Le goût du bonheur - T2 : Le livre de Marie Laberge

A peine le temps de pleurer sa mère, Gabrielle, qu'Adélaïde doit trouver comment faire accepter sa grossesse. Son amant, marié, étant parti à la guerre, elle épouse Nic, l'ami de la famille. Cette union arrangée s'avère finalement plus heureuse que prévue et Adélaïde s'épanouit dans son rôle d'épouse, mère et femme d'affaire. Cependant, la seconde guerre mondiale pèse sur la famille et la relation avec les sœurs respectives des époux McNally sont difficiles à supporter... J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome du Goût du bonheur, même si le milieu dans lequel évolue Adélaïde me touche moins que celui de Gabrielle, dans le 1er tome. J'ai apprécié découvrir comment les femmes vivaient la guerre, si loin des combats en Europe. Le roman est un peu trop long (plus de 900 pages!) mais se lit tout de même d'une traite! Il traite beaucoup de l'intime, des apparences et de ce qui se fait ou pas, en quoi il est parfois un peu agaçant car Adélaïde est du genre "fais ce que je fais, pas ce que je dis". Cependant, j'aime beaucoup le côté romanesque et grandiose de ce roman et il me tarde de lire le 3e tome, tout en appréhendant de quitter cette famille.

Quel bonheur de replonger dans cette saga familiale, de retrouver Adélaïde, Florent, Nic, mais aussi Jeannine, Fabien, la petite Léa, Alex et les autres membres de l'entourage des Miller et Mc Nally. C'est à présent le temps de la guerre et du temps d'après guerre. Certains sont revenus, d'autres ne reviendront pas. J'aime les sentiments forts des personnages de Marie Laberge, ces histoires de vie, d'amour, de mort. Le sujet de la sexualité est extrêmement présent dans ce tome. Toutes les formes de sexualité, l'amour passionné, l'amour différent, l'amour impossible, l'amour filial, l'amour caché,... Ce livre m'a vraiment fait ressentir l'amour. J'ai été tenue en haleine par les histoires de chacun et la fin m'a donné envie de lire directement le troisième tome.