Patriote - Mémoires : Le livre de Alexeï Navalny
Alexeï Navalny a entrepris la rédaction de
Patriote en 2020. Ce livre retrace l'histoire complète de sa vie : sa jeunesse en URSS, sa prise de conscience politique, son activisme, sa relation avec sa femme et sa famille tant aimées, son engagement absolu à défier une superpuissance décidée à le réduire au silence, son amour éternel pour la Russie et pour son peuple, et ses dernières années en détention.
Doté d'une prose vive et d'un sens aiguisé de l'observation, il décrit en détail l'ascension de Vladimir Poutine. Alexeï Navalny s'attaque aux membres du régime, convaincu qu'ils détruisent le pays pour servir leurs propres intérêts. Il revient sur les origines de son combat politique et sur le soutien populaire dont il a bénéficé, retraçant ses enquêtes pour exposer au monde les mensonges, les tromperies et la corruption au sommet de l'État russe. Il nous plonge dans le récit de ses multiples arrestations, du harcèlement dont il a été victime, et de l' empoisonnement qui a failli lui coûter la vie.
Alexeï Navalny nous aide à comprendre pourquoi il a jugé indispensable de rentrer : chez lui, en Russie. Son journal de prison, présenté ici pour la première fois, trace le portrait d'un homme qui, même dans les circonstances les plus insoutenables, a fait preuve d'une audace et d'un engagement inaltérés. Il nous rappelle avec une remarquable force de conviction pourquoi les principes de la liberté individuelle sont aussi importants.
Écrit avec passion, humour, sincérité et bravoure,
Patriote est un appel passionné à poursuivre l'œuvre pour laquelle il a donné sa vie. C'est la dernière lettre d'Alexeï Navalny au monde, le document inoubliable d'un homme à la profonde intégrité et au courage inflexible.
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" Quelle est la probabilité que je sois encore vivant à midi ?
Je n'en sais rien. Six sur dix ? Huit sur dix ? Peut-être même dix sur dix ?
Je ne cherche pas à éluder la question ni à fermer les yeux, ou à faire comme si le danger n'existait pas.
Mais un jour, j'ai pris la décision de ne plus avoir peur. "
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Avec 16 pages de photographies en couleur
De (auteur) : Alexeï Navalny
Traduit par : Odile Demange, Valentine Leys
Expérience de lecture
Avis Babelio
Journal_de_bord_dune_lectrice
• Il y a 3 mois
#119927;#119938;#119957;#119955;#119946;#119952;#119957;#119942; - #119846;#119838;#769;#119846;#119848;#119842;#119851;#119838;#119852; #119837;’#119808;#119845;#119838;#119857;#119838;#119842;#776; #119821;#119834;#119855;#119834;#119845;#119847;#119858; “#119873;’#119886;#119910;#119890;#119911; #119901;#119890;#119906;#119903; #119889;#119890; #119903;#119894;#119890;#119899;.” Il faut du courage pour écrire une autobiographie quand chaque mot peut devenir une arme contre soi. Mais il faut une force presque surhumaine pour continuer à croire en la liberté, même emprisonné. Dans ses mémoires, Alexeï Navalny livre bien plus qu’un simple récit politique : c’est un texte dense, à la fois #119838;#119852;#119852;#119834;#119842; #119852;#119854;#119851; #119845;’#119841;#119842;#119852;#119853;#119848;#119842;#119851;#119838; #119851;#119838;#769;#119836;#119838;#119847;#119853;#119838; #119837;#119838; #119845;#119834; #119825;#119854;#119852;#119852;#119842;#119838;, #119849;#119848;#119851;#119853;#119851;#119834;#119842;#119853; #119842;#119847;#119853;#119842;#119846;#119838;, #119853;#119838;#769;#119846;#119848;#119842;#119840;#119847;#119834;#119840;#119838; #119835;#119848;#119854;#119845;#119838;#119855;#119838;#119851;#119852;#119834;#119847;#119853;, et #119853;#119838;#119852;#119853;#119834;#119846;#119838;#119847;#119853; #119837;#119838; #119851;#119838;#769;#119852;#119842;#119852;#119853;#119834;#119847;#119836;#119838;. Navalny, avec #119854;#119847; #119841;#119854;#119846;#119848;#119854;#119851; #119837;#119842;#119852;#119836;#119851;#119838;#119853; #119838;#119853; #119854;#119847;#119838; #119838;#769;#119836;#119851;#119842;#119853;#119854;#119851;#119838; #119839;#119845;#119854;#119842;#119837;#119838;, remonte le fil de sa vie, entre souvenirs personnels et analyse lucide du régime russe. S’il se dit un temps désenchanté par Boris Eltsine, c’est #119823;#119848;#119854;#119853;#119842;#119847;#119838; qui rallume en lui la flamme politique : à 20 ans, au milieu d’un monde de discothèques, de gangsters, de liberté post-soviétique, il vivait une existence exaltante. Puis vint le besoin de s’engager. Certains chapitres ont été rédigés en Allemagne, dans une belle maison de Fribourg ; d’autres, #119838;#119847;#119853;#119851;#119838; #119845;#119838;#119852; #119846;#119854;#119851;#119852; #119837;’#119854;#119847;#119838; #119836;#119838;#119845;#119845;#119854;#119845;#119838;, comme un fil tendu entre la liberté et l’oppression. #119816;#119845; #119858; #119849;#119834;#119851;#119845;#119838; #119837;#119838;#119852; #119849;#119851;#119848;#119836;#119838;#768;#119852; #119844;#119834;#119839;#119844;#119834;#119842;#776;#119838;#119847;#119852;, des faux journalistes, des perquisitions interminables, des intimidations, et surtout de #119845;’#119842;#119851;#119851;#119834;#119853;#119842;#119848;#119847;#119834;#119845;#119842;#119853;#119838;#769; #119837;’#119854;#119847; #119818;#119851;#119838;#119846;#119845;#119842;#119847; #119837;#119848;#119846;#119842;#119847;#119838;#769; #119849;#119834;#119851; #119845;#119838;#119852; #119848;#119835;#119852;#119838;#119852;#119852;#119842;#119848;#119847;#119852; #119846;#119838;#119852;#119852;#119842;#119834;#119847;#119842;#119850;#119854;#119838;#119852; #119837;#119838; #119823;#119848;#119854;#119853;#119842;#119847;#119838;. Mais jamais il ne se pose en martyr. Car Navalny est d’abord #119841;#119848;#119846;#119846;#119838; #119838;#119847;#119853;#119841;#119848;#119854;#119852;#119842;#119834;#119852;#119853;#119838;, de ceux qui aiment commencer des nouvelles vies. Même lorsqu’à 44 ans, à peine remis d’un empoisonnement, il choisit de #119851;#119838;#119847;#119853;#119851;#119838;#119851; #119838;#119847; #119825;#119854;#119852;#119852;#119842;#119838;, #119838;#119847; #119853;#119848;#119854;#119853;#119838; #119836;#119848;#119847;#119852;#119836;#119842;#119838;#119847;#119836;#119838;, sachant qu’il risque d’être arrêté à l’atterrissage. Il ne le fait pas par bravade, mais par conviction. Il écrit aussi sur l’amour. Sur sa femme, #119839;#119842;#119840;#119854;#119851;#119838; #119837;#119838; #119836;#119848;#119854;#119851;#119834;#119840;#119838;, #119837;#119838; #119845;#119854;#119836;#119842;#119837;#119842;#119853;#119838;#769; #119838;#119853; #119837;#119838; #119852;#119848;#119854;#119853;#119842;#119838;#119847;, sans laquelle rien n’aurait été possible. Et au cœur de ce livre, il y a un message universel : un appel vibrant à #119845;#119854;#119853;#119853;#119838;#119851; #119836;#119848;#119847;#119853;#119851;#119838; #119853;#119848;#119854;#119853;#119838;#119852; #119845;#119838;#119852; #119839;#119848;#119851;#119846;#119838;#119852; #119837;#119838; #119837;#119842;#119836;#119853;#119834;#119853;#119854;#119851;#119838; #119838;#119853; #119837;’#119848;#119849;#119849;#119851;#119838;#119852;#119852;#119842;#119848;#119847;.Une voix libre malgré les murs et les menaces. À retenir, à graver même : “#119821;’#119834;#119858;#119838;#119859; #119849;#119838;#119854;#119851; #119837;#119838; #119851;#119842;#119838;#119847;.” Un livre à lire. Un combat à poursuivre.
