Les Orphelins de Philadelphie : Le livre de Ellen Marie Wiseman

Les orphelins de Philadelphie d'Ellen Marie Wiseman. Faubourg Marigny est une valeur sûre et Ellen Marie Wiseman, qui m'a déjà touché avec ses précédents romans, (mon préféré reste ce qu'elle a laissé derrière elle. Lisez le), m'a une nouvelle fois tourmentée et bouleversée avec ses mots et son histoire incroyable. On va suivre Pia jeune fille aînée d'une famille allemande qui a migré aux États-Unis. Et Bernice une maman en deuil, qui porte une haine aux migrants. Ce livre se déroule durant l'année 1918 et lorsque la grippe espagnole a frappé l'Amérique. Dans ce livre il y a une ambiance de confinement, la grippe mortelle qui provoque le décès en 24h ou moins, des morts qui s'entassent par milliers dans les rues, des conditions de traitements des corps ignobles, un confinement sans aucunes aides alimentaires ou de soins, des hôpitaux surpeuplés, des orphelins, des familles détruites et des attitudes humaines hallucinantes et immondes. Dès le début de ma lecture j'ai ressenti comme un rappel brutal de notre confinement lors du COVID 19. J'ai éprouvé une angoissante peur qui m'a tenu aux tripes durant toute la première partie du livre ; avec des annonces de décès, des regards lourds de sens, une enfant qui voit sa mère mourir sous ses yeux et qui, à son jeune âge doit s'occuper de deux petits nourrissons durant cette période. Et une maman qui, impuissante, va voir son bébé mourir dans ses bras sans pouvoir rien y faire, sans aide, sans soins, livrée à elle-même. D'un côté, nous suivons Pia est une enfant courageuse et déterminée. On apprend vite qu'elle a un don rare que j'ai adoré découvrir. Elle est si jeune et pourtant des horribles événements vont s'enchaîner, elle va survivre à chacun d'entre eux avec une force et une résilience incroyable. de l'autre côté, Bernice, une jeune femme dont la folie prend le dessus, elle vient de perdre son mari, son bébé est mort dans ses bras, personne n'est là pour elle, un sombre destin va se dessiner, nous allons la suivre au fur et à mesure de l'escalade de sa folie vengeresse. Sa haine aux migrants va monter crescendo jusqu'aux portes de l'enfer. Une lecture en apnée, j'ai vraiment été touché par ce livre qui m'a rappelé la période de Covid19, les actions de Bernice sont immondes, je ne peux croire qu'elle fasse ça. On la suit avec horreur et une peur viscérale. Elle pousse la perversion de ses actions à son paroxysme et elle se persuade que c'est le mieux à faire pour ces orphelins. C'est abominable ce qu'elle fait subir à ces familles. J'ai du faire des pauses dans ma lecture pour endurer tout ça. En parallèle la bravoure que déploie Pia est étonnante et rafraîchissante, elle garde son humanité et sa gentillesse dans une ambiance épouvantable et remplie d'atrocités. Durant notre lecture nous allons aussi découvrir l'orphelinat de Saint-Vincent où vivent nonnes et bonnes soeurs perfides et vicieuses pour certaines, une ambiance sombre, des enfants qui jouent calmement, qui n'ont pas le droit de s'exprimer, ils sont châtiés au moindre faux pas ou démonstration de détresse. Cette ambiance là, était glaçante, effroyable et parfaite pour cet automne. Ellen Marie Wiseman est une reine du roman historique, elle m'a encore une fois embarqué dans la perversion de l'âme humaine, la haine d'autrui, la résilience et la force d'une enfant, ainsi que la bonté d'âme et la gentillesse d'autres personnes. Elle dépeint l'Homme dans toute leurs nuances dans Les Orphelins de Philadelphie, avec sa plume envoûtante, déterminée et tellement fluide. Une lecture en apnée, percutante, angoissante, j'ai été touché par ce livre. Encore une réussite, je ne peux que vous conseiller ce livre si cette période de l'histoire vous intéresse. Pour ma part j'ai découvert et appris beaucoup durant ma lecture. Un sans faute.

