La Faille : Le livre de Franck Thilliez

Le thème de ce roman est la mort, un thème pas facile à exploiter et dans lequel on n'a pas nécessairement envie de plonger.  Avec Thilliez, on sait à quoi s'attendre : il faut avoir le cœur bien accroché ! Il nous montre les différents visages de la mort, nous plonge dans les méandres du cerveau, dans une éventuelle vie après la mort, nous parle d'EMI, de persistance de sensations après la mort, nous emmène dans le dark net, dans les catacombes,... Rien n'est épargné au lecteur !  De plus, l'auteur a ajouté une note qui prend aux tripes : l'une de ses collègues est en état de mort cérébral, elle vit grâce aux machines auxquelles elle est reliée. Le dilemme n'est pas seulement de savoir si on la débranche, mais elle est enceinte ! A-t-on le droit d'ôter la vie à la mère (après tout elle est morte pour la médecine), mais surtout d'ôter la vie au fœtus? Je vous avoue que ces passages m'ont quelque peu bouleversé ! Je suis étonné que personne, dans le livre, ne se met à la place du père. Pour moi, c'est : "que déciderais-je à sa place"? Chacun a son opinion, mais personne ne pense au père de l'enfant.  Une autre question s'impose : peut-on faire naitre un enfant dont la mère est porte alors qu'elle le portait en elle?  Je vous laisse vous et votre conscience pour penser à ça... D'autre part, évidemment, Sharko et ses hommes mènent une enquête. Ils ont découvert un cadavre qui porte le fémur d'une autre femme. L'assassin s'est suicidé, mais l'histoire ne s'arrête pas là. A qui appartient ce fémur? Comment a-t-il été implanté dans le corps de la victime? La propriétaire de ce fémur vit-elle encore?  Les flics ne savent pas où ils mettent les pieds en recherchant cette femme. Ils vont découvrir l'horreur... Ce ne serait pas du Thilliez si ce n'était pas le cas.  Voyage donc au pays de la mort, des EMI et des savants fous... Un petit PS : On a le droit de ne pas aimer un livre. On a le droit de le dire sur Babelio, par exemple. Mais je remarque souvent que ceux qui mettent 1 ou 2 étoiles s'étendent beaucoup moins sur le livre que ceux qui en mettent 4 ou 5. Je pense que ces derniers analysent plus l'histoire et se rendent compte du travail accompli. Je me demande d'ailleurs si certains ne démolissent pas systématiquement les livres et leurs auteurs... En général, j'aime bien les critiques à 3 étoiles. Ce sont des lecteurs qui cherchent le positif et le négatif de leurs lectures. Ceci n'engage que moi et il m'arrive (rarement) de mettre une seule étoile, mais il faut alors que je ne trouve aucun point positif au récit...

Le thème de ce roman est la mort, un thème pas facile à exploiter et dans lequel on n'a pas nécessairement envie de plonger.  Avec Thilliez, on sait à quoi s'attendre : il faut avoir le cœur bien accroché ! Il nous montre les différents visages de la mort, nous plonge dans les méandres du cerveau, dans une éventuelle vie après la mort, nous parle d'EMI, de persistance de sensations après la mort, nous emmène dans le dark net, dans les catacombes,... Rien n'est épargné au lecteur !  De plus, l'auteur a ajouté une note qui prend aux tripes : l'une de ses collègues est en état de mort cérébral, elle vit grâce aux machines auxquelles elle est reliée. Le dilemme n'est pas seulement de savoir si on la débranche, mais elle est enceinte ! A-t-on le droit d'ôter la vie à la mère (après tout elle est morte pour la médecine), mais surtout d'ôter la vie au fœtus? Je vous avoue que ces passages m'ont quelque peu bouleversé ! Je suis étonné que personne, dans le livre, ne se met à la place du père. Pour moi, c'est : "que déciderais-je à sa place"? Chacun a son opinion, mais personne ne pense au père de l'enfant.  Une autre question s'impose : peut-on faire naitre un enfant dont la mère est porte alors qu'elle le portait en elle?  Je vous laisse vous et votre conscience pour penser à ça... D'autre part, évidemment, Sharko et ses hommes mènent une enquête. Ils ont découvert un cadavre qui porte le fémur d'une autre femme. L'assassin s'est suicidé, mais l'histoire ne s'arrête pas là. A qui appartient ce fémur? Comment a-t-il été implanté dans le corps de la victime? La propriétaire de ce fémur vit-elle encore?  Les flics ne savent pas où ils mettent les pieds en recherchant cette femme. Ils vont découvrir l'horreur... Ce ne serait pas du Thilliez si ce n'était pas le cas.  Voyage donc au pays de la mort, des EMI et des savants fous... Un petit PS : On a le droit de ne pas aimer un livre. On a le droit de le dire sur Babelio, par exemple. Mais je remarque souvent que ceux qui mettent 1 ou 2 étoiles s'étendent beaucoup moins sur le livre que ceux qui en mettent 4 ou 5. Je pense que ces derniers analysent plus l'histoire et se rendent compte du travail accompli. Je me demande d'ailleurs si certains ne démolissent pas systématiquement les livres et leurs auteurs... En général, j'aime bien les critiques à 3 étoiles. Ce sont des lecteurs qui cherchent le positif et le négatif de leurs lectures. Ceci n'engage que moi et il m'arrive (rarement) de mettre une seule étoile, mais il faut alors que je ne trouve aucun point positif au récit...

