L'île mystérieuse : Le livre de Jules Verne

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Un nouveau "voyage extraordinaire" de Jules Verne au catalogue 10/18 !

Etats-Unis, 1865. Retenus prisonniers par l'armée sudiste durant la guerre de Sécession, cinq hommes - et un chien - s'échappent à bord d'un ballon. Pris dans une tempête, ils s'échouent sur une île du Pacifique. Isolés du monde, ils devront faire preuve d'igéniosité et de solidarité pour survivre au sein de cette nature sauvage et inhospitalière.
Alors qu'ils luttent pour s'adapter à leur nouvel environnement, les naufragés découvrent des indices étranges qui laissent entendre qu'ils ne sont pas peut-être pas seuls... Parviendront-ils à s'échapper ou cette mystérieuse île garderait-elle à jamais ses secrets ?

A la fois réflexion sur les rapports humains et les richesses de la nature, exposé des connaissances scientifiques de son temps et roman d'aventure palpitant, Jules Verne emporte les lecteurs dans un nouveau voyage extraordinaire aux résonnances toujours très actuelles. Un classique intemporel.

De (auteur) : Jules Verne

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Avis Babelio

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4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

De Jules Verne, je n’avais lu que Vingt mille lieues sous les mers, merveilleux récit des aventures sous-marines du Capitaine Nemo. Alors me voilà embarquée dans de nouvelles aventures, pour mon plus grand plaisir, sur L’île mystérieuse et ses cinq rescapés américains et leur chien. Ceux-ci, échappés des troupes sudistes, ont atterri depuis un ballon de façon chaotique, en pleine tempête, sur cette île méconnue au sud du Pacifique. On est au XIXème siècle, en pleine guerre de Sécession, et ces hommes s’organisent pour vivre au mieux sur ce bout de terre qu’ils renomment l’île Lincoln, en hommage à celui qu’ils veulent voir triompher de la guerre. Il y a là l’ingénieur Cyrus Smith, son domestique noir Nab et son chien Top, le reporter Gedeon Spilett, le marin Pencroff, et le jeune Harbert. Ces hommes se complètent par leurs multiples savoirs divers et variés, s’entraident, partagent leurs idées pour d’abord survivre puis améliorer leurs conditions de vie sur cette île qui leur offre, malgré leurs déboires, beaucoup de ressources. Mais des événements mystérieux se produisent, qui leur font penser qu’une puissance énigmatique les surveille de près et leur vient en aide lorsqu’ils en ont le plus besoin. Il est important de savoir que c’est un roman à lire avec toujours en arrière-pensée, l’époque à laquelle il a été écrit. Parce qu’on pourrait être choqué par certains aspects racistes : Le noir = domestique, qui n’a de fonctions que subalternes, prêt à mourir pour son maître blanc, et même parfois comparé au singe qui les rejoint à un moment de leurs aventures. Ou le fait qu’ils sont heureux et très enthousiastes dans le fait de décimer des populations entières d’animaux sauvages. Sinon l’absence totale d’une présence féminine (absence qui ne dérange jamais nos personnages, dont ils semblent pouvoir se passer comme si elles n’existaient même pas). Il faut aussi passer outre le jargon scientifique quand on ne l’est pas vraiment soi-même (ce qui est mon cas) et lire un peu en diagonale toutes les prouesses technologiques (pur jus XIXème siècle) faites par l’ingénieux Cyrus Smith. Passés ces éléments d’un autre temps, c’est un récit qui régale son lecteur ! C’est un vrai roman d’aventures, qui raconte comment des naufragés s’organisent pour vivre au mieux, seuls, sur une île inconnue. Aventure égrenée d’épisodes mystérieux qui viennent pimenter le récit, au dénouement tout à fait fantastique et rocambolesque. J’imagine volontiers les jeunes lecteurs du XIXème et début du XXème siècles, adeptes des récits d’aventures, qui ont dû être absolument embarqués dans cette histoire à la fois exceptionnelle et incroyable. Moi, malgré un regard plus moderne et critique, je me suis régalée à lire ce récit un peu suranné, et face à l’ingéniosité et l’imagination développées dans cet ouvrage.

