La disparue de la réserve Blackfeet : Le livre de Anaïs Renevier

À la fin de ce livre, en tant que femme je réalise le manque de connaissance de la société face à ces tribus amérindiennes qui ont perdu tant de leur membres féminines et qui n’ont jamais été écouté . Je le conseil pour l’histoire, pour l’écriture et surtout pour prendre conscience du mal qui touche ce peuple depuis des décennies.

#119932;#119951; #119955;#119952;#119950;#119938;#119951; #119942;#119951;#119944;#119938;#119944;é, #119958;#119951; #119940;#119955;#119946; #119953;#119952;#119958;#119955; #119940;#119942;#119949;#119949;#119942;#119956; #119954;#119958;’#119952;#119951; #119952;#119958;#119939;#119949;#119946;#119942;. Être né dans une réserve, aux États-Unis, c’est déjà, pour un autochtone, naître condamné. Une vie souvent brisée d’avance, marquée par la misère, la violence, la drogue, l’alcool. Et quand on est une femme, c’est encore pire. « Au pays de la liberté, quand on est une femme amérindienne, on a statistiquement plus de probabilités d’être violée ou tuée que d’aller à l’université. » En 2017, Ashley Loring Heavyrunner, 20 ans, disparaît après une fête dans la réserve des Blackfeet, au Montana. Une femme de plus, comme tant d’autres disparues, et pourtant une sœur, une fille, un visage, une vie. Sa famille ne la reverra plus. Ce sera à sa sœur, Kimberly, de tout tenter pour découvrir la vérité. Battues, appels à la presse, interpellation du Congrès : seule contre tous, elle refuse d’abandonner. Car ici, ce sont les femmes qui doivent chercher les femmes disparues. La police ? Absente. Les autorités ? Muettes. Le silence, complice. « Sans enquête, pas de justice. Sans justice, toujours plus de violences. Ce cercle vicieux est le résultat d’un système. » Anaïs Renevier livre une enquête glaçante, brute, portée par un style factuel, sans fioritures. Une clarté qui rend le propos d’autant plus percutant. Elle retrace le combat de Kimberly, mais aussi le sort terrible réservé aux femmes amérindiennes. Ce n’est pas qu’une disparition, c’est une crise, une hémorragie qui dure depuis des siècles. Depuis que Christophe Colomb a posé un pied sur cette terre, ce peuple n’a cessé d’être persécuté. Génocide, spoliations, stérilisations forcées, exactions. Aujourd’hui encore, ces territoires sont devenus des zones de non-droit, gangrenées par les violences et les trafics, où les femmes paient le prix fort. « L’histoire du Nouveau Monde est un film d’horreur ; l’histoire de l’Amérique, une scène de crime », écrit la chercheuse en études indigènes Jody Bird. » Certaines pages m’ont bouleversée. D’autres m’ont mise en colère. Un livre qui secoue, remue, et laisse un goût amer. On lit des témoignages, des faits, des chiffres qu’on connaît déjà — mais qui, chaque fois, frappent comme des coups de poing. Et ce sentiment d’injustice, d’abandon, d’indifférence crasse, devient insupportable. « Sur les réserves, les mères apprennent à leurs filles ce qu’il faudra faire quand elles seront violées. Pas « si » elles sont violées, mais « quand » elles seront violées. » La fin est frustrante, bien sûr. L’affaire n’a jamais été élucidée. Mais c’est justement pour cela qu’il faut en parler. Pour que ces femmes ne soient pas oubliées. Pour que leur absence, au moins, laisse une trace. Je l’ai lu en lecture commune avec mon mari, qui s’est procuré cette collection chez 10-18. C’est une expérience particulière de le lire à deux, d’en discuter, de partager la même révolte. Un récit nécessaire. Une lecture qui dérange. Si vous aimez les true crimes, je vous recommande celui-ci sans réserve. #128293; À lire si vous aimez : Les romans noirs à forte portée sociale. #9888;#65039; À éviter si : Les récits sombres et les thématiques violentes vous mettent mal à l’aise. Vous préférez quand tout est résolu, bien net, à la fin.

