Mille soleils splendides : Le livre de Khaled Hosseini

Mille soleils splendides m’a profondément touchée. Avec une plume très belle, Khaled Hosseini raconte l’histoire bouleversante de deux femmes afghanes unies par l’adversité. Un récit vraiment poignant et qui reste actuel. Merci pour cette merveille, tout simplement.

« L’amour était une erreur dangereuse et son complice, l’espoir, une illusion perfide. » Ces mots résonnent profondément en moi, et chaque fois que je pense à ce chef-d’œuvre, une vague de nostalgie m’envahit. Je n’ai jamais ressenti une telle intensité d’émotions en tournant les pages d’un livre. L’histoire de Khaled Hosseini m’a marqué à un point où je n’ose même pas l’oublier, bien que j’aimerais parfois effacer l’émotion qu’elle m’a procurée afin de la redécouvrir à nouveau, comme si c’était la première fois. Ce roman ne parle pas seulement de deux femmes, Laila et Mariam, qui se lient par le destin dans un Afghanistan dévasté par la guerre. Il parle d’une souffrance partagée, de la beauté d’une relation forgée dans la douleur et du réconfort d’une amitié née des cendres de l’injustice. Laila et Mariam, ces deux âmes brisées, se rencontrent au moment où l’une et l’autre avaient désespérément besoin de l’autre pour survivre. Elles sont l’incarnation de l’espoir, non pas celui qui réchauffe le cœur, mais celui qui survit malgré la douleur, malgré les épreuves insurmontables. Ce récit se déroule sur plusieurs décennies, de la fin des années 60 jusqu’en 2003, et nous plonge dans l’histoire tragique de l’Afghanistan, entre l’occupation soviétique, l’émergence des Talibans, et les ravages du Djihad. Le livre ne se contente pas de retracer le parcours de deux femmes courageuses, mais il nous dévoile les affres d’un pays en guerre, déchiré par les conflits, où l’espoir semble un luxe qu’on ne peut plus se permettre. Chaque chapitre nous rappelle la brutalité de l’histoire et l’indifférence du monde envers ceux qui souffrent. Et cette fin… elle est tellement poignante qu’elle me laisse à chaque lecture sans voix. C’est une tragédie, certes, mais aussi une beauté pure. C’est la beauté d’un amour et d’une amitié inébranlables, qui s’épanouissent même dans la souffrance. Cette œuvre m’a ouvert les yeux sur la guerre, l’injustice, la souffrance, mais aussi sur l’amour et l’amitié, ces forces invisibles qui, parfois, nous permettent de survivre à tout. Elle m’a fait ressentir des émotions que je croyais connaître, mais qui, en réalité, étaient bien plus profondes que je ne l’aurais imaginé. Ce livre m’a bouleversé, m’a fait pleurer, m’a révolté, m’a réconcilié avec ma propre humanité. Et il restera, à jamais, gravé dans ma mémoire, une lecture qui transforme et qui ne s’oublie jamais.

Mille Soleils Splendides est le premier livre de Khaled Hosseini avec lequel j’ai réellement accroché. J’avais tenté de lire Les Cerfs-Volants de Kaboul sans succès, mais cette fois, j’ai été happée par l’histoire dès les premières pages et n’ai pas pu lâcher le livre avant la fin. L’écriture est fluide, et l’auteur aborde des sujets difficiles avec justesse, sans complaisance ni voyeurisme. Le destin tragique de ces deux femmes, intimement lié aux bouleversements de Kaboul, illustre avec force à quel point, malgré les changements, le statut de femme est difficile à porter

On parcourt l'Afghanistan des années 59. A la naissance de Maryam, fille illégitime vivant seule avec une maman désœuvré, au sein d'une bicoque entouré de nature et d'oiseaux et qui adorait son père. Et des années 70 la naissance de Laila, un autre monde, avec un père ouvert sur le monde et la liberté. Ces deux destins se croisent, pendant que l'Afghanistan se fait envahir par les talibans imposant aux femmes une charia des plus rigoriste. On suit leur vie, leur drame, leur espoir. On s'y attache, tremblant, pleurant, se révoltant pour elles... j'ai beaucoup aimé ce livre. La résilience des personnages, ces petites choses qui donne un semblant de bonheur.Et ça me peine que ce pays malheureusement est toujours au même point, si ce n'est pire.. livre a découvrir car il aurait pu être écrit en 2024...