Mille femmes blanches : Le livre de Jim Fergus

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NOUVELLE ÉDITION DE L'UN DES PLUS GRANDS BEST SELLERS DE LA DERNIERE DECENNIE

En 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l'intégration.



Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ceS femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques.



C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors.



Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux États-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains. Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.



À sa parution en 2000, Mille Femmes blanches a inauguré la littérature étrangère au cherche midi.

De (auteur) : Jim Fergus
Traduit par : Jean-Luc Piningre

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Expérience de lecture

Avis Babelio

SebLanguille

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Loin de mes lectures habituelles, je me suis aventuré dans les vastes plaines de l’Ouest américain. Ce roman, d’une grande profondeur et chargé d’émotion, ravira sans doute les amateurs de récits historiques. Pour ma part, la lecture a été à la fois plaisante et longue. La richesse des descriptions, nettement plus présente que les dialogues, a parfois alourdi le rythme et rendu l’ensemble un peu indigeste. Malgré cela, cette œuvre reste belle et puissante, et je ne regrette absolument pas ce détour hors de mes sentiers littéraires.

soevah

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

On ne peut pas rester insensible à ces portraits de femmes … on vit avec elles, on tremble avec elle… on partage cette vie avec la nature (un retour aux choses simples ) ça fait du bien … On est en colère aussi ! Beaucoup d’émotions ! Ça fait longtemps qu’on m’avait conseillé ce livre … j’ai attendu mais je l’ai d’autant plus apprécié … et je vais surtout pouvoir lire la suite sans attendre .

