Ceux qui restent : Le livre de Marie Laberge

1- Cet énorme pavé à priori pas très gai est un vrai trésor A côté, le Joual de Michel Tremblay, c'est de la rigolade : accrochez-vous au début si vous débutez en Français du Québec. Mais c'est savoureux à lire, les personnages viennent délicieusement en bouche. 2- L'histoire de deuil à plusieurs voix se laisse petit-à-petit détrôner par le cœur du sujet : la figure de la mère abusive sous toutes ses formes, et par ricochet les blessures et les postures imposées par la parentalité, la naissance de liens atypiques. 3- Seul bémol, un dernier tiers qui aurait pu être allégé, un peu répétitif. Mais qui voit aussi les personnages s'extirper de liens aliénants pour tracer leurs propres sillons relationnels. Et c'est très beau. POUR QUI ? Vous savez : cette personne aventureuse, toujours partante pour lire ce que vous lui proposez. (+amateurices de litt. québécoise)

Très bon livre ! J'ai été surprise par le style d'écriture mais on s'y habitue au fur et à mesure du livre, ça fait son charme. Les personnages sont divers au niveau du caractère et j'adore voir leur évolution au fil du livre. Un livre facile à lire, petits chapitres, ce que j'apprécie.

Un roman qui parle d'un sujet, pas commun, le suicide. Dans ce roman qui n'est ni larmoyant, sans fioritures, sans clichés. Dans ce roman, nous avons les ressentis des proches de Sylvain, 4 personnes aux approches différentes, quatre destins différents, quatre vies tenté de désespoirs, de joie, et un seul point commun, Sylvain. Une narration a quatre voies qui nous font comprendre et qui interroge sur ce geste. Sylvain n'a pas laissé de lettre pour expliquer son geste, mais par les quatre voix, nous allons vite comprendre ce qui lie Sylvain et ses quatre personnages. Nous allons évidemment apprendre à la fin du roman pourquoi Sylvain a initié ce geste. Je lirai à coup sûr d'autres romans de l'autrice. Merci ma So pour cette belle découverte

Sylvain se donne la mort. Son père Vincent, sa mère Muguette, sa femme Mélanie-Lyne, son fils Stéphane se retrouvent là avec la vie qu'il faut bien continuer, envers et contre tout cette affreuse souffrance. Un beau roman sur la résilience, sur ce que l'on prend, et ce que l'on donne à l'autre pour survivre à un événement aussi atroce.