Nos éclats de miroir : Le livre de Florence Hinckel, Sarah Maxwell

Un des romans préférés de ma fille, sous forme de journal intime - celui de Cleo, 14 ans, bientôt 15, de janvier à fin avril. Marquée par le journal d’Anne Frank, elle s’adresse à Anne et signe «  Kitty » pour raconter son quotidien, entre une mère dépressive depuis le décès de leur père, sa grande sœur Mélodie, son amie Berenice avec qui elle passe beaucoup de temps, mais qui se montre méchante avec elle, et Dimitri, l’amoureux à qui elle n’a pas parlé depuis leurs dix ans, mais qu’elle recroise à la piscine. Grave et léger à la fois, à fleur de peau, un beau roman qui retranscrit avec justesse et poésie les émotions de l’adolescence - mention spéciale aux jolis calligrammes qui agrémentent le livre.

C'est d'abord la couverture qui m'a attirée. Et comme le résumé avait l'air sympa, je me suis dit que ça se tentait entre deux pavés. Je l'ai lu en deux jours, comme prévu. Ce n'était pas tout à fait ce à quoi je m'attendais. C'est le journal d'une ado, oui, mais qui a décidé de correspondre (à sens unique) avec Anne Frank. Ce que j'ai aimé : le côté journal intime, le rendu ado et ses questionnements est vraiment bien rendu pour une plume adulte. La cellule familiale ; la mère comme la sœur sont délicatement définies par le regard de la cadette Là où j'ai eu du mal : parfois trop d'envolées à mon goût. Puis le parallèle de vouloir s'arrêter en même temps que la mort d'Anne m'a un peu perplexée (si si, ce mot existe) Bref, un journal d'ado convaincant, dont je comprends les limites, même quand je ne comprends pas toujours l'ado!

C'est d'abord la couverture qui m'a attirée. Et comme le résumé avait l'air sympa, je me suis dit que ça se tentait entre deux pavés. Je l'ai lu en deux jours, comme prévu. Ce n'était pas tout à fait ce à quoi je m'attendais. C'est le journal d'une ado, oui, mais qui a décidé de correspondre (à sens unique) avec Anne Frank. Ce que j'ai aimé : le côté journal intime, le rendu ado et ses questionnements est vraiment bien rendu pour une plume adulte. La cellule familiale ; la mère comme la sœur sont délicatement définies par le regard de la cadette Là où j'ai eu du mal : parfois trop d'envolées à mon goût. Puis le parallèle de vouloir s'arrêter en même temps que la mort d'Anne m'a un peu perplexée (si si, ce mot existe) Bref, un journal d'ado convaincant, dont je comprends les limites, même quand je ne comprends pas toujours l'ado!