Rupture de contrat : Le livre de Harlan Coben

Un roman qui se laisse lire, avec une intrigue sympa et un bon rythme, malgré quelques longueurs qui cassent un peu la dynamique. On passe un moment plaisant, sans que ce soit non plus un livre mémorable ou particulièrement palpitant. Le personnage principal, Myron Bolitar, se révèle attachant : plein d’humour, doté d’une bonne répartie, il apporte un vrai charme au récit. Son associé, plus brut de décoffrage, forme avec lui un duo intéressant et bien équilibré. En bref, un polar sympa mais pas inoubliable : une lecture divertissante, sans révolutionner le genre.

C’est le 2eme livre de harlan Coben que je lis et j’ai préféré le précédent car celui là est très long parfois dans certains passages sans trop d’intérêts. Mais la fin est vraiment top car on est tenu en haleine quand même tout au long de histoire.

Un beau thriller bien ficelé. Avec un final assez inattendu. Le seul bémol que je lui ai trouvé : un grand nombre de personnages, partant dans diverses directions, ce qui m’a parfois perdue. Je suis retournée quelques fois en arrière, ce qui ne m’arrive jamais. Malgré ce point négatif, ce premier opus de Myron Bolitar fut une lecture plus qu’agréable. Harlan Coben allie humour, précision chirurgicale et une formidable imagination. En un mot : ADDICTIF !

Rupture de contrat, c’est le Coben première période, celui qui n’a pas encore la patine ultra-polish des gros best-sellers, mais qui balance déjà sa marque de fabrique : humour pince-sans-rire, dialogues rapides, intrigue qui se tisse à coups de faux-semblants. On retrouve Myron Bolitar, agent sportif et enquêteur amateur, toujours prompt à passer du bureau au terrain, du contrat à la castagne. Cette fois, il doit jongler entre un joueur de basket au bord de la gloire, une disparition qui sent le scandale à plein nez, et des magouilles qui n’ont rien à envier à un épisode de Suits mâtiné de Columbo. Myron, c’est un peu le Chandler de la NBA : une réplique acide à chaque situation, un sens de la débrouille qui frôle la provocation. L’intrigue se lit vite, avec des rebondissements réguliers, mais ce n’est pas encore du Coben totalement affûté. Certains passages sentent le premier jet ambitieux, avec des ficelles un peu grosses, des personnages secondaires parfois caricaturaux, et un rythme qui faiblit par moments. On est plus dans la série sympa du câble que dans la production prestige TV. 3,5 étoiles, parce que Rupture de contrat reste un polar divertissant, rythmé, avec un héros qu’on aime suivre pour sa personnalité autant que pour ses enquêtes. Mais si on sent déjà l’ADN Coben, on devine aussi qu’il est encore en train de roder ses gammes avant de sortir ses vrais tubes.