La mort a une grande place dans l’imaginaire collectif. Le fantasme répandu, savoir ce qui se passe après. @franckthilliez nous l’expose de façon scientifique, avec des références historiques, aussi par rapport à l’éthique. Cet entre deux où la personne n’est ni vivante ni morte, la fin de vie est une question encore d’actualité. L’auteur s’appuie sur des cas très concrets qui ont bouleversés et divisés la France et les États Unis. L’auteur traite aussi le sujet très complexe du cerveau au travers de recherches et d’essais cliniques, l’existence de l’âme. Tout commence par une traque et une planque pour coincer un nécrophile. Une des policières se retrouve dans le coma, après un choc traumatique en voulant intercepter l’individu. Rien de particulier me direz-vous ? Seulement Audra est enceinte et le bébé est toujours vivant. Ses parents sont contre l’acharnement, veulent enterrer dignement leur fille. Nicolas, lui,revendique son droit à la paternité. Les voici embarqués dans la machine médicale, politique, judiciaire, sur contexte de crise hospitalière due au Covid 19. Le commandant Sharko, Lucie Henebelle et Pascal, dans leur enquête, font une plongée dans le monde du Darknet, dans les catacombes, à la frontière entre le monde des vivants et des morts, des nouvelles dérives sectaires ou satanistes, des expériences médicales. L’atmosphère est étouffante, angoissante, glauque, attention certaines scènes m’ont glacés le sang. L’enquête est tentaculaire. Le commandant Sharko et son équipe iront jusqu’au bout au risque de voir l’horreur. Elle les conduira dans une université, dans un CDC( centre du don des corps), dans un sanatorium. Ils découvriront l’intelligence fous de certains hommes, mais aussi un extraordinaire acte de bravoure. Je suis bluffée par la précision dans la description des faits, des endroits, des concepts. @franckthilliez est incontestablement dans le top de mes auteurs préférés avec seulement deux livres lus #x1f923, alors je continue…

La mort a une grande place dans l’imaginaire collectif. Le fantasme répandu, savoir ce qui se passe après. @franckthilliez nous l’expose de façon scientifique, avec des références historiques, aussi par rapport à l’éthique. Cet entre deux où la personne n’est ni vivante ni morte, la fin de vie est une question encore d’actualité. L’auteur s’appuie sur des cas très concrets qui ont bouleversés et divisés la France et les États Unis. L’auteur traite aussi le sujet très complexe du cerveau au travers de recherches et d’essais cliniques, l’existence de l’âme. Tout commence par une traque et une planque pour coincer un nécrophile. Une des policières se retrouve dans le coma, après un choc traumatique en voulant intercepter l’individu. Rien de particulier me direz-vous ? Seulement Audra est enceinte et le bébé est toujours vivant. Ses parents sont contre l’acharnement, veulent enterrer dignement leur fille. Nicolas, lui,revendique son droit à la paternité. Les voici embarqués dans la machine médicale, politique, judiciaire, sur contexte de crise hospitalière due au Covid 19. Le commandant Sharko, Lucie Henebelle et Pascal, dans leur enquête, font une plongée dans le monde du Darknet, dans les catacombes, à la frontière entre le monde des vivants et des morts, des nouvelles dérives sectaires ou satanistes, des expériences médicales. L’atmosphère est étouffante, angoissante, glauque, attention certaines scènes m’ont glacés le sang. L’enquête est tentaculaire. Le commandant Sharko et son équipe iront jusqu’au bout au risque de voir l’horreur. Elle les conduira dans une université, dans un CDC( centre du don des corps), dans un sanatorium. Ils découvriront l’intelligence fous de certains hommes, mais aussi un extraordinaire acte de bravoure. Je suis bluffée par la précision dans la description des faits, des endroits, des concepts. @franckthilliez est incontestablement dans le top de mes auteurs préférés avec seulement deux livres lus #x1f923, alors je continue…