Les Orphelins de Philadelphie : Le livre de Ellen Marie Wiseman

Je n'avais pas lu la 4e de couverture avant la lecture du roman. Si le roman vous tente, faites comme moi. Je trouve qu'elle dévoile la moitié de l'intrigue et risque de gâcher le plaisir de la découverte. J'ai plongé avec plaisir dans cet univers apocalyptique de la grippe espagnole en 1918. Évidemment,l'épidémie bouleverse tout. On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec une autre l'épidémie qui a bouleversé nos vies. On suit une petite file Pia, qui se bat, avec ses propres moyens pour sauver sa famille décimée , qui va traverser les orphelinats dans jamais perdre espoir. O y découvre alors les conditions de vie des enfants dans ces lieux, le comportement des sœurs et responsables de ces foyers. Le roman suit aussi une mère, Bernice qui se révèle être un monstre, doublé d'une xénophobe. Le roman se lit avec une grande facilité, tant on a envie de savoir si le sort de Pia sera favorable. Pourtant, je trouve que ce roman convoqué moins d'émotions que les précédents romans d'Ellen Marie Wiseman. C'est plus réaliste aussi, moins dans la surenchère. J'ai bien aimé cette lecture mais ce n'est pas mon préféré.

Un livre très touchant,qui nous rappelle le COVID, Les Orphelins de Philadelphie est une remémoration de la mort oubliée. Toute l'histoire est basée sur une fille Pia qui a perdu sa mère foudroyée par la grippe espagnole, qui s'est propagée depuis une base au Kansas.... Un livre que je vous conseille vivement, un livre qui nous prend à la gorge dès l'incipit, une écriture douloureuse et dont il ne faut pas tuer l'espoir dans l'œuf !

Philadelphie, 1918. Pia Lange, 13 ans, immigrée allemande vit dans un quartier pauvre avec sa mère et ses deux petits frères. Son père est parti à la guerre en Europe. La vie est très difficile et la grippe espagnole fait des ravages dans la ville. Sa mère décède, elle laisse ses frères à la maison le temps de trouver de la nourriture… Quelle histoire, toujours dramatique avec cette auteure. Mais j’adore à chaque fois car en plus les personnages sont attachants, surtout cette petite Pia. Et ce style, il m’embarque dès les premières pages. Mais ce que j’ai aimé par-dessus tout, c'est le contexte historique. J’avais bien sûr entendu parler de la grippe espagnole mais n’avais jamais lu de livre sur ce thème. J’ai appris énormément avec ce livre car l’auteure a fait beaucoup de recherches. L’histoire de la ville de Philadelphie est bien réelle pendant cette période, il y a eu de nombreuses actions menées pour limiter la propagation de la maladie. L’auteure a écrit ce livre en 2019 donc avant la crise du covid. La question que je me pose est de savoir comment j’aurai appréhendé cette lecture avant la crise sanitaire ? Car les confinements, les fermetures d’écoles, les nombreux malades… auraient été inimaginables ou peut-être trop exagérés pour moi ? De lire ce livre aujourd’hui est perturbant aussi car j’ai évidemment fait le lien avec la crise récente. L’histoire se répéterait-t’elle ? Vu le contexte politique actuel, j’espère que non (aparté). En tout cas c’est un livre que je vous recommande, comme tous ceux de l’auteure. Vivement le prochain, je serai au rendez vous encore une fois.

Jusqu'à présent Ellen Marie Wiseman pour moi, c'est un sans faute! Quatre romans lus et quatre pépites, toujours dans le domaine historique et de sujets peu abordés! Cette fois-ci, direction Philadelphie, 1018, Pia n'a pas grand chose pour elle, fille d'immigrés allemands, son père s'est enrôlé pour prouver son dévouement aux États-Unis, elle vit dans un quartier pauvre, avec une mère aimante mais assez rigide car il est important pour eux de faire oublier qu'ils sont allemands et deux magnifiques petits frères de quatre mois. Une enfant effacée qui ne supporte aucun contact physique, mise à l'écart à l'école, on la trouve bizarre et en plus elle est allemande, mais Pia a réussi à se faire un ami, un seul, un vrai, Finn fils d'immigrés irlandais. 1918, fin la guerre, ça se fête évidemment et les soldats qui reviennent aux États-Unis ramènent avec eux un cadeau qui va dévaster, le monde pendant plusieurs mois, la grippe espagnole (qui n'est pas originaire d'Espagne soit dit en passant!). 60 millions de mort à travers de monde en 2 ans. Pia et Finn avait peu de chance de sortir indemnes de cette pandémie. Une situation sanitaire amenant des milliers d'orphelins, des familles séparées et au milieu de tout ça une adolescente persuadée que ses petits frères sont vivants quelque part. Une lecture poignante, où l'on suit Pia durant des mois, dans ses doutes, ses peurs, sa culpabilité, ses espérances, on suit aussi le monde et sa perte de repères, de logique, la misère que l'on soit riche ou pauvre face à ce tsunami qui s'abat sur le monde juste après la Première guerre mondiale, car oui on meurt peu importe le statut sociale. Un roman saisissant et passionnant encore une fois, on attend toujours les romans de l'autrice en se demandant à quel problème de l'histoire elle va s'attaquer maintenant.... Et vous, quel est votre roman préféré de la romancière?