Malpertuis - Histoire d'une maison fantastique : Le livre de Jean Ray

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Un chef d'œuvre et classique de la littérature fantastique !

A la mort du riche oncle Cassave, les membres de sa famille doivent emménager dans son immense demeure, Malpertuis, et y vivre tous ensemble. C'est la condition s'ils veulent toucher l'héritage. Des phénomènes étranges, inquiétants et fantastiques se succèdent dans cette " prison mouvante de ténèbres " jusqu'à ce que l'horreur de la malédiction de Malpertuis atteigne son paroxysme le soir de Noël.

De (auteur) : Jean Ray
Préface de : Jean-Philippe Jaworski

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Boblemma

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Lu, lu à nouveau et relu depuis mon adolescence, ce bouquin ne me quitte pas. C'est le risque que vous prendrez en le lisant: une histoire qui continue de vous hanter. Malpertuis est pour moi une des œuvres majeures de la littérature. Alerte allusion divulgâchage, si vous souhaitez vous plonger dans Malpertuis. C'est une des réinterprétations littéraires les plus étonnantes de la mythologie grecque. Le prolixe et protéiforme Jean Ray n'a pas la notoriété qu'il mérite. De mon point de vue, Malpertuis est son chef d’œuvre. Et la preuve que les dieux ne meurent jamais.

PhilippeNordiste

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Seul roman que j'ai pu lire en son temps de Jean Ray, écrivain belge de littérature fantastique auteur de nombreuses nouvelles, Malpertuis m'a laissé un bon souvenir (lu il y a plus de 40 ans ...), d'un récit de maison hanté et de roman gothique et policier, curieux cocktail rendant un résultat ma fois remarquable, et remarqué par les (nombreux) amateurs de cet écrivain très intéressant.

Abdul_Alhazred

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Un cambrioleur met la main dans un couvent sur une liasse de manuscrits. Il décide de les réorganiser pour en extraire une mystérieuse chronique, celle de la demeure de Malpertuis. A la fin du XIXe siècle, le riche Cassave est proche de la mort. Il convoque tous ses proches afin qu’ils prennent connaissance de son testament. Pour bénéficier de son immense fortune, ceux-ci devront emménager à Malpertuis, où ils recevront une généreuse rente. Le dernier survivant sera le légataire universel, sauf s'il subsiste un homme et une femme, qui devront se marier pour toucher l'héritage. Je n’avais curieusement jamais lu Malpertuis, le premier roman fantastique de l'écrivain belge Jean Ray, publié en 1943. Jean Ray fut un des rares maîtres de l’horreur francophone, influencé par la littérature gothique anglaise et par William Hope Hodgson, à l’image de Lovecraft qu’il rappelle parfois. La première moitié de Malpertuis baigne dans un climat fantastique oppressant très réussi malgré une mise en place longuette, avant de basculer dans l’horreur surnaturelle dans la deuxième. L’écriture s’est avérée complexe, elle a duré une douzaine d’années et le plan a été modifié plusieurs fois. Un important passage d’une centaine de pages consacré à Nancy (soit presque un tiers du total) a été supprimé au début de la seconde partie, ce qui la rend un peu bancale et laisse dans l’ombre les péripéties de la sœur du narrateur. En l’état, la structure reste remarquable, avec un astucieux enchâssement de récits et de points de vue. La révélation du mystère, qui aurait pu sombrer dans le grotesque, s’insère parfaitement dans la logique d’ensemble. Ce n’est malheureusement pas le cas dans l’adaptation cinématographique de 1971, qui ne cherche pas à instaurer un sentiment d’angoisse et tombe souvent dans le kitsch et le ridicule, avec une nouvelle conclusion ratée. Le livre Malpertuis mérite en tout cas amplement sa réputation et m’a donné envie d’explorer l’œuvre de Jean Ray.

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Insomnya

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

C’est avec Malpertuis que je découvre Jean Ray, grand nom du fantastique. Comme souvent je ne m’étais pas du tout renseignée sur l’œuvre avant la lecture, et comme souvent grand bien m’en a pris, car je m’aperçois a posteriori que tout ce qui fait le charme et la surprise du texte est dévoilé dans les premières lignes du résumé disponible sur Babelio et dans grand nombre de critiques. Ce ne sera pas le cas dans la mienne (sauf le passage en texte masqué), soyez serein si vous n’avez pas encore lu ce livre. La première impression est celle d’un texte désuet, aussi bien dans le fond que sur la forme. À travers un vocabulaire daté mais qui ne gêne en rien la compréhension, une intrigue à l’ancienne est mise en place : l’oncle Cassave écrit dans son testament qu’à son décès, ses neveux/nièces doivent s’installer dans sa demeure, Malpertuis, pour prétendre à l’incommensurable héritage qui sera légué au dernier survivant. On est donc sur un huis-clos basé sur une intrigue à la crédibilité à première vue discutable, et des phénomènes étranges vont se produire dans cette fameuse Malpertuis. Les événements qui ont lieu dans la maison sont vécus à travers le journal de l’un des neveux de l’oncle Cassave, ce qui ajoute à l’immersion, mais cela ne représente qu’une partie de l’histoire. L’auteur utilise un procédé narratif basé sur plusieurs témoignages pour construire le lore de son récit et amener doucement le lecteur vers la compréhension de l’intrigue. Le mélange de narration de type « journal », de langage désuet, de phénomènes inexpliqués et de comportements étranges créent une atmosphère maison hantée très réussie, certains passages entre rêve et réalité ajoutant à la fantasmagorie de l’ensemble. Mais le plus grand plaisir que j’ai ressenti est à la fin du livre, lorsque le pot-aux roses est révélé et que je me suis aperçue comment l’auteur m’avait manipulée : [masquer] depuis le début, l’auteur nous dit les choses telles qu’elles sont, dans la description et les gestes des personnages, mais on interprète les mots comme des métaphores et on se trompe nous-mêmes [/masquer]. À ce titre, Malpertuis fait sans aucun doute partie des livres dont la relecture offre une nouvelle expérience une fois que l’on connaît le fin mot de l’histoire, et je compte donc bien le relire dans quelques années. En conclusion, si vous aimez les récits bien construits à l’atmosphère de maison hantée, Malpertuis a toutes les chances de vous plaire.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782264081759
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    240
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

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8,30 € Poche 240 pages