Les Guerriers de l'hiver : Le livre de Olivier Norek, Thierry Blanc

C'était une grande idée de reconstituer la Guerre d'Hiver de septembre 1939 à mars 1940 entre la Finlande, ce petit pays près de l'Arctique et la Russie de Staline, juste avant l'envahissement de la France par l'Allemagne hitlérienne. Cette guerre peu connue met en avant l'incroyable courage des Finlandais face à la tentative d'hégémonie russe. Les héros sont armés de résistance,de détermination,de finesse stratégique,de solidarité et ont parmi eux un sniper,Simo, personnage simple mais extraordinaire d'adresse et d'intelligence. La nature finlandaise en plein hiver est un mélange de rudesse,de sauvage , de lumière froide et de poésie à travers l'immaculée blancheur et les forêts de pins sylvestres. Elle se personnifie presque en devenant une alliée des fantassins finlandais dans la dureté de cet hiver de 1939. On s'attache aux personnages de la 6 ème division, on suit les stratégies d'attaques expliquées par des cartes, on découvre le contexte politique et historique complexe de cette période. Merci à Olivier Norek d'avoir osé sortir de ses romans habituels ( dont j'ai fort apprécié par ailleurs le dernier, dans les brumes de Capelans), merci pour cet énorme travail de documentation ,merci pour cette inspiration,ce moment de sortie du livre, qui raisonne comme un splendide soutien à l'Ukraine.

Dans Les guerriers de l’hiver, Olivier#8239;Norek troque son habituel polar pour une fresque historique qui plonge le lecteur au cœur de la guerre d’Hiver entre la Finlande et l’URSS (novembre#8239;1939#8209;mars#8239;1940), offrant ainsi une intrigue où la brutalité du combat se mêle à la psychologie des hommes#8239;– notament Simo, tireur légendaire surnommé «#8239;la Mort blanche#8239;», dont la solitude glaciale devient le fil rouge d’une narration à la fois violente et poétique#8239;; l’originalité du récit réside dans la mise en lumière d’un théâtre d’opérations souvent négligé, tandis que la portée thématique explore la folie meurtrière des commandements, la solidarité entre soldats et les manœuvres diplomatiques qui façonnent le destin des nations, le tout porté par le style incisif et élégant de Norek, capable de rendre palpable le froid mordant et l’âpreté du conflit sans jamais sombrer dans le cliché.

Quel roman ! Je n'ai jamais lu les polars d'Olivier Norek, je découvre donc son travail à travers ce roman de guerre, Les guerriers de l'hiver. Et bravo maestro ! J'en attendais beaucoup pour avoir lu et écouté de nombreuses critiques dithyrambiques et je n'ai pas été déçue. Un vrai et pur roman de guerre qui fera sans doute un très bon film. Même sans connaître l'histoire de cette guerre entre la Finlande et la Russie de Staline, on sent tout de suite un souci du détail, de la vérité, de la part d'Olivier Norek qui ne renonce pas au récit romanesque pour autant. Il rend un hommage magnifique au peuple finlandais qui s'est battu avec une force et une intelligence incroyables face à l'ogre russe qui pensait envahir ce minuscule pays glacé en 24h... Olivier Norek a mis toutes ses tripes dans ce roman, hyper bien construit, bien écrit et qui frappe juste. À travers l'histoire de Simo, passé de fermier à sniper d'élite, et de toute sa compagnie, Olivier Norek montre l'absurdité et la monstruosité de la guerre, mais aussi le courage des femmes et des hommes qui défendent leur pays contre l'envahisseur. On a froid (très froid), on a faim, on a peur, on est en colère, on pleure et contre toute attente on rit aussi... On rit parce que les Russes se cassent la gueule sur leurs skis, parce que l'officier qui commande la compagnie de Simo est bourré H24 et lance des punchlines cinglantes... On rit de l'absurde pour ne pas pleurer en se disant que tout ça n'est pas vraiment terminé...

Excellent. On est pris dans cette (vraie) histoire, et on ne peut plus lacher le livre jusqu'à la fin. Je recommande. Excellent. On est pris dans cette (vraie) histoire, et on ne peut plus lacher le livre jusqu'à la fin. Je recommande. Excellent. On est pris dans cette (vraie) histoire, et on ne peut plus lacher le livre jusqu'à la fin. Je recommande.