l'émotion dans le meilleur comme dans ses travers. On oscille entre compréhension et dégoût, on est prisonniers de nos propres ressentiments. Au gré des personnages, on se retrouve à éprouver la même détresse, à avoir le sentiment d'être poursuivis et surtout à détester l'auteur de nous laisser avec une fin pareille. A jouer avec les sentiments des lecteurs, l'auteur se fait avoir à son propre jeu. La mystérieuse Myra Eljundir nous offre un florilège de personnages aussi détestables qu'attachants. Que ce soit Kaleb qui se retrouve livré à lui même,à ses sentiments et à son empathie qui amplifie tout à l'extrême. J'ai eu de la compassion pour lui. Car bien qu'à certains moments il est carrément détestable, à d'autres je me suis reconnue en lui (surtout quand ses colères s'amplifient), car comme pour lui l'isolement est parfois pour moi le meilleur de moyen de remettre ma pendule à l'heure. A d'autres moment on prend notre pied à le haïr ... Un jeune homme perdu, sans limite et qui ne connaît pas grand chose à l'étendue de ses pouvoirs. Attachant sans l'être, voilà tout le paradoxe du livre. Il est d'autres personnages qui sont sortis du lot, notamment le colonel et son assistante qui nous cachent bien des choses et qui devraient tenir un grand rôle dans le deuxième tome qui se nommera Abigaïl (l'assistante du colonel). Abigaïl m'a fortement intriguée car elle n'a connaissance de rien à propos de sa véritable nature, seul le colonel en a connaissance. Loin d'être son assistante, le colonel voit en elle plus un outil qu'autre chose et a un dessein tout tracé pour elle. Si je devais donner la palme du personnage le plus détestable ce serait sans conteste le colonel qui remporterait cet oscar ... Myra a fait de ses personnages des êtres malveillants et sans scrupules (ou si peu) des victimes de leur nature et des victimes des autres personnages. Tout est lié ... et on peut s'attendre à des révélations fracassantes sur ce petit monde dans les prochains tomes ! Une complexité qui me force à me mettre une bride et à ne pas tout raconter pour ne pas vous gâcher la découverte de ce livre qui n'a rien de commun. Ce livre, bien qu'il soit classé dans la littérature "jeunes adultes", est loin d'être accessible aux plus sensibles et aux moins de 15 ans. Certaines scènes sont assez "trash" et ce livre je le classerais plus facilement dans la litté adulte. Une plume aussi sadique et violente que certains personnages. Ce livre plaira autant aux filles qu'aux garçons, faisant de ce livre LE livre unisexe de la collection (si, si). Il plaira d'ailleurs plus facilement aux garçons. Un livre qui se laisse lire et qui est agréable à la lecture, mais qui sans aucun doute, dérangera les moins sensible d'entre nous.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
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- EAN
- 9782221126820
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- Collection ou Série
- Collection R
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- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 456
-
- Dimensions
- 216 x 137 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
18,00 € Grand format 456 pages