Kaleb - tome 1 : Le livre de Myra Eljundir

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Robert Laffont

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C'est si bon d'être mauvais...
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler.
Il vous connaît mieux que vous-mêmes.
Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer.
À la folie.
À la mort.

Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé.
Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise.
Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule...
Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

De (auteur) : Myra Eljundir

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Expérience de lecture

Avis Babelio

InMyBookWorld

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

Ce livre m'a intrigué dès le début, je voulais le lire et grâce aux éditions Robert Lafont que je remercie, c'est fait :) Et puis, j'ai vu quelques avis négatifs sur le net et j'ai eu d'autant plus envie de le découvrir et j'ai bien fait ! Comme quoi, il ne faut pas s'arrêter à quelques avis négatifs, car ce qui déplaira à certains, pourrait tout à fait vous plaire. Ce fut le cas ici, en tout cas pour moi. Kaleb est le bad boy qu'on aime toutes. Jeans noirs, t-shirt blanc, perfecto, lunettes noires, grand, brun, l'air un peu dangereux... ***soupirs*** ... mais c'est surtout un garçon gentil, qui n'a pas connu sa mère, morte en couche, et qui a déménagé tous les 2 ans depuis qu'il est né. Car le cousin de la mère de kaleb, venu confier l'enfant alors âgé de quelques mois au papa (et dont il ignorais l'existence) le met en garde, prétendant que leurs vies sont menacées, et qu'il ne doit pas rester au même endroit plus de deux ans de suite. Après de nombreux déménagements un peu de partout, son père décide de se réinstaller à Paris. C'est ici que tout va commencer, que Kaleb va se découvrir des pouvoirs qui vont lui pourrir la vie. Alors bien sûr, Kaleb n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains, c'est d'ailleurs bien indiqué sur la couverture, car même si c'est un livre jeunesse, il y a une certaine limite. Je trouve d'ailleurs que ce terme "jeunesse" peut finalement parfois être assez réducteur, car je n'ai pas trouvé ce roman très jeunesse, au contraire, mais bon, là, nous entrons dans un autre débat... L'histoire : je crois que c'est un des aspects du livre que j'ai préféré, on ne sait absolument pas où l'auteure va nous emporter, on devine très peu, voire pas du tout, la suite des évènements, c'est bien simple, tout peut arriver, et c'est ça qui est bon. Le style de l'auteure : des phrases courtes, incisives, allant directement au coeur des choses, tout cela donne un très bon rythme à la lecture, qui devient en quelques sortes le reflet de ce que subit le héros. J'ai aimé ce style, et je suis vraiment curieuse de connaître l'identité de l'auteure (puisque c'est un pseudo) car j'aimerais maintenant découvrir d'autres de ses publications... Les personnages : Kaleb n'est pas le héros tel qu'on le voit, il choisit de se protéger lui-même au détriment des autres. Il nous fait nous poser la question, jusqu'où iriez-vous pour vous protéger ? Que seriez-vous prêt à faire pour défendre votre vie ? Kaleb, lui, il est prêt à tout, peu importe les dégâts causés. Même si au début on découvre un Kaleb qui contient difficilement sa colère, et qui se bagarre facilement, victime de ses pulsions et des ses pouvoirs, par la suite, Kaleb fera le choix de les utiliser, il sait que sa vie est menacée, alors il fera tout ce qu'il faut pour rester en vie. Quelque part je l'ai compris, et je n'ai donc pas pu le détester, au contraire. C'est un jeune homme touchant, et même si on sent que sous cette belle apparence sommeille quelque chose de potentiellement dangereux, on ne peut s'empêcher de l'aimer et de vouloir le protéger. Le gros méchant de l'histoire est le Colonel Bergsson. Il dirige le réseau Sentinel qui recherche et capture les personnes comme Kaleb, les enfants du volcan. C'est un homme dur, envers les autres mais envers lui-même, il ne s'accorde aucun répit, aucune distraction, il contrôle tout. Il fait peur, on sent qu'il est capable de tout, et du pire surtout. Il est d'ailleurs à l'origine d'interrogatoires et de tortures très dures. Il insuffle la terreur autour de lui, mais aussi une certaine forme de respect. L'assistante du Colonel est un personnage énigmatique. Elle subit plus que quiconque les humeurs et la fureur du Colonel. J'ai aimé suivre ce personnage, et voir son évolution au fil de l'histoire, c'est une femme forte et courageuse, que la vie n'a pas épargnée. Rien que pour ce personnage j'ai hâte de lire le tome 2. On découvre en même temps qu'elle des éléments du passé de Sentinel, au travers d'un journal, pourquoi le réseau est devenu si intransigeant avec les EDV. J'ai beaucoup aimé ce passage de l'histoire, qui au début peu sembler insignifiant, mais qui aura comme on le découvrira à la fin, une importance capitale. Cela nous permet de comprendre les agissements du réseau Sentinel, mais nous fait aussi réfléchir : doit-on tout condamner pour les agissements d'une personne ? La mort de milliers de personnes excuse-t-elle la traque et la destruction d'autres ? Pour finir, c'est un roman que j'ai adoré. Il y a beaucoup de mystère, les enjeux nous sont dévoilés au fur et à mesure, on découvre les choses en même temps que les personnages, et on comprend que finalement tout est lié. Des situations oppressantes et dangereuses, dont on devine difficilement l'issue. Des personnages qui ne sont ni tout blanc ni tout noir. Un roman qui fait réfléchir. Un récit palpitant, passionnant, qui ne laissera personne indifférent !

