Le Chant d'Achille (avec préface inédite de l'auteur) : Le livre de Madeline Miller

#129673; Ce roman est une réécriture de l’histoire d’amour entre Patrocle et Achille, les héros de l’Iliade d’Homère. J'ai repoussé sa lecture si longtemps, sans réelle raison. J'avais tord : c'était une magnifique histoire, guidée par une plume poétique. Le début de l'histoire conte la jeunesse des deux garçons. Ensuite c'est la guerre de Troie, une partie beaucoup plus sanglante, dévoilant les atrocités commises durant les guerres. Dans les deux cas la situation des femmes est peu envieuse... #129673; Mais c'est avant tout l'histoire de deux âmes sœurs, dès le premier jour leur histoire était écrite. Alors oui Patrocle, dont on a le point de vue, a pris tu temps pour mettre un mot sur ce qu'il ressentait envers Achille, ce n'était pas que de l'admiration loin de là. Les deux personnages sont diamétralement opposés : d'un côté on a Achille, fils d'une déesse, et voué à être le guerrier le plus puissant de sa génération. De l'autre, on a Patrocle, un garçon son nom, qui n'a rien d'un guerrier, mais qui fait preuve d'une empathie incroyable. #129673; Ce qui est ici exceptionnel, c'est que l'autrice les a rendus vivants. Elle a modelé les personnages de sortes à ce qu'ils soient aussi imparfaits que le sont les humains. Ils sont complexes, ils ont des facettes aussi positives que négatives. Bien sûr je me suis nettement plus attachée à Patrocle qu'à Achille, du coup même s'il a fait des erreurs je lui ai trouvé des excuses. C'est un garçon sensible, qui pense aux autres en permanence, parfois au péril de sa vie. D'ailleurs ce qu'il a fait pour quelques Troyennes est admirable. Il ne cherche pas la gloire, il veut juste être heureux avec son monde, autrement dit avec Achille. À contrario Achille m'a paru avide de grandeur, et de cette façon particulièrement égoïste. Il se croit parfait, et n'assume pas qu'il est humain. En fait la pression du titre du meilleur guerrier de sa génération l'a accablé, à tel point qu'il s'est perdu lui-même. Sa plus grande force autant que sa plus grande faiblesse restera Patrocle. Car oui pourtant leur histoire d'amour est poignante bien que tragique... Ils ont grandi ensemble, se connaissent par cœur, leur amour n'a pas faiblit un seul instant jusqu'à la fin, qui fut la meilleure possible. #129673; Pour conclure, je ne peux que conseiller ce roman à la plume envoûtante et dont l'histoire entre Patrocle et Achille est la définition même de l'amour #9829;#65039;

Un récit beau, porté par une plume à la fois délicate, épique et poétique. Le Chant d’Achille revisite la légende avec justesse et émotion, en lui donnant une profondeur intime, vibrante. Raconter l’histoire du point de vue de Patrocle était un choix d’une grande finesse. Cela donne au roman une sensibilité particulière, un regard tendre et profond sur les liens de l’âme, la loyauté, et l’amour au sens le plus pur. Un livre qui m’a touchée, qui chante encore longtemps après la dernière page.

Achille et Patrocle ont grandi ensemble. L’un est un prince demi-dieu à la beauté redoutable, l’autre, fils d’un roi déchu, est banni, discret, maladroit. De leur rencontre naît une amitié fusionnelle, profonde, qui deviendra bien plus encore. Quand la guerre de Troie éclate, leur destin bascule dans la tragédie. Ce roman revisite l’Iliade de manière accessible, notamment pour les personnes comme moi qui n’y connaissent pas grand chose en mythologie. On nous plonge dans le regard de Patrocle, souvent effacé dans les récits classiques. Ici, il devient le cœur battant de l’histoire. Sa voix, plutôt sensible, nous emmène à travers ses doutes, la passion et les sacrifices. Le mythe se teinte d’humanité, de tendresse et de douleur. Et si l’héroïsme n’était pas dans les armes, mais dans l’amour ? Certains passages sont poignants, notamment dans le dernier tiers, où l’émotion prend véritablement son envol. La guerre, la perte, l’honneur mal placé : tout va vers une fin bouleversante. Mais ça, je vous laisserai le découvrir… Malgré tout, je suis restée en demi-teinte. La première partie, centrée sur l’enfance et la relation naissante entre Achille et Patrocle m’a semblé lente, parfois un peu naïve. Le style, même s’il est très fluide, devient parfois trop lyrique ou répétitif à mon goût. J’ai eu du mal à m’attacher à ce duo : Patrocle, souvent effacé, paraît vivre à travers les yeux d’Achille, ce dernier balançant entre grandeur et égo. Le Chant d’Achille reste tout de même une belle porte d’entrée dans la mythologie grecque, surtout pour celles et ceux qui aiment les récits d’amour tragique et les réécritures qui remettent en lumière les figures oubliées. Un roman qui ne m’a pas totalement convaincue, mais sincère et touchant.

Histoire: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; Personnages: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; Rythme: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; Écriture: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; Dénouement: #127765;#127765;#127765;#127765;#127765; #77955;#128394; Le Chant d’Achille est sans doute l’un de mes livres préférés, aussi beau que triste, aussi attachant et touchant que profondément blessant. L’histoire d’amour entre Achille et Patrocle, tendre et intense, est une romance homosexuelle puissante qui mérite chaque émotion qu’elle suscite — des sourires aux larmes. La page final, totalement inattendue, renforce encore la dimension émotionnelle du texte, laissant une empreinte durable au lecteur. Ce roman sublime revisite la mythologie grecque avec une sensibilité rare, offrant un récit bouleversant et inoubliable.