La Cuisinière du Kaiser : Le livre de Armel Job

En ouvrant La Cuisinière du Kaiser, je crois que c'était la première fois que je lisais un roman historique sur la Grande Guerre du point de vue belge. Spoiler alert : ce n'était guère plus reluisant que du côté français... Dans ce roman, on suit un couple, puis une famille, dont la vie bascule brusquement un jour de 1914. Il suffit de parfois pas grand chose. La famille de Magda tient un grand hôtel, et ce jour-là, elle héberge un officier allemand, sans savoir que, quelques heures plus tard, il va assassiner brutalement son fils adolescent... Le roman nous explique à la fois les événements qui vont mener à cette journée funeste, que ses conséquences directes (sur la vie de la mère endeuillée) et indirectes (sur ses descendants). Un roman fort sur l'impact de la guerre sur les civils, sur le traumatisme qui hante plusieurs générations, sur les secrets de famille, sur le deuil... mais pas que ! Le roman nous montre également la manière dont un couple se formait à la fin du XIXe siècle, et la manière dont, après, il était soudé pour le meilleur comme pour le pire. Il est certain que Victor et Madga, s'ils avaient vécu un siècle plus tard, auraient probablement fini par divorcer assez vite, ils ne se seraient peut-être même pas mariés... Mais la vie était ainsi faite à l'époque que, même en devenant des inconnus l'un pour l'autre au fil des ans, on continue la vie commune, on fait beaucoup d'enfants... Seuls des événements hors du commun peuvent bouleverser ce quotidien, et c'est ce que montre ce roman tragique, qui m'a profondément émue. Le récit pose une question brûlante : que dirait-on, que ferait-on, confronté ) celui qui est responsable de nos plus grand malheur ? Confrontée au Kaiser, que dira Magda ? Je vous invite à lire ce roman pour le découvrir.

En ouvrant La Cuisinière du Kaiser, je crois que c'était la première fois que je lisais un roman historique sur la Grande Guerre du point de vue belge. Spoiler alert : ce n'était guère plus reluisant que du côté français... Dans ce roman, on suit un couple, puis une famille, dont la vie bascule brusquement un jour de 1914. Il suffit de parfois pas grand chose. La famille de Magda tient un grand hôtel, et ce jour-là, elle héberge un officier allemand, sans savoir que, quelques heures plus tard, il va assassiner brutalement son fils adolescent... Le roman nous explique à la fois les événements qui vont mener à cette journée funeste, que ses conséquences directes (sur la vie de la mère endeuillée) et indirectes (sur ses descendants). Un roman fort sur l'impact de la guerre sur les civils, sur le traumatisme qui hante plusieurs générations, sur les secrets de famille, sur le deuil... mais pas que ! Le roman nous montre également la manière dont un couple se formait à la fin du XIXe siècle, et la manière dont, après, il était soudé pour le meilleur comme pour le pire. Il est certain que Victor et Madga, s'ils avaient vécu un siècle plus tard, auraient probablement fini par divorcer assez vite, ils ne se seraient peut-être même pas mariés... Mais la vie était ainsi faite à l'époque que, même en devenant des inconnus l'un pour l'autre au fil des ans, on continue la vie commune, on fait beaucoup d'enfants... Seuls des événements hors du commun peuvent bouleverser ce quotidien, et c'est ce que montre ce roman tragique, qui m'a profondément émue. Le récit pose une question brûlante : que dirait-on, que ferait-on, confronté ) celui qui est responsable de nos plus grand malheur ? Confrontée au Kaiser, que dira Magda ? Je vous invite à lire ce roman pour le découvrir.

C'est la première fois qu'un roman d' Armel Job me laisse un peu sur place. Une épopée belge sur 30 ans. L'Allemagne fait fi de sa neutralité pour envahir et occuper le pays dès 14. Une famille, avec Magda à sa tête ne se remettra jamais de cet épisode où elle perd tout . Le style est toujours parfait avec ce qu'il faut d'imageries pour colorer personnages et situations. C'est le rythme qui m'a fait traîner des yeux et des pieds dans cette saga. Un enfant né de la cuisse gauche, un merle blanc est au centre de cette histoire. Un récit riche en rebondissements, avec de beaux portraits de femmes qui nous éclaire ce pan d'histoire familiale et nationale.

C'est la première fois qu'un roman d' Armel Job me laisse un peu sur place. Une épopée belge sur 30 ans. L'Allemagne fait fi de sa neutralité pour envahir et occuper le pays dès 14. Une famille, avec Magda à sa tête ne se remettra jamais de cet épisode où elle perd tout . Le style est toujours parfait avec ce qu'il faut d'imageries pour colorer personnages et situations. C'est le rythme qui m'a fait traîner des yeux et des pieds dans cette saga. Un enfant né de la cuisse gauche, un merle blanc est au centre de cette histoire. Un récit riche en rebondissements, avec de beaux portraits de femmes qui nous éclaire ce pan d'histoire familiale et nationale.