La vie qu'on m'a choisie : Le livre de Ellen Marie Wiseman

ENORME COUP DE CŒUR !!! C'est bien simple, j'ai tout aimé de ce livre ! Je découvre Ellen Marie Wiseman avec ce titre et une chose est sûre, j'ai déjà envie d'explorer d'autres romans de cette autrice dont j'ai adoré la plume. L'histoire commence dans les années 30, aux États-Unis, dans l'élevage de chevaux de Blackwood Manor. La petite Lilly Blackwood, 9 ans, vit enfermée depuis toujours dans le grenier, et regarde le monde par sa fenêtre. Elle ne sait même pas à quoi elle ressemble puisque Maman refuse qu'elle ait un miroir. Elle sait seulement que personne ne doit la voir car les gens auraient peur d'elle. En dehors des rares visites de son père et sa mère, froides et distantes, le seul réconfort qu'elle puise est dans sa relation avec sa chatte Abby, que son père lui a offerte. Un jour elle aperçoit par sa fenêtre les lumières d'un cirque qui s'est installé au-delà des champs. Et quand vient le soir, sa mère vient la chercher et la fait sortir pour la première fois de sa vie... En alternance, on découvre l'histoire de Julia Blackwood, en 1956, qui du haut de ses dix-huit ans, hérite de Blackwood Manor où elle n'a pas remis les pieds depuis qu'elle s'est enfuie il y a 3 ans. Je n'en dirai pas plus, car je trouve que même la quatrième de couverture est légèrement trop bavarde, même si on se doute de la suite des évènements. J'ai pris tellement de plaisir à découvrir cette histoire. Je lâchais mon livre à regret pour partir travailler en ayant hâte de le retrouver au plus vite, et en même temps je ne voulais pas que l'histoire se termine, que le plaisir dure plus longtemps. J'ai trouvé les personnages terriblement attachants. Lilly, Cole, Glory et tous les autres. J'ai vibré avec eux en passant par toutes les émotions. Mais les personnages forts de ce livre ce sont aussi les animaux, qui ont une place centrale dans l'histoire. Les éléphants (en particulier Pepper et Jojo) m'ont profondément touchée. Certains passages sont très durs et j'ai même eu ma larmette, et en même temps il se dégage tellement de douceur et de lumière de cette histoire ! Mon seul regret est que j'aurais aimé en savoir plus sur l'avenir des personnages. C'était trop court ! Sniff. Quand même plus de 500 pages en poches, mais il y en aurait eu le double que ça ne m'aurait pas déplu ! Bien sûr je n'ai pu m'empêcher de penser par moments à la très belle histoire "De l'eau pour les éléphants" dont j'avais adoré le film. Le livre vient de rejoindre mon pense-bête. Et tout ça m'a aussi inspiré une nouvelle liste : En avant pour le cirque. Je ne vais pas m'attarder plus, je pense que le constat est clair : ce livre m'a transportée et il restera longtemps gravé dans ma mémoire !

Une lecture fluide et agréable. « La vie qu’on m’a choisie » m’a embarquée dès les premières pages. L’histoire est touchante, les émotions sont là, et on se laisse porter sans difficulté. J’ai particulièrement aimé la sensibilité du récit et le chemin parcouru par le personnage principal. En revanche, j’ai trouvé l’écriture un peu trop simple, parfois un peu plate. J’aurais apprécié un style un peu plus travaillé pour donner encore plus de profondeur à certains passages. Mais malgré ça, c’est un roman qui se lit facilement.

"La vie qu'on m'a choisie" d'Ellen Marie Wiseman. En parallèle, nous suivons l’histoire de Lilly dans les années 1931 et de Julia, en 1956. Lilly est une jeune fille de neuf ans, qui n’est jamais sortie de Blackwood Manor à cause de sa différence que sa mère cache à tout prix. Jusqu’au jour où un cirque s’installe à côté de chez elles et à qui sa mère décide de la vendre. Est-ce le début de la liberté ou au contraire le prolongement de l’enfer ? De son côté, Julia hérite de Blackwood Manor, après l’avoir fui à l’âge adulte. Mais quels secrets se cachent derrière ses murs ? Ce livre m’a tout d’abord interpellé par sa couverture, son titre intriguant et son résumé plus que prometteur. Aucunes déceptions, au contraire c’est une belle découverte ! Le texte est poignant, cette histoire transperce le cœur, il fait voyager, pleurer, espérer. Tout ça dans une ambiance de cirque, pleines de pommes d’amours et d’éléphants. Je me suis tellement attachée au personnage de Lilly qui démontre une force incroyable, ainsi qu’aux forains et leur univers dur et pourtant si fraternel. Et j’ai été en colère contre cette peur de la différence et contre la bétise et la méchanceté de l’Homme. Tout ça pour dire que je l’ai vraiment trouvé incroyable et que je le conseille sans hésitation !

Alors que le début pose des bases lentement, le rythme s'accélère avec Julia. Les pièces du puzzle s'emboîtent pour laisser paraître un semblant de réponse au lecteur. Deux choses relient ces jeunes femmes : Blackwood Manor et les animaux. Car bien qu'entourées d'humains, c'est auprès des animaux qu'elles se sentent le mieux. Le récit se découpe en deux temps. Une fillette et une jeune femme. À première vue, aucun lien. A part un, Blackwood Manor. Que s'est-il passé ? Alors que l'une a été forcée de partir, l'autre s'est enfuie. Mais une seule revient. Que va-t-elle découvrir ? La narration à la deuxième personne met le lecteur dans une position supérieure à ce qu'il se passe. On a l'impression de suivre la scène de haut, tout en étant avec le personnage. Mais jamais être le personnage. Ce qu'on ressent, c'est de l'empathie, mais ces jeunes filles restent inaccessibles dans bien des situations. Les larmes me sont montée aux yeux à bien des reprises. La question de l'atrocité humaine jalonne le récit. On fait la rencontre d'êtres affreux en apparence, mais plus humains que ceux qualifiés de "normaux". Le récit nous apprend à chercher au-delà des apparences, à se questionner sur notre rapport aux autres et cette société du paraître. Car les fantômes ont beau être caché derrière les murs, la vérité finie toujours par s'échapper.