Le Tour du monde en 80 jours - Une oeuvre une voix : Le livre de Jules Verne, Amélie Berthou-Sergeant

Un grand classique, et même si on sait forcément comment il se termine, le voyage en lui même est très prenant. Un excellent Verne !

Un classique facile : "Le Tour du monde en 80 jours" de Jules Verne #128218; - #128209; Un soir d'octobre 1872, le très distingué Phileas Fogg fait le pari d'effectuer le tour du monde en moins de 80 jours, grâce à la percée du canal de Suez et à la récente modernisation des transports ferroviaires et maritimes. Ses amis du Reform Club n'y croient pas, et 20 000 livres sont en jeu. Ni une, ni deux : il se met en route le soir même, accompagné de Passepartout, son valet français, et équipé de sa seule fortune en liquide. Il enchaîne les paquebots, les trains... mais aussi des moyens de transport moins conventionnels, pour faire face aux imprévus : dos d'éléphant, traîneau, navire commercial... Au cours de son périple, il rencontre deux personnes qui lui emboîtent le pas, pour le meilleur et pour le pire : Mme Aouda, une veuve indienne, et Fix, un détective britannique. - #128173; Un roman très facile à lire, dans lequel les les kilomètres et les péripéties défilent à toute allure. J'ai moins "voyagé" qu'à la lecture de "Vingt mille lieues sous les mers" il y a quelques années, mais "Le Tour du monde en 80 jours" n'en reste pas moins du grand Jules Verne, c'est-à-dire un feuilleton haletant, avec une grande maîtrise du tempo et du suspens, scientifiquement, géographiquement et historiquement très bien documenté (il n'y a qu'à voir les notes de fin, aussi longues que le roman lui-même...). Bref, j'ai passé un bon moment, et j'ai appris que Passepartout n'était pas une invention de Fort Boyard. - #128221; "Dans ce singulier pays [= les États-Unis], où les hommes ne sont certainement pas à la hauteur des institutions, tout se fait 'carrément', les villes, les maisons et les sottises."

Un (très très) excellent roman d’aventures qui donne envie d’en lire d’autres de Jules Verne! Cela ne vieillit pas, bien qu’il fut publié il y a plus d’un siècle et demi. J’ai lu une jolie édition brochée agrémentée de gravures. Le récit est plein de rebondissements. Et le dernier n’en est pas le moindre ! Les descriptions des pays traversés sont détaillées, ce qui fait penser que Jules Verne a précédé Phileas Fogg et ses amis sur les lieux, ou bien qu’il a puisé dans de multiples sources incluant des inspirateurs (tel fut l’américain George Francis Train, voyageur et auteur de récits sur ce thème). On apprend un tas de choses. Par exemple que l’Inde ne fut pas colonisée dans sa totalité par les britanniques, mais seulement la moitié, du fait de résistances qui furent impossible de faire plier. A vrai dire, c’est une performance qu’il faut saluer, car on imagine bien le travail de recherche qu’il y a derrière, pour que ce roman soit crédible sur le plan des descriptions, et pour que sa lecture soit fluide et l’aventure captivante. A noter : L'épisode du navire à vapeur Henrietta, qui brûle ses mâts et ses planches, faute de charbon, a un précédent réel : le navire Sirius avait fait de même en 1838, dans la course pour la première traversée de l'Atlantique entièrement à la vapeur. Il n’y a aucun temps mort. Je l’ai lu en trois jours, c’est dire s’il m’a passionné !

Une histoire simple et facile à lire mais qui n'en reste pas moins un grand classique agréable à lire par ses descriptions et la vision du voyage de l'époque ! Toutefois les descriptions peuvent parfois être un peu lourdes ce qui peut rendre ennuyant certaines partie de l'histoire. Cela reste cependant une belle histoire, accessible et qu'on ne lâche pas comme ça !