La lumière était si parfaite : Le livre de Carène Ponte

C'est le deuxième roman de Carène Ponte que je lis et j'aime toujours autant. Ce roman m'a embarqué dans son aventure de retrouver une personne (no spoil), de se rapprocher de sa fille et penser un peu plus à elle également. Car comme elle le dit elle s'était oubliée... Et j'ai par-dessus tout vraiment vécu son road trip ayant fait quelques unes de ses destinations Une belle leçon de vie et une lecture très sympathique

Pas le premier livre que je lis de Carène Ponte , bon petit livre pour les vacances,la plage, le livre idéal pour se vider la tête. De l'amour, du soleil, de merveilleux paysages mais encore un livre dans un milieu aisé où on ne peut pas,tous,se retrouver.

Megg, mère au foyer, est en plein de la douloureuse épreuve du deuil. En effet, sa mère est décédée moins de 6 mois plus tôt, et à la lourde tâche de devoir vider la maison familiale. Alors qu’elle se trouve au grenier, elle trouve une ancienne pellicule photo, qu’elle décide de faire développer. Sauf que les photos qu’elle découvre révèlent un secret qu’elle n’était pas prête à affronter. Mais c’était sans compter sur sa voisine et amie qui lui propose un voyage improvisé pour mieux comprendre ce qu’elle a découvert. Que dire de cette lecture ! Carène Ponte a le don d’imaginer des personnages attachants, dont l’histoire est à la fois simple mais originale. En effet, alors qu’on a l’impression que la famille de Megg ressemble à n’importe quelle autre (une ado qui fait la tronche, un mari bosseur, une mère légèrement débordée mais une très bonne mère au foyer, qui doit tout porter sur ses épaules), elle ajoute une petite touche singulière qui va démarquer son livre d’un autre. Ici, le secret de famille que va découvrir Megg en vidant la maison de ses parents décédés. Même si cela n’a rien de particulièrement exceptionnel, c’est la façon dont Megg va essayer de comprendre les choses qui va nous marquer en tant que lecteur. J’ai adoré lire ce livre, les pages s'enchaînent toutes seules, je n’ai pas eu envie de lâcher mon livre avant de connaître la fin de l’histoire. Encore un gros coup de coeur pour un nouveau livre de Carène Ponte, qui fait partie des mes auteures préférées dans ce genre !

Megg est une mère de famille au bord de la crise de nerfs. Elle s’est perdue, œuvrant pour son foyer, laissant de côté son activité professionnelle au profit des tâches ménagères et de l’éducation de ses enfants. Epouse parfaite d’un mari qui « travaille lui », elle oscille entre une adolescente revêche, un petit garçon aussi adorable que fatiguant, et un mari qui ne la comprend plus. Alors qu’elle doit faire face au décès de sa mère, elle découvre que cette dernière cachait bien des secrets … Des secrets et surtout, une quête de la vérité qui vont l’embarquer en Italie, et plus loin encore, dans un road-trip rédempteur. Qu’est ce que j’aime ces récits qui mêlent légèreté de la plume, humour, et profondeur des thématiques abordées. A travers l’histoire de cette femme au foyer désoeuvrée, Carène Ponte interroge la condition féminine, les choix, et le libre arbitre. Elle rend hommage à toutes ces femmes qui sont des épouses, des mères, mais qui se sont perdues en chemin. Elle leur rappelle qu’elles existent également, que leurs aspirations personnelles et individuelles sont aussi légitimes. C’est aussi une superbe histoire qui met à l’honneur les relations mère-fille. Si puissantes mais pourtant parfois conflictuelles et tellement complexes. J’ai adoré suivre la relation entre Megg et sa propre fille, voir se dessiner le chemin de la réconciliation au fil des pages et des kilomètres parcourus. Malgré ces thématiques difficiles, c’est aussi un récit plein d’humour et de légèreté. En témoigne notamment le personnage de Romy, meilleure amie de Megg, cette femme haute en couleur, aussi loufoque que bienveillante, qui n’a jamais froid aux yeux. S’ajoutent à cela une plume légère et fluide, des dialogues qui ne manquent pas de piquant et de répartie. Un régal, et surtout, un très bon moment de lecture !