L'affaire du Golden State killer : Le livre de William THORP

Je découvre cette série des éditions 1018. Elle permet de faire un tour des USA par ses grandes affaires criminelles. Celle que je vous présente aujourd’hui est une affaire assez méconnue et pourtant terrible. Traité comme un reportage, raconté avec simplicité et efficacité, cette histoire fait froid dans le dos… J’aurai peut-être aimé plus de détails, l’auteur évoque divers sujets importants sans trop les développer. C’est le cas pour le profil du tueur ou le fonctionnement de la justice américaine. Toutefois, à travers une écriture à la fois immersive et respectueuse, l’auteur nous plonge dans l’enquête sans jamais oublier l’humanité des personnes touchées par ces crimes. Il retrace avec brio la traque interminable de ce criminel. On assiste à un concentré des faits mais surtout à la découverte de ce meurtrier en série grâce aux avancées, notamment en matière de généalogie et d’ADN. Malgré la dureté des événements relatés, j’ai trouvé cette lecture vraiment passionnante. Elle offre une vision captivante des mécanismes de l’enquête et de la persistance nécessaire pour enfin obtenir justice après tant d’années de peur et de souffrance. Le récit nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Ce récit est un vrai page turner, il est très court mais très complet. Bien documenté, les faits sont là, détaillés, expliqués. La chronologie est parfaitement reconstituée et la plume de l’auteur est fluide. En bref, c’est un livre qui se dévore ! Je ne peux que le recommander à tous les curieux mais, surtout aux lecteurs de true crime. Je n’ai pas pu le lâcher et il me tarde déjà de découvrir les autres tomes.

Passionnant du début à la fin ! Une enquête fascinante portée par plusieurs points de vue, avec un suspense digne des meilleurs true crime. On se croirait dans une série documentaire… mais en plus intense ! Un vrai coup de cœur. Hâte de lire d’autres titres de cette excellente collection 10/18.

Passionnante collection 10/18 Society dont chaque volume évoque une affaire criminelle avec en sous-titre le nom de l'État où elle s'est déroulée. C'est finalement très proche du polar, mais sous la forme documentaire, à savoir que ce n'est pas romancé et que les auteurs s'en tiennent aux faits. J'ai tendance à préférer cela : la sècheresse de l'exposé des faits (pas excessive puisqu'elle donne la parole aux enquêteurs, aux témoins, aux familles, et souvent à leur ressenti) permet de mieux supporter l'absence de style, qui n'est d'ailleurs pas plus relâché, loin s'en faut, que dans certains polars. C'est rigoureux, bien mené, vivant (si l'on peut dire). --- Nous sommes dans les années 70. Les maisons d'une petite ville de Californie sont visitées par un étrange cambrioleur qui ne soustrait que des objets sans valeur qu'il dépose ensuite dans la maison de la victime suivante. Peu après ces larcins, les habitantes sont attaquées pendant leur sommeil et violées. -- Puis un meurtre est commis. -- Puis plus rien, pendant plusieurs années. -- A moins que... l'auteur des faits ne se soit déplacé... loin dans l'État, ou dans un autre État... -- Y a-t-il un lien entre toutes ces affaires ?

J’adore les cold case et je me doutais que ce livre allait me plaire ! Californie : 13 meurtres, 50 agressions, 42 ans de traque, 50 viols dans les années 1970 et 1980 Un homme charmant ce “Golden State Killer” ? Il est enfin arrêté en 2018 par la police américaine grâce à l’analyse ADN et à la pugnacité de certains enquêteurs qui, pendant des dizaines d’années, n’ont jamais réussi à lâcher l’affaire. J’avais vu un reportage sur ce serial killer donc je connaissais un peu l’histoire (avec beaucoup d’oublis j’avoue). Et bien j’ai trouvé ce livre génial, je l’ai dévoré. L’histoire déjà est peu banale donc forcément on veut connaître la fin, qui, quoi, comment… Ce n’est pas un roman bien sûr car il est écrit par un journaliste mais il est si bien écrit que ça coule tout seul… Tout est bien expliqué, les meurtres (sans détail gore non plus), les enquêtes, les échecs… Ce livre est une bonne solution entre deux lectures, 176 pages, ça s’avale comme qui rigole.