La Faille : Le livre de Franck Thilliez

Une fois de plus un excellent thriller. Et une fois de plus, Thilliez n’est pas tendre avec ses personnages. Quand ce ne sont pas Sharko ou Lucie qui sont malmenés c’est leur collègue, Nicolas, déjà fortement éprouvé dans un opus précédent. C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les personnages qui m’accompagnent depuis déjà quelques années. C’est le dernier Sharko/Henebelle en date et il est tout aussi bon que les autres. L’enquête à proprement parler est prenante, passionnante, renversante, comme toujours. Les pages se dévorent les unes après les autres et il y a un vrai lien qui s’est créé avec ces personnages récurrents, chacun à leur façon abimés par la vie. Mais ce que j’aime chez Thilliez c’est sa capacité à explorer en profondeur des sujets variés pour servir ses intrigues. Ici il est question de la mort, de la vie, du corps, de la conscience. C’est l’occasion pour l’auteur de soulever des question éthiques intéressantes : À quel moment meurt-on, lorsque le cœur s’arrête ou lorsque le cerveau s’éteint. Est-on mort lorsque l’un des deux est maintenu artificiellement en activité ? Peut-on faire naître un enfant dont la mère est maintenue en vie uniquement grâce à des machines ? Et enfin, et c’est là le cœur de cette enquête : la conscience existe-t-elle indépendamment du corps et du cerveau ? Il est bien sûr question d’EMI (Expérience de Mort Imminente) et de concepts flirtant avec le fantastique tellement l’homme semble impuissant à les comprendre. Mais la force de Franck Thilliez c’est de toujours faire preuve de rigueur quand il traite de sujets scientifiques ou sensibles. Dans sa postface, il invite le lecteur à se renseigner sur plusieurs aspects évoqués dans le roman, qu’on peine à croire ou à comprendre. Une réussite, une fois de plus. J’ai déjà hâte de retrouver Sharko et Lucie dans une nouvelle enquête.

Une fois de plus un excellent thriller. Et une fois de plus, Thilliez n’est pas tendre avec ses personnages. Quand ce ne sont pas Sharko ou Lucie qui sont malmenés c’est leur collègue, Nicolas, déjà fortement éprouvé dans un opus précédent. C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les personnages qui m’accompagnent depuis déjà quelques années. C’est le dernier Sharko/Henebelle en date et il est tout aussi bon que les autres. L’enquête à proprement parler est prenante, passionnante, renversante, comme toujours. Les pages se dévorent les unes après les autres et il y a un vrai lien qui s’est créé avec ces personnages récurrents, chacun à leur façon abimés par la vie. Mais ce que j’aime chez Thilliez c’est sa capacité à explorer en profondeur des sujets variés pour servir ses intrigues. Ici il est question de la mort, de la vie, du corps, de la conscience. C’est l’occasion pour l’auteur de soulever des question éthiques intéressantes : À quel moment meurt-on, lorsque le cœur s’arrête ou lorsque le cerveau s’éteint. Est-on mort lorsque l’un des deux est maintenu artificiellement en activité ? Peut-on faire naître un enfant dont la mère est maintenue en vie uniquement grâce à des machines ? Et enfin, et c’est là le cœur de cette enquête : la conscience existe-t-elle indépendamment du corps et du cerveau ? Il est bien sûr question d’EMI (Expérience de Mort Imminente) et de concepts flirtant avec le fantastique tellement l’homme semble impuissant à les comprendre. Mais la force de Franck Thilliez c’est de toujours faire preuve de rigueur quand il traite de sujets scientifiques ou sensibles. Dans sa postface, il invite le lecteur à se renseigner sur plusieurs aspects évoqués dans le roman, qu’on peine à croire ou à comprendre. Une réussite, une fois de plus. J’ai déjà hâte de retrouver Sharko et Lucie dans une nouvelle enquête.

Excellent 13e volume des aventures de Sharko et Hennebelle, "La Faille" se penche sur le sujet, finalement présent dans chaque thriller/polar, de la mort. Et Franck Thilliez, comme de coutume, approfondit les connaissances scientifiques sur le sujet (sans toutefois devenir abscons et nous perdre). Quelle est vraiment la définition de la mort? À quel moment, exactement, intervient-elle? Qu'est-ce que la pensée? "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" écrivait Rabelais. Cette idée est clairement développée dans ce roman. La lecture est donc éprouvante, mais passionnante d'autant qu'elle nous place au plus près de l'épisode final qui nous attend tous. Petits bémols, le côté superhéros de Sharko me lasse un peu, ainsi que la virée quasi traditionnelle dans les catacombes de Paris. Mais ce ne sont que des détails...

Excellent 13e volume des aventures de Sharko et Hennebelle, "La Faille" se penche sur le sujet, finalement présent dans chaque thriller/polar, de la mort. Et Franck Thilliez, comme de coutume, approfondit les connaissances scientifiques sur le sujet (sans toutefois devenir abscons et nous perdre). Quelle est vraiment la définition de la mort? À quel moment, exactement, intervient-elle? Qu'est-ce que la pensée? "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" écrivait Rabelais. Cette idée est clairement développée dans ce roman. La lecture est donc éprouvante, mais passionnante d'autant qu'elle nous place au plus près de l'épisode final qui nous attend tous. Petits bémols, le côté superhéros de Sharko me lasse un peu, ainsi que la virée quasi traditionnelle dans les catacombes de Paris. Mais ce ne sont que des détails...