Vingt mille lieues sous les mers : Le livre de Jules Verne

J’ai le souvenir — peut-être erroné — d’avoir lu ce grand classique de la littérature française dans ma jeunesse. C’est donc avec un regard plus adulte que j’ai décidé d’ouvrir (à nouveau ?) ce livre. Très rapidement, je me suis laissée embarquer dans cette grande aventure sous-marine, et j’ai particulièrement apprécié le personnage de Conseil, fidèle et dévoué, qui m’a touchée par sa loyauté sans faille. Certaine scènes d’action et d’exploration m’ont véritablement captivée : elles donnent du rythme et nourrissent l’imaginaire. En revanche, je dois avouer que certains passages m’ont un peu ennuyée, voire presque endormie. J’admets même volontiers avoir lu en diagonale certains longs développements descriptifs, que j’oserais qualifier — sans trop de scrupules — d’indigestes. Pour autant, je pense qu'il est nécessaire de saluer — surtout avec les moyens d'antan — le travail de recherche scientifique qu'à réaliser Jules Verne pour créer son histoire.

Un grand classique et un grand écrivain qui aura marqué son temps... J'ai acheté une version Hetzel trouvée à Paris, édition de 1900. Quel magnifique ouvrage...Les illustrations auront marqué mon enfance. Indéniablement en avance sur son temps et même toujours actuel.

Maintenant j’ai pris l’habitude de critiquer les livres à leur moitié. Je lis tous les romans de JV dans l’ordre et j’ai eu dès le début l’impression que JV faisait sa psychanalyse. On dirait qu’il rentre dans sa tour d’ivoire comme Nemo. Le monde ne tourne pas comme il voudrait. Il veut trouver un nouvel élan, une bulle d’air « dans l’eau ». C’est un peu comme ça que je le ressens car après Hatteras, c’est une sacrée déconvenue. Tout est tellement parfait dans ce Nautilus que c’est tout simplement…. barbant. Pas d’aventure , de la science et de la contemplation. Et aujourd’hui je termine le livre. La seconde partie conforte mon idée de livre-psychanalyse. La tension monte dans cet univers en huis clos et on a l’impression que JV décrit le combat de Moby Dick poursuivi par le capitaine Achab. La fin est véritablement une énigme mais l’on sait qu’on va le retrouver dans un tome futur (que je ne révélerai pas) Au final il faut aborder le livre avec une autre vision que les autres romans. Ici l’aventure est immobile malgré les 20.000 lieues parcourues Mais elle est surtout intérieure comme si l’homme pouvait vivre sa vie toujours en immersion avec son propre regard. C’est intéressant quand même

Que ce livre m’a fait voyager! En Passant par toutes les mers du monde, il m’a fait voir sous un nouvel angle les merveilles dont recèlent nos océans. L’historienne en moi a bien apprécié les nombreux récits/anecdotes historiques qui ont su enrichir ce roman. L’auteur, utopiste et poète passionné de la mer, a usé de descriptions très pointilleuses sur les nombreuses espèces de poissons, de mollusques, de mammifères marins. Il relate toutes les espèces que le personnage principal croise sur son chemin. Quoique très éducatif, c’est aspect m’a beaucoup ralenti dans ma lecture, c’était trop descriptif pour moi. Sinon, j’ai fait un beau voyage, vingt-milles lieues sous les mers!