Le Chant d'Achille (avec préface inédite de l'auteur) : Le livre de Madeline Miller

N'etant pas une grande fan de mythologie et n'y connaissant rien, je ne suis pas le public de base pour ce genre de roman. J'ai pourtant passé un très bon moment en compagnie d'Achille Patrocle ! Je n'ai pas eu le coup de coeur dont certaines personnes m'ont parlé, mais en même temps c'est difficile de passer après Une vie comme les autres ! La chant d'Achille est un roman très accessible même pour un néophyte en mythologie, il se lit rapidement et reste très divertissant #x1f642

Ça me paraît lunaire de décrire un livre comme mignon et triste à la fois pourtant c'est le cas avec Le chant d'Achille. La plume est d'une douceur tandis que l'histoire est rude. La relation entre Achille et Patrocle est tellement belle et touchante, leur émotions et ressentis des personnages sont très bien amenés par ce qu'ils traversent durant toute l'histoire. Ce que j'ai le plus aimé dans ce livre sont sûrement les constrates présents partout et qui ont tous un sens. J'ai eu un peu de mal à le lire, le début du milieu était un peu long mais une fois passé ma lecture était redevenue fluide. Cela n'a pas impacté mon avis au final car quand j'ai repris sérieusement ma lecture j'avais presque oublié que je n'arrivais pas à lire plus tôt.

J’ai trouvé ce livre particulièrement bien détaillé. L’écriture de Madeline Miller est à la fois riche et fluide, tissant des images précises sans jamais alourdir la lecture. Chaque geste, chaque émotion, chaque silence semble pesé avec une attention presque poétique. Le soin qu’elle apporte aux descriptions — tant des paysages que des sentiments — nous immerge dans un monde ancien qui paraît étrangement proche, comme un souvenir lointain et familier. L’histoire en elle-même est douce, légère, et paradoxalement dure. Il y a une tendresse rare dans la relation entre Patrocle et Achille, une intimité qui se construit lentement, presque timidement, et qui devient une force tranquille au cœur du récit. On se laisse porter par cette douceur… jusqu’à ce que la tragédie s’insinue, d’abord en filigrane, puis à découvert. Légèreté et douleur s’y côtoient sans jamais se contredire, comme si l’amour ne pouvait exister sans une certaine forme de perte. C’est une lecture qui laisse une empreinte — pas forcément par des rebondissements spectaculaires, mais par l’intensité des émotions et la finesse du regard porté sur des figures mythologiques souvent figées dans la grandeur. Ici, elles sont humaines. Trop humaines, parfois. Un livre qui apaise et qui serre le cœur. Un chant ancien réécrit avec une délicatesse toute moderne.

S’il y avait bien un livre qui prenait la poussière dans ma PAL c’est bien celui-là. J’ai découvert cette auteure avec son livre Circé et j’ai de suite acheté le Chant d’Achille après la lecture qui m'avait plutôt conquise. Et bien je dois dire que je ne comprend pas pourquoi j’ai mis autant de temps à le lire même si je pense que j’avais peur de pas aimer au vue des nombreux avis divergents concernant ce livre. Quelle fut ma joie quand j’ai commencé ma lecture et que j’ai tout de suite accroché avec la plume, l’histoire et l’univers. Même si je n’avais pas vraiment de doutes sur le fait que j’allais aimer l’histoire étant donné que je suis une grande fan de la mythologie grecque. J’ai trouvé que les personnages et l’univers étaient super bien construits, on s'attachait facilement à eux même si le personnage d’Achille m’a parfois troublé, je ne savais pas comment l’aimer, comment m’attacher à son personnage, comment comprendre sa personnalité. Patrocle quant à lui est tellement touchant et attachant, bien que certaines de ses actions m’ont énervés. Je savais que cette histoire était décrite comme dévastatrice mais je pensais pas pleurer autant sur la fin alors que j’avais deviné ce qui allait se passer, je pensais vraiment que j'étais prête psychologiquement à cette fin mais spoiler alerte cela ne m’a pas empêché de verser toute les larmes qui me restaient dans mon corps. Le seul petit, minuscule point négatif de ce livre, c’est que je me suis un peu ennuyé vers la moitié du livre ce qui m’a fait décrocher de ma lecture mais l’histoire s’est bien rattrapé par la suite donc je la pardonne.