L'année du volcan : Le livre de Jean-François Parot

L'année du volcan est ainsi définie par l'IA de Qwant : " L’éruption du volcan islandais Laki, qui a débuté le 8 juin 1783, est l’une des plus importantes de l’histoire récente. Elle s’est produite dans le système volcanique de Grímsvötn, dans la fissure du mont Laki, et a duré jusqu’en février 1784. Cette série d’éruptions a libéré environ 14 milliards de mètres cubes de lave basaltique, ainsi que des quantités massives de gaz toxiques, notamment du dioxyde de soufre, de l’acide fluorhydrique et du sable. Les conséquences pour l’Islande ont été catastrophiques : La mort de 80 % du bétail, notamment 80 % du cheptel ovin, 50 % des bovins et 50 % des chevaux, à cause de la fluorose. La famine a tué environ 20 % de la population islandaise, ramenant le nombre d’habitants à environ 40 000. La région a été recouverte par une épaisse couche de cendres et de gaz nocifs, provoquant une obscurité quasi totale, avec des ténèbres permanentes et une atmosphère chargée de vapeurs de soufre. Les effets de cette éruption se sont rapidement étendus à l’Europe et à d’autres parties de l’hémisphère nord, en raison des vents dominants qui ont transporté le nuage toxique. Un épais brouillard sulfuré, avec une odeur d’œuf pourri, a enveloppé une grande partie de l’Europe dès juin 1783, réduisant la visibilité et provoquant des températures plus basses, avec une moyenne de 1 à 3°C en dessous de la normale. La pollution atmosphérique a également entraîné une série de phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des inondations, des hivers très froids et des perturbations climatiques prolongées. L’éruption du Laki a eu un impact considérable sur la santé, l’économie et le climat, et est souvent évoquée comme un facteur ayant contribué à la crise sociale et politique qui a culminé avec la Révolution française en 1789. Elle est également appelée « volcan de la Révolution » en raison de son influence sur le contexte historique européen. " Pour son onzième roman, Jean-François Parot a choisi un décor approprié. J'ai encore une fois aimé son écriture peaufinée. Il n'a aucun complexe à utiliser les belles tournures à l'ancienne et il le réalise à merveille. Ses digressions sont bienvenues et réalistes. Parfois historiques, parfois gastronomiques, elles enrichissent le déroulement sans l'alourdir. Les allusions aux titres précédents sont nombreuses, mais pas gênantes. Il semblerait que l'auteur nous offre un tour d'horizon de tous les personnages de la saga Nicolas Le Floch avec une conclusion ouverte. " Le tremblement de l'univers augurait-il celui des peuples ? " Le commentaire de Noblecourt sur la politique et le déficit de 1783 donne à penser que rien ne change jamais. C'est assez inquiétant pour 2025/2026...

1893, la France souffre de mauvaises récoltes, les miséreux sont de plus en plus nombreux à Paris, la reine se ruine au jeu, les bourgeois croulent sous les impôts et les rumeurs grondent. La mort du Vicomte de Trabard, qui s'avère rapidement être un assassinat, soulève un trafic de fausses monnaies, des malversations immobilières et des secrets compromettant la raison d'Etat. On retrouve une fois encore avec plaisir Nicolas Le Floch, ses amis et ses soupers fins dans une intrigue particulièrement réussie.

L’année du volcan, une plongée au coeur d’une France qui connaît déjà les prémices de ce qui adviendra en 1789. Une nouvelle enquête de Nicolas Le Floch avec en arrière plan de la fausse monnaie et des énigmes de cours. De multiples périples et des rebondissements qui le mèneront jusqu’en Angleterre. Même si j’adore la collection je dois dire que j’ai beaucoup moins adhéré à ce roman qui à mon sens part un peu dans toutes les directions ce qui rend quelque fois difficile la lecture et la compréhension. Il faut tout de même souligner la plume magistrale de Monsieur Parot qui en fait quand même un excellent polar historique.