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PlumeEtVent

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Hommage à Jules Verne On range souvent Jules Verne dans la littérature de jeunesse, mais c’est une erreur. Derrière l’aventure, il y a chez lui une profondeur, une humanité et une curiosité du monde qui parlent à tous les âges. Cet hommage est celui d’un lecteur qui, plus de cinquante ans passés, continue de s’émerveiller à chaque relecture. Je vous dirai simplement que j’ai choisi son roman L’Île mystérieuse pour lui rendre hommage, car c’est mon préféré de Jules Verne. Ici, je ne vais pas en faire la critique : beaucoup d’entre vous l’ont déjà admirablement fait. Parmi tous les écrivains qui ont bercé mon imaginaire, Jules Verne tient une place à part. Ses romans, d’une richesse étonnante, sont à la fois des récits d’aventure, des leçons de sciences et de vie. J’ai ressenti un réel plaisir à les lire à plus de cinquante ans — tout comme ceux de Jack London, Ernest Hemingway, ou encore les contes de Charles Perrault et des frères Grimm. Jules Verne, c’est incontestablement l’auteur dont j’ai lu le plus de livres. J’apprécie particulièrement les magnifiques illustrations qui accompagnent ses récits et contribuent à en nourrir la magie. Grâce à lui, j’ai visité tous les continents, les îles, les océans, les mers, les glaciers, les fleuves et les rivières. J’ai appris tant de choses sur la nature et les animaux qu’il est impossible de ne pas sentir, à travers ses mots, combien il aimait explorer et observer le monde. J’ai adoré suivre ses aventures sur tous les continents, mais aussi son incursion dans le roman policier avec Un drame en Livonie. Vraiment, je suis heureux comme un enfant quand je lis un livre de Jules Verne. Il est assurément l’une des plus grandes références françaises en matière de roman d’aventures, et un pionnier de la science-fiction. Son imagination était débordante : il a su imaginer, un siècle avant leur naissance, certaines des plus étonnantes conquêtes de la science. Dans Les Cinq Cents Millions de la Bégum, il évoque le premier satellite ; dans Vingt Mille Lieues sous les mers, il invente le Nautilus, premier sous-marin de fiction. J’aime l’imaginaire de Jules Verne. Certains de ses romans flirtent avec le réel, d’autres avec le fantastique ou la science-fiction. J’aime sa façon de raconter, de mêler l’aventure à la connaissance. Ses livres sont le fruit d’un travail minutieux et d’une passion profonde pour la science, la géographie, l’histoire et la nature. À chaque roman, on apprend, on voyage, on s’émerveille. Dans L’Île à hélice, il écrit : « Décidément, on ne remplace pas les beautés de la nature par les merveilles de l’industrie. » Que penserait-il de notre monde actuel ? Pas besoin de vous faire un dessin… Dans chacun de ses livres, j’avais envie de faire partie de l’aventure. Et puisque j’y prends tant de plaisir, je vais continuer à les lire — j’ai de quoi faire, puisqu’il a écrit près de quatre-vingts romans ! C’était un besogneux : ses livres sont denses, riches, foisonnants. Si ses ouvrages avaient été vendus au nombre de mots, il aurait été milliardaire ! Quand je vois aujourd’hui certains livres vendus plus de vingt euros avec quelques phrases par page, je me dis que c’est du vol manifeste… (Saviez-vous que le mot milliard est d’origine française ? Pour une fois qu’on impose un mot de la langue de Molière dans le monde !) Je l’ai découvert dans L’Île à hélice, où Jules Verne avait, encore une fois, l’esprit visionnaire : selon lui, le XX#7497; siècle verrait les mers sillonnées de villes flottantes. Il n’avait pas tort — cela viendra peut-être au XXI#7497; siècle. Revenons à l’homme. Jules Verne a vécu et écrit jusqu’à la fin de sa vie. Il est décédé à 77 ans, le 24 mars 1905, peu après avoir remis à son éditeur Jules Hetzel son dernier manuscrit, Le Secret de Wilhelm Storitz. Il aura donc écrit jusqu’à son dernier souffle. Ce roman ne sera publié qu’après sa mort, tout comme Paris au XXe siècle et L’Oncle Robinson, retrouvés dans ses archives. Certains ouvrages furent complétés ou remaniés par son fils, Michel Verne — notamment Les Naufragés du Jonathan, paru en 1909. Écrivain populaire, Jules Verne a vu son œuvre traduite dans le monde entier, jusqu’en Perse ! Pour moi, il fait partie des plus grands auteurs français. C’était aussi un écrivain engagé, comme en témoigne Le Comte de Chanteleine, où il évoque la guerre de Vendée. Je me suis régalé de toutes ses expressions savoureuses, souvent pleines d’humour. J’en ai recopié un grand nombre dans mon carnet, compagnon de lecture fidèle. En voici quelques-unes : • « Eh ! Que diable ! Il faut bien bouillir quelquefois ! Dieu nous aurait mis de l’eau dans les veines à la place du sang, s’il nous eût voulu toujours et partout imperturbables ! » • « L’argent est la source de tous les maux et le plus puissant mobile qui entraîne l’homme à l’abîme de ses mauvaises passions. » • « Un estomac qui passerait pour excellent même dans le monde des autruches. » Et pour reprendre une autre de ses formules : « Notre client était d’une laideur remarquable… ! » Avec lui, j’ai aussi appris que notre orthographe évolue au fil du temps. Dans La Jangada (1881), on peut lire : « C’est là une bienfaisante pluie qui n’a jamais tombé à verse sur votre dévoué serviteur ! » Il écrit aussi ailleurs : « Pendant ces averses torrentielles… » — il utilisait donc les deux formes ! J’ai remarqué que la plupart des grands écrivains — Victor Hugo, Émile Zola, Jules Verne, Guy de Maupassant — écrivaient souvent averse en un seul mot. Et puis, il savait sonder l’âme humaine : « Les drames les plus poignants sont ceux de la pensée. Pour qui les a subis, pour qui en sort, épuisé, désemparé, jeté hors des bases sur lesquelles il a fondé, il n’est plus de ressource que la mort ou le cloître. » Parmi ses romans et nouvelles que j’ai lus et aimés : L’Île mystérieuse, Nord contre Sud, Un capitaine de quinze ans, Les Enfants du capitaine Grant, Mathias Sandorf, Michel Strogoff, Deux ans de vacances, Voyage et aventures du capitaine Hatteras, L’École des Robinsons, Mistress Branican, La Jangada, L’Oncle Robinson, Le Phare du bout du monde, Le Chancellor, Le Tour du monde en 80 jours, Voyage au centre de la Terre, Cinq semaines en ballon, Le Sphinx des glaces, La Maison à vapeur, Un drame en Livonie, L’Étoile du Sud, Le Pays des fourrures, Kéraban le Têtu, La Chasse au météore, Robur le conquérant, L’Île à hélice, Une ville flottante, Famille sans-nom, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Face au drapeau, Le Château des Carpathes, Vingt Mille Lieues sous les mers, Les Indes noires, Hector Servadac, Les Naufragés du Jonathan, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, Le Rayon vert, Le Comte de Chanteleine, Les Tribulations d’un Chinois en Chine, De la Terre à la Lune, Autour de la Lune, L’Expédition de la Pérouse, Le Secret de Wilhelm Storitz, Paris au XXe siècle, La famille Raton, M. Ré-Dièze et Mlle Mi-Bémol, La Destinée de Jean Morénas, Le Humbug, Au XXIXe siècle – La journée d’un journaliste américain en 2889, L’Éternel Adam, Frritt-Flacc, Maître Zacharius, Une fantaisie du docteur Ox, Maître du monde, Le Chemin de France, Gil Braltar. Grâce à Jules Verne, j’ai visité tous les continents… Avec lui, j’ai appris qu’un livre pouvait être une boussole, et l’imagination, le plus sûr des moyens de transport. Il est pour moi un compagnon de route, un passeur d’imaginaire, un maître qui continue d’enseigner sans le savoir. Et pour conclure, ces mots de Jules Verne résument à merveille sa pensée et l’esprit de toute son œuvre : « N’aie qu’un seul objectif : la justice ; qu’une seule haine : l’esclavage ; qu’un seul amour : la liberté. » Jules Verne m’a appris que la littérature pouvait être à la fois un voyage, une école et un rêve éveillé. Ses livres ont traversé les générations, et je suis heureux d’en faire encore partie. Merci, Monsieur Verne.