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Emiloo

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

C'est à la suite de critiques très positives glanées ça et là sur des forums littéraires que je me suis attaquée à la lecture de Kaleb. Tout d'abord, je rejoint certains lecteurs de Babelio sur le fait que la 4e de couv ne reflète absolument pas l'ambiance qui va se dégager de cette histoire : le personnage dépeint est un adolescent qui correspond bien à la tendance des romans YA : beau comme un dieu, envoûtant, fascinant ....etc. C'est un personnage qui prend rapidement de l'épaisseur, peut-être trop car de ce fait, je me suis sentie très vite gênée par le manque d'action et de rebondissements. Certes, il y a pas mal de révélations qui s'opèrent au fil des pages mais pas de quoi satisfaire ma curiosité. Et puis, on a beaucoup de mal à cerner les personnages secondaires : Lucille, par exemple prend de plus en plus de place dans l'histoire, on se dit qu'il va y avoir une histoire d'amour destructrice là dessous et puis finalement pas du tout : on reste sur sa faim/fin ! Donc globalement déçue, j'en attendais peut-être trop !

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Hillel

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

J’avoue que je suis assez déstabilisée… Je ne sais que mettre dans ma chronique car je suis passée, avec ce livre, par une foule d’émotions et d’impressions contradictoires. Une chose est sûre ce roman ne laisse pas insensible. A mon avis soit on adhère, soit on déteste. Pour ma part j’ai été trimbalée de l’un à l’autre, pour au final ne plus lâcher l’ouvrage, comme si j’étais accro J’ai refermé les dernières pages avec la tête pleine…Cette lecture m’a marquée, m’a laissé des traces. Je commencerais donc par le plus surprenant, le classement dans une collection jeunesse… Alors là, premier étonnement. Je n’avais pas remarqué la petite ligne d’avertissement au dos du livre. Puis je me suis dit, c’est un coup de pub pour affrioler les ados en manque de sensations toujours plus fortes. Et bien non, ce n’est pas du "pipo". La lecture perturbe, bouscule, plusieurs scènes sont d’une violence qui feront naître chez le lecteur un dégoût surprenant. J’ai eu plus d’une fois envie de sauter la page, de passer mon chemin de me dire non c’est impossible, il ne va pas faire ça ? De plus on est très loin des amourettes adolescentes, des premiers baisers. Dès le départ le ton est donné, le héros cherche du sexe facile et sans aucune attache…Aucune romance, des rapports conflictuels, intéressés, du sexe, de la violence, beaucoup de tourments… En bref lectrices amatrices de romances "fleur bleue" et de récits jeunesses sans surprise passez votre chemin. Ce roman est un véritable "roman noir pour jeunes adultes". De plus, tout ici est original. En premier lieu, la narration. On change de point de vue à chaque paragraphe… Un instant nous sommes dans la tête de Kaleb, trois lignes plus tard dans celle de son père, trois lignes après dans celle de son voisin…puis de sa maîtresse...etc. De plus, la narration se fait à différents temps. Parfois au passé, le temps du récit par excellence. Puis on rebondit sur du présent pour donner plus de réel, de vivant, de psychologie, on est dans l’immédiateté, dans la tête du personnage. Tout ça m’est apparu très réfléchi, très écrit, et du coup très différent de ce que nous lisons habituellement ! Seul point commun avec les autres romans jeunesses, cela se lit vite et bien, le lecteur est happé par le récit au quart de tour, sans pouvoir décrocher. Que dire de l’histoire. Kaleb, un jeune garçon de 19 ans, vivant seul avec son père, va au lycée, drague des filles avec son charme sans faille, jusqu’au jour où il est comme possédé par des instincts de violence, des bouffées d’angoisse de plus en plus fréquentes. Il ne se reconnaît plus, agit comme si il était un étranger, ressent des émotions multiples… Peu à peu il découvre qu’il est un empathe et que son don se développe de plus en plus. Il peut rentrer dans la tête des gens, ressentir leurs émotions et bientôt façonner leur volonté. Son destin semble lié à ses origines islandaises. A sa mère disparue à sa naissance, à cette terre volcanique et mystérieuse. Parallèlement il est surveillé par une organisation secrète et terrifiante… C’est une véritable descente aux enfers qui commence pour lui, ou seuls la violence, le sexe et la destruction semblent le guider. Une course poursuite zigzaguant entre le mal et le bien, entre sa nature ses instincts, et la volonté de rester un type honnête... Alors oui on est entre le héros et l’anti-héros… Franchement je penche pour le héros, car bien que maléfique sous certains aspects, Kaleb garde l'espoir, et l'envie d’aimer. Il est beau, il est perdu, il est attachant à outrance, on n’a qu’une envie, lui venir en aide. Autour de lui des personnages ne manqueront pas de nous toucher, il y a le voisin et confident, le père de Kaleb aussi attachant que perdu, la pauvre Lucille amoureuse à en perdre la raison… Mais surtout il y a ce fameux colonel qui traque Kaleb. Il est détestable et maléfique. Il façonne sa jeune assistante dans un climat de haine et de violence. Ces deux personnages sont particulièrement perturbant. Certains pourront trouver qu'il y a peu de dialogues (très nombreux dans les lectures jeunesses) au profit de longues introspections, ou de longs passages narratifs de témoignages… Moi cela ne m’a pas déplu. En bref tout ici n’est qu’originalité, et apporte un bon coup de fouet à des lectures jeunesses de plus en plus prévisibles et simplistes. Pour cette originalité et la qualité de l’écriture je ne manque pas de donner un coup de cœur. Mais un « petit coup de cœur », car pour ma part, il me semble très ambigu de proposer à un lectrorat déjà trop exposé à la violence (notamment par tout ce qui se rapporte à l’image, aux jeux vidéos, à internet…) certaines scènes aussi destabilisantes… Les ados ont-ils encore besoin de retrouver du sang, des tortures et bagarres, du poker et du sexe facile en ouvrant un livre? Mon avis de mère et non plus de lectrice se pose la question… Cependant je ne voudrais pas faire ma "vieille rétrograde", les temps changent… et j'ai tout de même bien adhéré à ce récit envoûtant.

