Les refuges de pierre - tome 5 Les enfants de la Terre : Le livre de Jean M. Auel

Reprise de la saga les enfants de la terre que j ai bien failli abandonner à plusieurs reprises lors de la lecture des tomes précédents....mais la sans être une lecture palpitante j ai trouvé que le livre se lisait plutôt mieux que certains tomes précédents .Alors bien sûr il ne s y passe pas grand chose de nouveau, des redites à foison ,des scènes de sexe détaillées et inutiles bref des défauts en pagaille mais je suis arrivé au bout finalement plus aisément que le tome 2 qui est insupportable à mon goût. Bref je vais passer à autre chose mais je finirai certainement bientôt cette saga .

On ne se lasse pas de ce couple amblémathique, c'est la fin de leur périple et les voici enfin arrivés à la neuvième caverne, berceau de Jondalar. Malgré quelques redites, sur le voyage, ou la vie passé d'Ayla, j'ai dévoré ce tome. Les pensées et la spiritualité de cette tribu, l'acceptation des différences et les coutumes tout y est et merveilleusement bien conté.

Comment résumer la lecture de ces cinq tomes soit plus de 3.000 pages qui relatent la vie de nos ancêtres il y a plus de 35.000 ans ? Ce qui me frappe, c'est l'existence et la cohabitation de nombreux groupes d'individus d'aspect et de niveau de développement complètement hétérogènes. Je note également la relative rareté des confrontations et des conflits, ce qui tranche avec notre époque. En bref, on aurait progressé au niveau de la connaissance mais pas de la sagesse. Je sais que cet auteur américain a essayé d'intégrer un maximum de connaissances scientifiques, allant même jusqu'à passer trois mois sur le site des Eyzies, et que donc les choses ont dû plus ou moins se passer telles que décrites mais malgré tout, on a surtout l'impression de lire une belle histoire d'amour et d'aventures. A titre d'exemple, la sexualité passionnée entre Ayla et son compagnon Jondalar incluant des pratiques telles que la fellation ne peut être que le fruit de l'imagination du narrateur... Ceci étant, on perçoit bien comment les techniques relatives à la chasse, la conservation des aliments ou encore la mobilité se sont améliorées à force d'expériences mais aussi grâce à la communication. Ainsi Ayla a l'idée de tenter de chevaucher une jument, puis vient la réalisation d'un harnachement notamment d'une selle dont l'efficacité n'aura de cesse de progresser au fur et à mesure que cette connaissance est partagée. Ensuite viendra l'idée de tirer un attelage pour le transport des vivres. Je suis également surpris par la qualité du langage et la subtilité des relations entre individus mais finalement est-ce si étonnant puisqu'il s'agit de nos grands parents pas si lointains ... à la 1.500 ème génération #128521;