Un retour en arrière pour moi, car les indiens, Natives en anglais, peuples premiers au Canada ont fait partie de ma vie pendant plusieurs années, thème récurrent dans le cursus pour le CAPES ou l’agrégation d’anglais sous forme de romans ou de cours de civilisation américaine. Sujet passionnant s’il en est, profondément humain et inhumain par le traitement subi par ces peuples, vivant paisiblement sur des terres qui ne leur appartenaient pas, puisqu’ils appartenaient à la terre et non l’inverse, qu’ils devaient la respecter et ne se faisaient pas enterrer pour ne pas la blesser. L’auteure ici enquête auprès d’une tribu Blackfeet dans le Montana sur la disparition d’Ashley, puis progressivement d’autres jeunes femmes, prises à un double piège, celui probable d’un enlèvement par quelqu’un qu’elles connaissaient et de l’absence de recherches menées par la police qui se désintéressent totalement d’elles. Ce n’est que parce que la sœur d’Ashley met sa vie de coté et débute elle même ses recherches que les choses vont bouger ! Pas vraiment du coté police fédérale, pas plus que des affaires indiennes, mais directement par les familles de ces jeunes femmes et plus précisément par les femmes, osœurs ou mères qui relèvent les détails, vont sur place interroger les suspects potentiels, au risque de,leur propre vie car le maître mot des ces réserves, créées par les blancs pour parquer les Natifs et la violence, violence faite aux femmes plus précisément. L’enquête de l’auteure est passionnante, révélatrice des failles de la police locale, de l’étendue des drames qui existent dans ces réserves, du taux de crimes non élucidés, des moyens dérisoires mis en œuvre pour trouver un indice. Seules ces femmes, quelques jeunes ayant fait des études universitaires poussées ont les moyens de rassembler les détails, les preuves et lister les actes violents dans toutes les réserves. Le salut ? Au moins les réponses viendront sans doute de ces jeunes femmes, directement impliquées parce que Femmes, indiennes et vivant dans ces réserves. . Une belle découverte que cette série de livres chez Pocket, je vais sans doute en lire d’autres

Juin 2017, réserve des Blackfeet, Montana. Ashley Loring Heavyrunner, 20 ans, part à une fête. Quelqu’un l’attend en bas de chez elle, sa famille ne la reverra plus. C’est à sa sœur, Kimberly, que revient le devoir de naviguer à travers le flot de rumeurs pour tenter de démêler les faits. Car sur ces terres indigènes, au cœur des montagnes, les mères et les sœurs doivent résoudre seules les disparitions des femmes de leur communauté. Vous devez le savoir mais j'adore cette série de livre qui nous parle des trues crimes au Etats-Unis. Ce livre, nous parle de la disparition d'Ashley dans le Montana et plus particulièrement dans la réserve Blackfeet. La jeune femme quitte une fête et plus personne ne la reverra sans savoir ce qu'il lui est arrivé. La police a du mal a enregistrer la disparition de la jeuen femme et à mener l'enquête. Malheureusement, le cas d'Ashley n'est pas isolé, chaque année, plusieurs femmes disparaissent dans les réserves indiennes sans que la police n'intervienne; les familles se retrouvent donc seules à mener l'enquête, et à essayer d'en savoir plus sur qu'il est arrivé au jeune femme. Dans ce livre, Kimberley, la sœur d'Ashley persévère avec force et ténacité pour savoir se qui est arrivé à sa sœur : elle interroge les témoins, organise des battues et des rassemblements, elle va même jusqu'à porter l'affaire au congrès de Washington. J'ai trouvé le livre et l'enquête bien approfondies, rien n'est laissé au hasard, le travail journalistique est approfondi et nous montre l'ampleur du travail fournit par les familles des victimes e surtout l'absence de considération par la police aux victimes.