L'homme terminal : Le livre de Michael Crichton

Plonger dans L’Homme terminal, c’est naviguer entre fascination scientifique et intrigue prévisible. Le roman explore la manipulation génétique et ses dérives, avec une tension palpable mais qui peine parfois à surprendre. Le personnage principal, un scientifique confronté aux limites de son contrôle, est crédible mais manque de profondeur psychologique pour vraiment accrocher. Les rebondissements sont corrects, mais Crichton reste parfois trop technique, ce qui dilue le suspense. Bande-son idéale : Muse pour l’adrénaline et l’intelligence froide, Depeche Mode pour l’atmosphère clinique et inquiétante, Linkin Park pour la tension et la nervosité. 3/5 : un thriller scientifique intéressant mais pas pleinement immersif, efficace mais qui aurait mérité plus de force dans les personnages et le rythme.

Dans ce roman, Micheal Chrichton traite des dangers du contrôle de l'esprit humain mais surtout beaucoup de l'avancée fulgurante de la technologie qu'il y avait en 1971. Déjà à cette époque les avancées étaient vertigineuses. Au point parfois de causer de l'angoisse, voire de la paranoïa. C'est le cas pour Harry Benson, souffrant de troubles psychologiques. Il a peur de la présence toujours plus importante des machines et des ordinateurs. Il redoute le moment où elles prendront l'ascendant sur l'être humain. J'ai beaucoup aimé le fait d'assister à chaque étape. Le roman commence par la présentation finale du projet. On suit l'admission du patient, l'opération, les expérimentations post-opératoires et la course poursuite. Le tout entrecoupé des réflexions personnelles des personnages, ce qui apportait de la profondeur et de l'intérêt au récit. Ce qui permet aussi de donner un certain rythme et de nous tenir en haleine. Crichton en profite pour critiquer la misogynie du milieu médical avec son personnage de Janet Ross, la neuropsychiatre. C'est quelque chose qu'on retrouve souvent dans les romans de l'auteur et c'est toujours appréciable venant d'un homme dans les années 70 (et malheureusement rien n'a beaucoup changé) En bref si vous voulez un roman de SF qui réfléchit et critique la technologie et son utilisation à la fois dans le quotidien que dans le milieu médical, je vous le recommande chaudement

Ce court roman SF , One shot de surcroît, a le mérite de nous plonger de suite dans le vif du sujet : et si les « défaillances » psychologiques pouvaient être « traitées » par le biais d’implants électroniques, eux-mêmes dépendant d’un micro-ordinateur sous cutané ? Hein? Qu’en dites-vous ? En tous cas le cobaye de cette expérimentation, Harry Benson, n’a pas l’air hyper à l’aise avec l’idée… Il faut dire que le choix ne lui est pas laissé : il faut trouver un moyen d’arrêter ses crises épileptiques extrêmes qui le transforment petit à petit en menace pour la société. J’ai adoré être plongée parmi ces scientifiques, chirurgiens, mathématiciens et ingénieurs en électronique, au début des années 70, et vivre avec eux cette opération et l’avènement de cet homme-machine. L’enjeu reste de savoir qui de la machine ou de l’homme prendra le dessus? Michael Crichton m’avait déjà fortement convaincue dans Le Monde Perdu, je dois dire que l’essai est transformé largement. Je ne manquerai pas de poursuivre la lecture de son œuvre (le parc jurassique est toujours dans ma pal d’ailleurs…). Si vous souhaitez découvrir la SF, ou agrémenter votre mois d’avril d’un peu de ce genre, je vous le conseille vivement ! Profitez en : avril sous le signe de la SF #avrilautourdelasf !

J'avais adoré Jurassic Park, mon premier de Crichton, troqué dans une boîte à livres. Son style avait été une révélation pour moi. Et maintenant ça se confirme avec L'homme terminal, chiné dans un vide-grenier. J'ai adoré ce roman également. On en apprend des choses avec Crichton et le tout mêlé dans une superbe histoire parfaitement ficelée. Je trouve que cet auteur avait des idées très en avance sur son temps, c'est surpenant et fascinant ! J'ai envie de lire toutes ses oeuvres. A noter que j'ai aussi apprécié le film The Terminal Man mais je le trouve moins bien que le roman.