L'Empathie : Le livre de Antoine Renand

C'est mon premier polar d'Antoine Renand J'ai bien aimé le style d'écriture, l'histoire est assez recherchée incontestablement je pense que c'est un très bon polar Je dois reconnaitre que ce livre nous amène dans la noirceur de la psychologie humaine Le titre porte bien son nom on éprouve bcp d'empathie pour les victimes Je m'arrête à 4 étoiles car je trouve quand même les histoires sur les viols trop poussives et c'est très axé sexuel pour moi, ce qui m'a un peu dérangée... Par moment j'ai aussi trouvé certains passages un peu longs Je testerais quand même un autre livre de cet auteur, qui mettra peut être moins d'horreurs sexuelles

Deuxième lecture de l'auteur, on m'avait tellement conseillé ce roman que j'y suis allée vraiment impatiente de le découvrir. Et malheureusement je crois qu'on me l'a tellement bien vendu, que j'ai été un peu déçue par ce récit. J'ai adoré le principe de base et l'intrigue, mais j'avoue n'avoir pas ressenti cette étincelle qui me fait vibrer dans le thriller, cette émotion qui me fait avoir peur. J'avais entendu du : "tu ne dormiras plus jamais la fenêtre ouverte". Eh bien non, je suis désolée, pas de tremblement par ici. ca reste tout de même un bon ouvrage attention, mais j'aurais préféré ne pas avoir eu tout les retours que j'ai eu sur ce roman, je l'aurais sans doute apprécié bien plus !

A quel point êtes-vous empathique avec les autres ? Après avoir vu des retours exceptionnels sur ce roman, je m'attendais à frissonner à chaque page, me l'avait-on survendu ? Chacun son ressenti et j'avoue que sur certains romans attendus je me pose la question et j'analyse plus précisément ma lecture. C'est ce qui s'est passé avec le roman de l'auteur, est ce que j'ai aimé oui mais il m'a fallu d'abord comprendre pourquoi je n'avais pas autant apprécié que les autres. . Alpha est un vi0leur un peu particulier car il grimpe aux immeubles à main nues, crochette les fenêtres si besoin et s'attaque à toutes les personnes présentes. L'affaire va être confiée à un duo d'enquêteur et leur équipe pour débusquer cet être ignoble. Il ne fait rien dans la dentelle, gros trigger warning sur les détails. . Le rythme est monocorde, on a une histoire morcelée, on va au fond des personnalité certes mais l'effet frisson et waouh n'a pas pris. Là vient mes interrogations et en analysant le récit on ne peut que se poser cette question de curseur d'empathie, car après avoir lu ce roman on est écœuré par toute cette haine, cette violence mais l'auteur nous prouve que pour en arriver à ce point, le passé est encore plus ignoble que le présent. On retrouve toutes les formes d'empathie et votre curseur ne risque pas de bouger beaucoup au vue de l'histoire mais qui sait c'estpeut-être ça le butvde cette lecture, car même la peine est une forme d'empathie. Tout se joue sur le psychologique dans ce roman, si c'est un point de vue très intéressant malheureusement j'avais trop d'attentes par rapport aux avis précédents. Cela ne m'a pas empêcher de ressentir beaucoup d'émotions à la lecture de ce roman, tous les personnages sont complexes et amène une vrai réflexion peut-être au détriment de l'intrigue qui au final apparaît au second plan. . Si vous l'avez lu venez échanger avec moi en commentaires ou en messages pour ne pas spoiler les futurs lecteurs. Un tome 2 existe et je suis quand même curieuse d'en savoir plus. . Bonne lecture.

Note : 4,5/5 Rarement un thriller m’aura autant happé, secoué, dérangé… et pourtant tenu en haleine jusqu’à la dernière ligne. L’Empathie, premier roman d’Antoine Renand, frappe fort. Très fort. Et laisse une empreinte durable, autant par la noirceur de son sujet que par la finesse de sa plume. Dès les premières pages, on est pris dans un tourbillon narratif au rythme haletant, porté par une écriture fluide, précise et incroyablement immersive. La narration alterne les points de vue et les temporalités avec une redoutable efficacité, sans jamais perdre le lecteur. La plume d’Antoine Renand a ce quelque chose d’addictif qui fait qu’on tourne les pages sans pouvoir s’arrêter, même lorsque le contenu devient difficilement soutenable. Car oui, L’Empathie dérange. Profondément. Il explore les tréfonds de l’âme humaine, l’horreur pure, la perversité ordinaire, avec une acuité psychologique qui glace le sang. Certaines scènes sont extrêmement dures, violentes, et peuvent heurter. Il est impératif d’être attentif aux trigger warnings : violences sexuelles, meurtres, souffrances psychologiques intenses. Ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains. Mais pour qui peut et veut affronter cette noirceur, c’est une lecture marquante. L’intrigue est redoutablement bien ficelée, maîtrisée de bout en bout. Les rebondissements sont intelligents, les personnages puissamment incarnés, souvent ambivalents, parfois glaçants. Rien n’est laissé au hasard, chaque pièce du puzzle trouve sa juste place. Et puis, il y a cette fin. Ce souffle. Cette lumière timide mais réelle, qui vient réchauffer, presque consoler, après tant de violence. Elle fait du bien, tout simplement. Elle rappelle que l’empathie, malgré tout, existe encore. L’Empathie est un choc littéraire. Un roman noir, viscéral, saisissant, qui ne laisse personne indemne. Antoine Renand signe un coup de maître, aussi dérangeant que brillamment construit.