En Mars 1918 aux Etats-Unis, un virus particulièrement virulent et contagieux fait son apparition. La grippe espagnole emporte avec elle des millions de vies. Dans ce roman, Ellen Marie Wiseman fait le choix de s'attarder sur la ville de Philadelphie et plus particulièrement sur la vie de Pia qui perdra sa mère brutalement de ce virus. Âgée de 13ans, elle se retrouve seule avec ses frères jumeaux encore nourrissons. Son père est militaire et s'est enrôlé avec l'armée américaine pour participer à la première guerre mondiale. Pia va donc devoir faire face à la pandémie pour aller chercher des provisions. Pour ne pas mettre en péril la vie des bébés, elle décide de sortir seule et de les laisser dans l'appartement. Comment cette jeune fille va pouvoir survivre seule face à cette menace sanitaire? Pour faire bref, j'ai complètement été happée par l'histoire. Je me doutais bien que la plume addictive de Ellen Marie allait m'emporter puisque chacun de ses romans est un chef d'œuvre. Et celui-ci ne déroge pas à la règle. J'ai observé beaucoup de similitudes avec le covid. Déjà à l'époque, les autorités exigeaient le port d'un masque, la fermeture de certains lieux publics, le confinement, l'interdiction de se réunir. J'ai vécu à nouveau la crainte, la peur, le manque de nourriture, la méfiance de chacun,les hôpitaux blindés, le manque de personnel de santé et de materiel médical. Pia Lange est un personnage emblématique qui preuve d'une très grande maturité et courage pour son jeune âge. A travers son histoire, le lecteur est directement confronté à la dure réalité de ce virus. Je salue le travail de recherche de Ellen Marie Wiseman. Elle a le don de nous transmettre des émotions intenses. La plume est très visuelle également. Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman qui restera une de mes plus belles lectures de cette année...

En 1918, une forte épidémie de grippe espagnole se déclare dans le monde. A Philadelphie, un grand nombre d'habitants sont contaminés à l'occasion d'un rassemblement célébrant la fin de la guerre. Pia, 13 ans, voit mourir sa mère, la laissant seule avec ses frères jumeaux de 4 mois. Pour parvenir à les nourrir, Pia va les laisser seuls dans l'appartement, mais tombe gravement malade à son tour et s'effondre dans la rue. Bernice, accablée par la mort de son bébé, va alors recueillir les frères de Pia. #128217;MON AVIS : Comme beaucoup, j'avais vaguement entendu parler de cette épidémie de grippe espagnole qui a fait des ravages au sortir de la Grande Guerre. Mais, à la lecture de ce roman, ce qui m'a frappé, ce sont les très grandes similitudes avec ce que nous avons connu durant la pandémie du Covid 19. Et finalement, l'histoire s'est transposée de façon troublante dans le présent ! Comme si la vie était un éternel recommencement. L'autrice, par son très grand talent de conteuse, m'a entraîné avec les personnages dans une intrigue aussi passionnante qu'addictive. J'ai eu beaucoup d'empathie pour la jeune Pia, qui se retrouve seule et tente de sauver ses frères. La pauvre n'est pas épargnée par la vie, et endure les pires choses. J'ai détesté Bernice du début à la fin, son deuil l'ayant rendu encore plus mauvaise. Et dans sa globalité, le roman nous montre tellement bien, le quotidien des individus de l'époque ! C'est le 4e roman de l'autrice que je lis, et donc le dernier paru en France, et je les ai tous adoré. Et je peux vous dire que je vais guetter pour ne pas louper sa prochaine parution, car Ellen Marie Wiseman s'inscrit pour moi dans les autrices à ne pas manquer !

Un roman post Grande Guerre aux États-Unis? J’ai signé de suite! Je suis donc partie en direction de la Philadelphie en 1918. Alors que tous se réjouissent de la fin de la guerre et du retour des soldats, un mal insidieux se répand. Au lieu de célébrer la victoire et de s’épancher lors des retrouvailles, les larmes coulent, la peur s’installe et les corps s’amoncellent. La grippe espagnole se propage à une vitesse fulgurante, laissant des orphelins dans la rue, entre deux piles de cadavres. Terrible n’est-ce pas? Fascinée par le don mystérieux de Pia et sa détermination à faire face, mon palpitant s’est brisé à la lecture des malheurs qui se sont enchaînés, l’entraînant au cœur d’un orphelinat aux pratiques douteuses. L’autrice m’a permis de découvrir un pan peu reluisant de l’histoire de Philadelphie : celui du traffic d’enfants et d’un système social dépassé qui s’engorge à vitesse grand V. Cette histoire assez sombre nous rappelle jusqu’où la douleur et la haine peuvent pousser certaines personnes, les incitant à commettre le pire, à laisser libre court à leurs préjugés et à leur désir de se faire justice soit même. Mais la résilience de Pia, la miséricorde et l’entraide qui jalonnent l’histoire adoucissent le récit et permettent jusqu’au bout de conserver une lueur d’espoir. Il s’agit du deuxième roman de l’autrice que je lis et je dois dire que je suis conquise par sa plume qui réussit à capter mon attention de la première à la dernière page! J’ai hâte de découvrir les autres romans!