Mulder_Ivy
• Il y a 3 mois
Quel est le point commun entre Rick Morty, Harry Potter et Billie Eilish ? Ils se retrouvent tous dans Patriote, les mémoires posthumes d’Alexeï Navalny. Né en 1976, Alexeï partage les mêmes références culturelles que moi. Elles jalonnent et allègent l’essai du plus grand opposant russe à Vladimir Poutine. Car c’est avec un humour inattendu qu’Alexeï Navalny nous raconte son combat, depuis son enfance jusqu’à la dernière prison où il meurt à l’âge peu avancé de 47 ans dans des conditions plus que douteuses. Il raconte avec une sincérité toute naïve son parcours politique, son combat contre la corruption en Russie, sa vision de l’esprit patriotique. Lorsque Navalvy quitte l’Allemagne où il a été soigné après une tentative d’empoisonnement qui failli lui couter la vie et qu’il rentre en Russie, il est immédiatement arrêté. Ses droits sont bafoués, il est constamment déménagé d’une prison à l’autre avec toujours moins de droits mais toujours autant d’humour pour parler de son incarcération, de ses interminables séjours à l’isolement et du développement de ce qu’il appelle son « Zen carceral ». Problèmes de dos, de bouilloire et de chapka, il raconte son quotidien, toutes les lettres auxquels il répond et par là, son indéfectibilité à résister à la dictature. Pour ce qui est des passages à proprement parlé d’histoire et de politique, n’étant pas familière de la géopolitique russe, de Gorbatchev, Eltsine, Medvedev et consort, j’avoue que ma lecture fut assez fastidieuse mais très enrichissante. Actuellement, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec l’arrestation de l’un des leaders de l’opposition turque, Ekrem #304;mamo#287;lu, maire d’Istanbul, qui est accusé de corruption (tiens tiens) et emprisonné malgré les manifestations massives du peuple comme jadis le peuple russe soutenait Navalny. Les dictatures ont malheureusement encore de beaux jours devant elles, et auront encore besoin de figures courageuses et de leaders honnêtes et sincères pour y faire face. « Mon papa se bat contre les méchants pour l’avenir de notre pays. »
deslivresquisenvolent
• Il y a 3 mois
Alexeï Navalny était un militant russe, fervent opposant à Poutine, mort en prison en 2024 dans des circonstances qui restent troubles à l’âge de 47 ans. Il a dénoncé sans relâche la corruption des oligarques russes, encourageant les manifestations contre Poutine. Cela lui vaut d’être empoisonné en 2020. En convalescence en Allemagne, Alexeï Navalny commence à écrire ses mémoires. Il revient sur son empoisonnement, puis sur son enfance marquée par Tchernobyl et la chute de l’URSS. L’immobilisme et la corruption du parti au pouvoir l’ont poussé à s’engager en politique. Il explore ces années de lutte, et la répression qu’il subit avec courage, il nous parle du soutien sans faille de sa famille et de l’amour pour son pays. Après avoir écrit quelques chapitres, il prend la décision de rentrer en Russie. Il est envoyé en prison dès que l’avion atterrit. Dans la deuxième partie du livre, nous lisons le journal de bord qu’il tient en prison et qui est le reflet de sa lente dégradation. Cette partie est déchirante quand on connait l’issue de sa condamnation. Au début, il trouve du soutien dans les livres: il aime lire Maupassant et nous parle littérature. Il réussit à se tenir au courant des dernières actualités, dénonçant l’invasion russe en Ukraine. Jusqu’au bout il garde sa lucidité et son humour. Mais il est affaibli par ses conditions carcérales, sa grève de la faim et sa mise à l’isolement dans une prison près du cercle polaire, souffrant de froid, de malnutrition et de solitude. Malade, torturé physiquement et psychologiquement, il se concentre alors sur ses besoins primaires et sur sa foi. Ce témoignage est à mettre entre toutes les mains pour comprendre la situation de notre monde actuel. Alexeï Navalny est si sincère qu’il en est désarmant. On ne peut que s’attacher à lui, à son courage et sa joie de vivre. Il donne envie de se rebeller et de continuer son combat, pour qu’il ne soit pas vain.
SophianeLaby
• Il y a 3 mois
Patriote, Alexeï Navalny l’a été jusqu’au bout. Patriote, mais aussi intègre, engagé, drôle, malgré des conditions de détention abominables. Il rédige une grande partie de ses mémoires en prison, “dans une cellule avec en tout et pour tout un stylo et du papier - des conditions idéales pour un écrivain.” Il s’agit pour lui d’une “histoire en cours”, avec des souvenirs comme dans une autobiographie, des actualités comme dans un journal, et des rebondissements cocasses ou tragiques comme dans une vie. Il livre son histoire avec une écriture simple qui vise l’exhaustivité et la franchise, à l’image de sa lutte imperturbable contre la corruption et le mensonge. D’abord sa jeunesse, marquée par la chute du communisme avec Gorbatchev. “Je ne l’ai pas du tout regretté. Après tout, qu’avais-je perdu ? La Russie, mon pays, était toujours là. J’avais toujours ma langue, j’avais Tolstoï et Dostoïevski, Moscou, Kazan et Rostov.” Puis son travail de journalisme, à dénoncer concrètement, par des chiffres, des reportages, des preuves, l’hypocrisie des hommes politiques qui ne cherchent que l’enrichissement personnel au détriment du peuple miséreux. Puis son engagement politique, sa candidature à la mairie de Moscou et aux présidentielles face à Poutine. Puis son empoisonnement au Novitchok, alors qu’il revenait d’un tournage en Sibérie, ainsi que sa terrible convalescence après dix-huit jours de coma. Puis sa volonté de revenir en Russie, malgré le haut risque d’arrestation. Et enfin son emprisonnement, absurde, injuste, fatal. Son journal de prison, glaçant d’humour et de sang-froid, occupe la seconde partie du livre, se réduisant de plus en plus, contraint par les privations, les interdictions, les procédures. “Il existe une forme de caractère national russe, dont un élément non négligeable est certainement la crânerie nous poussant à endurer des privations si faciles à éviter.” Il semblerait qu’Alexeï Navalny, loin d’être crâneur, ne soit peut-être pas si russe que ça finalement. Mais ce livre, lourd éloge d’un pays sclérosé par ses dirigeants, l’est, éperdument.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Actualités et Société , Biographie Témoignage Mémoire
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- EAN
- 9782221256596
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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