Quentin_Tournon

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Clairement il y a une intention claire derrière ce roman. Jim Fergus veut dresser le tableaux d’évènements réels et son travail de recherche et de documentation est évident. Rien que pour cet aspect le livre vaut la lecture et c’est important à souligner, il a sû à plusieurs moment me faire m’interroger sur sa part de fiction (j’ai vérifier, à part la rencontre du début, dont la teneur réelle est inconnue et un, éventuellement deux, personnage, elle est totale). Mais que l’histoire soit fictive n’enlève rien à la grande réussite de ce récit, qui offre une belle évocation d'événements réels. Je suis loin d’être un expert de cette période historique donc je ne me prononcerai pas sur le réalisme exact, mais l’ouvrage m’a donné un certain sentiment d’honnêteté. On a quelques clichés, mais pour ce que j’en sais assez proches de la réalité (oui le gouvernement américain qui instaure des traités pour les violer juste après, notamment suite à la découverte d’or c’est à la fois cliché et réel). J’ajoute en outre qu’il y a une bonne quantité de dosage. Oui le roman prend le partie des Cheyennes (en même temps c’est difficile d’honnêtement faire le contraire) mais est loin de les présenter uniformément comme positifs (même si pour être honnête j’ai été dérangé par le fait que les pire travers soient réservés aux “sang-mêlés”). De la même façon en face, on nous montre que les américains (et les européens) sont loin d’être des monstres, sans cacher toutefois que le processus de colonisation par lui-même était inhumain (et déshumanisant). Bref de la modération dans une histoire qui aurait pû s’en passer. Niveau cliché dérangeant j’en note deux : le cas des métis (déjà évoqué) et le fait que la seule femme afroaméricaine de l’expédition épouse… un cheyenne noir (oui oui on explique qu’un d’entre eux est un ancien esclave trouvé enfant par la tribut et élevé comme un des leurs… passons). Bref vous l’aurez compris la toile de fond historique est assez bien faite (il me semble) et représente une des plus grandes forces du roman. C’est plus délicat en ce qui concerne l’histoire en elle-même, car celle-ci est plus un prétexte pour illustrer cette toile de fond. Il y a donc un côté très mécanique, les évènements se déroulant tel qu’il est nécessaire. Ça amène à un point où les réactions des personnages aux événements semblent tomber à côté. Ce n’est que moyennement gênant quand cela les amène à prendre des décisions “absurdes” (parce que la plupart du temps on a suffisamment de justifications pour accepter leurs réactions). Je suis plus gêné par le fait que les personnages traversent parfois des évènements assez violents (je ne détaille pas mais le roman a des trigger warning assez violents, notamment en ce qui concerne les VSS) et s’en remettent rapidement et parfois sans trop de séquelles. C’est assez dommageable en termes de cohérence de narration et sa banalisation de manière malvenue des sujets très graves. Mais justement les personnages, qu’est ce que ça vaut ? Pour être honnête ce n’est que partiellement convaincant. Le point le plus réussi de cet aspect là, c’est la nuance. A quelques exceptions près, tous les personnages un tant soit peu importants ont droit à du développement et de la profondeur. C’est assez plaisant et même souvent assez réussi, nous offrant de l’empathie pour des personnages détestables au premier abord (comme une sudiste esclavagiste et raciste qui se révélera humaine et capable de se remettre en question) ou à l’inverse apportant des nuances à certains qui auraient fait trop parfait sans ça (un officier de cavalerie beau, intelligent et chevaleresque qui se révèle un militaire obéissant aux ordres même les plus affreux, et même si ça le déchire de le faire). Toutefois deux écueils à ce traitement. Déjà même si on a des personnages hauts en couleurs, leur utilisation est souvent assez basiques, ce qui accompagne l’histoire un peu trop simple. J’ajoute qu’on a beaucoup de caractères qui semblent tomber dans le registre du comique. Le roman entier baigne dans une sorte de légèreté ambiante (et clairement pas aidé par la traduction je l’admet) qui m’a un moment fait demandé si ce n’était pas censé être un récit comique (ce qu’il n’est absolument pas). Mais outre cette maladresse dans le ton, il y a un plus gros problème concernant le personnage principal. Pour le coup le personnage est nuancé… mais je ne pense pas que c’était l’objectif. Vu qu’on a l’histoire de son point de vue ça peut être volontaire, cette manière qu’elle a de se présenter en permanence comme intelligente, forte, vive, autonome, ouverte d’esprit et empathique, tout en se révélant souvent tout l’inverse. Mais l’obsession de l’auteur à nous la faire apprécier la rend anachronique dans beaucoup de ses pensés (tout en ayant des actions qui ne suivent pas ses grandes idées). Finalement ça donne un personnage bancal, dont les motivations ou les aspirations sont souvent incompréhensibles. Pour l’exemple, je reviendrai à la base de l’histoire. On a donc un personnage qui est internée de force car elle vit avec un homme (et a des enfants avec lui) mais en refusant de se marier car voulant rester libre. Bien. Mais du coup elle accepte d’être vendu à un parfait inconnu et marié avec lui (sans avoir son mot à dire) pour sortir de ce même asile… Et c’est comme ça tout du long. Bref je ne suis que très partiellement convaincu par ce roman. Il y a un réalisme très réussi et très intéressant (je maintiens que c’est un excellent portrait de cette période), une ambiance assez prenante et une majorité de personnages tout en nuances plaisantes. Mais à côté l’histoire paraît plus utilitaire qu’autre chose et méprise ses propres personnages tandis que la narratrice peine grandement à convaincre. Mais la plume est bonne et le roman se lit bien, donc je dirais que ça passe.

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JahZi

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Un récit qui prend l'histoire à contre pied et nous montre la vie des indiens sous un autre angle. A travers le regard de femmes blanches, on découvre la vie de ce que "les blancs" appellent "les sauvages" et les différences qui les relie. Aujourd'hui, et presque 20 ans plus tard après la parution de ce roman, la notion de "vivre en harmonie avec la nature", qui est mise en avant, prends encore plus de sens. Un livre dont j'avais tellement entendu parlé et que j'ai lu avec un grand plaisir.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Historique
  • EAN
    9782749123806
  • Collection ou Série
    Ailleurs
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Jim Fergus

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12,99 € Numérique 332 pages