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Runik

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Excellent Verne, plus profond que les précédents que j'ai pu lire. Il fait le lien avec plusieurs autres de ses livres (Les enfants du capitaine Grant, et 20000 lieux sous les mers par ex.), donc il vaut mieux avoir lu ceux là avant de se lancer dans la lecture de celui ci ... L'histoire raconte [masquer]l'évasion d'une troupe d'américains en ballon, qui se retrouve naufragée sur une ile perdue dans le Pacifique ... on suit leurs aventures pour l'appropriation des ressources de l'île, et la mise en pratique de diverses techniques pour améliorer leur cadre de vie, grâce aux bons conseils de l'ingénieur Smith. Mais ils sont toujours aidés de façon discrète par quelquechose ou quelqu'un déjà présent sur l'île, et ils ne savent pas où chercher cet être providentiel[/masquer] Un des meilleurs Verne que j'ai pu lire, le plus abouti.

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le_lecteur_chauve

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Excellent roman d’aventure, qui nous raconte l’histoire de cinq personnages aux personnalités bien différentes, coincés sur une île perdue. Le roman est plein de rebondissements et de mystères qui tiennent le lecteur en haleine jusqu’au bout ! L’approche scientifique est digne de Jules Verne.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782264085214
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    792
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

Jules Verne

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9,90 € Poche 792 pages