La Sélection - Livre 1 : Le livre de Kiera Cass

De nombreuses années que ce livre me faisait envie pour sa couverture et son résumé… C’est finalement chose faite : j’ai lu « La Sélection ». J’ai beaucoup aimé la mise en place de l’histoire. L’introduction est claire, on découvre l’héroïne et sa famille avant que l’intrigue ne se dessine. Il y a ce petit enjeu façon télé-réalité / Hunger Games (très léger) qui intrigue, mais j’ai quand même trouvé l’ensemble un peu lisse… Il m’a manqué ce petit truc en plus, malgré une héroïne prometteuse. J’ai retrouvé cette plume qui me rappelle mes lectures d’adolescence, une écriture qui happe vraiment, et ça, c’était très agréable. Par contre, certains passages sont quand même assez tendancieux en termes d’égalité homme/femme et de sexisme, ce qui m’a un peu dérangée. En bref, une lecture intéressante, mais pas inoubliable !

America est sélectionnée pour participer à " la sélection " qui lui permettra peut être de devenir la femme du prince d'illea. Les rebondissements politiques et les jeux de l'amour entre le prince et la jolie rousse font de ce premier tome un chouette page turner ! On a hâte de connaître la suite !

Cela faisait des années que j’entendais parler de « La Sélection », j’ai donc décidé de me lancer ! C’est un petit roman Young adulte qui m’a plutôt conquise dans l’ensemble malgré plusieurs failles. Ce livre a selon moi un énorme défaut : son manque fondamental de développement. J’ai l’impression que tout a été condensé, trop de personnages qui n’étaient que de simples noms sans que j’arrive à véritablement comprendre leur personnalité. C’est d’autant plus étonnant lorsque l’on sait que c’est une saga en 5 tomes. J’ai eu cette sensation, que le récit était superficiel et que tous les événements s’enchaînaient trop rapidement. C’est vraiment dommage car je n’ai pas pu m’attacher aux personnages, y compris America. Celle-ci me semble conçu uniquement pour plaire au lecteur tout comme Maxon, ce qui pour ma part, m’a laissé de marbre. Le prince accepte sans broncher les impolitesses d’America tout comme le roi et la reine. Assez étonnant. America ne veut pas vraiment être dans l’émission et c’est en étant détachée et naturelle qu’elle arrive bien évidemment à séduire Maxon. Leur relation est mignonne, c’est vrai mais je trouve qu’elle a manqué de scènes de tensions. Même dans leurs conflits, j’ai trouvé qu’ils restaient (encore plus pour Maxon) relativement calmes. J’ai donc trouvé ça plat au niveau des relations humaines, probablement encore une fois à cause du manque de développement, qui est la cause de la majorité des défauts de ce roman. Les seules scènes un peu plus passionnées sont celles avec Asten, présenté comme le premier amour d’America. Je préfère sa personnalité à celui du prince, plus rude et honnête. Dommage que celle-ci se soit limitée à sa caste… Pour passer au positif, l’histoire est légère et se lit vite. La plume est simple mais fluide ce qui rend le déroulement efficace. C’est plutôt cohérent puisque qu’il se destine à un public adolescent. Le côté dystopique est quelque chose qui m’attire toujours dans les romans tout comme le côté télé-réalité. Je n’ai pas été déçue de ce côté mais n’ai pas non plus été surprise. Peut-être que ce style de romans est plus courant maintenant, car publié depuis déjà de nombreuses années. Je peux ainsi comprendre son grand engouement lors de sa sortie. Même si rien de particulièrement spectaculaire ne ressort de cette lecture, j’ai eu l’envie de poursuivre, de connaître le dénouement. Ceci prouve pour moi, que « La Sélection » possède la qualité essentielle d’accrocher son lecteur. J’espère retrouver cette qualité dans les tomes suivants et y voir quelque chose plus construits et profond. J’ai terminé ce roman avec une impression globalement plaisante, bien que teintée d’une légère sensation d’inachevé.

La plupart des gens ne relisent pas leur livre. Cette saga, ça doit faire la 5e fois... et je ne m'en lasse pas ! Dans une Amérique nouvelle, la république a laissé place à la royauté. Répartie en caste, la société souffre d'inégalité. America est une Cinq, le rang des artistes. Et dans une réécriture à la Roméo et Juliette, elle vit une passion interdite avec Aspen, un Six. Mais bon, tout ça, c'est avant de se retrouver dans la Sélection. Comment se fait-il que je sois toujours accro à cette histoire après plus de 10 ans ? J'ai découvert ce livre durant mon adolescence, et j'ai beau avoir dans la vingtaine, j'en suis toujours dingue ! Avec un peu plus de recul, je me rends compte qu'il s'agit vraiment d'une réécriture de Hunger Games. La femme forte et têtue, le triangle amoureux, le gentil et l'intrépide, une compétition de 35 personnes, une société divisée, des renégats... Je pense que ce qui me fascine le plus, ce n'est pas l'histoire d'amour, mais le personnage d'America. Entêtée, belle et indomptable, elle évolue tout au long du récit, elle fait des erreurs, les assume, en tire un apprentissage. On est happé par l'imaginaire, par les décors et l'ambiance royale qui s'en dégage. Une saga qui traverse le temps et vieillie bien, un plaisir à redécouvrir encore et encore !