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alittlematterwhatever

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 ans

Le roman Kaleb m’avait intrigué dès la lecture de la quatrième de couverture. Le bandeau « déconseillé au moins de quinze ans » avait attisé ma curiosité. Il me le fallait ! Kaleb est un adolescent de dix-neuf ans que l’on pourrait qualifier de bad boy. Le garçon profite de son physique avantageux pour mener une belle vie, le tout sans aucun scrupule. Un jour, il parvient à capter les émotions des autres, c’est comme ça qu’il découvre qu’il est empathe : il parvient à savoir ce que son entourage ressent et s’en sert pour manipuler les gens. C’est alors qu’un mystérieux groupe de sentinels décide de le traquer. Kaleb fait partie de ces livres dont je ne sais quoi penser. La lecture n’a pas été difficile, au contraire, il se lit plutôt bien. Le roman de la mystérieuse Myra Eljundir (l’auteur utilise un pseudonyme et préfère garder l’anonymat) pourrait être qualifié d’ovni littéraire : un roman trop adolescent pour un public adulte mais trop adulte pour les plus jeunes. Le « déconseillé au moins de quinze ans » est donc un bon compromis (et un bon coup de pub). Ce que l’on retient de Kaleb, ce sont surtout les personnages. Contrairement à d’autres romans où un gentil vient contrer un méchant, ici, il n’y a aucun équilibre, ce qui rend la lecture si particulière, si malsaine. En général, quand on lit un roman, on cherche un personnage auquel on peut s’identifier. Myra Eljundir a créé des héros tellement complexes qu’il vous sera impossible d’en trouver un qui vous parlera, et ça, c’est très perturbant. D’ailleurs, en parlant des personnages, j’ai été déçue par Kaleb. La quatrième de couverture nous promettait un vrai méchant et pourtant, j’ai surtout vu un adolescent paumé, dépassé par les événements. Le vrai méchant, pour moi, c’est le Colonel : cet homme sans pitié qui dévoue sa vie à la traque des enfants comme Kaleb. Il m’a fait froid dans le dos ! Petit bémol, je n’ai pas aimé les filles du roman qui ne donnent pas une très bonne image de la femme : dévouées et obéissantes, un peu de caractère aurait été le bienvenue. Sinon, le travail de l’auteur est remarquable : les références au volcan Eyjafjöll sont bien intégrées, j’ai adoré les passages du journal de David, l’un des premiers Enfants du Volcan, la plume de Myra Eljundir est fluide et froide, ce qui colle parfaitement au roman. Si j’ai eu du mal avec les deux premières parties plus contemplatives, autant vous prévenir, le reste du roman est bourré de suspens et de rebondissement : vous aurez du mal à poser le livre. Le climat paranoïaque est vraiment prenant. Kaleb se lit tout seul ! Je pensais que je serais plus dure que ça en écrivant ma chronique, mais non. Le roman de Myra Eljundir est un bon premier tome qui laisse présager une suite encore plus riche, malgré des personnages trop extrêmes d’après moi.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221126820
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    456
  • Dimensions
    216 x 137 mm

L'auteur

Myra Eljundir

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18,00 € Grand format 456 pages