Sorry Mom : Le livre de Sylvie Allouche

Voici un nouveau polar haletant de Sylvie ALLOUCHE, destiné aux adolescents et jeunes adultes, qui embarque dès le début et se lit d'une traite. Les personnages emblématiques du genre sont tous bien incarnés, réalistes et attachants. Le roman déploie plusieurs récits parallèles dont le lecteur pressent rapidement qu'ils sont liés et vont permettre aux différents protagonistes de résoudre le mystère. L'enquête est prétexte à aborder diverses thématiques originales : l'abandon d'enfant et son traitement en France et en Belgique, un milieu aisé et influent ne fait pas forcément le bonheur, l'intérêt du suivi psychologique et de l'hypnose et d'autres thèmes typiques des polars mais bien traités : les conditions de travail des policiers, les apports d'une équipe, les modalités d'enquête, les rapports journalistes/policiers... Le texte est fluide, riche en dialogues, écrit gros et livre une enquête policière accessible à tous les lecteurs de la tranche d'âge visée mais il pourra aussi plaire aux adultes. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres tomes pour suivre la commissaire Di Lazio et ses enquêteurs mais, à l'issue de cette découverte, le lecteur a envie de lire les autres titres de la série tellement le récit s'enchaîne bien, se lit très facilement et suscite la curiosité. Un coup de cœur pour ce très bon polar sombre et rythmé. Ce roman fait partie de la présélection du Prix des collèges et lycées de Charente pour son édition 2025-2026.

Une plume addictive ! Quatre histoires indépendantes qui, au fil des chapitres, vont s’intriquer d’une façon qui m’a plu : La commissaire au franc-parler Clara Di Lazio et son équipe : Clément (le capitaine), Louise, Gauthier (les sportifs) Nathan, le geek qui fait pas de terrain. Ces flics enquêtent sur le meurtre d’une femme inconnue retrouvée dans une poubelle de cité. L’affaire n’est pas refilée à la crim’ car le divisionnaire Vernon s’apprête à partir en retraite et aimerait finir sur « un coup d’éclat » … Manon, une journaliste, qui va croiser le chemin de Clara et qui va bien s’entendre avec la nièce de la commissaire, Lilo, venue en stage au commissariat. Manon veut faire la lumière sur une affaire qui impliquerait le ministre de l’Intérieur, rien que ça ! Justement, le fils de ce dernier, Louis, est paumé : il boit, fume, cherche qui il est. On peut penser au départ qu’il ne joue pas un grand rôle dans l’histoire mais c’était sans compter sur le talent de Sylvie Allouche. Dans la cité où le corps est retrouvé, les policiers vont faire une autre découverte macabre. Louise aura du mal à gérer, surtout avec ce qui va arriver à Gauthier dont j’ai l’impression qu’elle est tombée amoureuse… Action, rebondissements, efficacité, scandale politique, personnages sympathiques : Sorry mom est un bon cocktail et le titre bien trouvé (faut lire pour comprendre !). J’ai découvert que l’équipe était récurrente mais cela ne gêne pas le déroulement de l’intrigue. Je vais peut-être me laisser tenter par les tomes précédents… Autre originalité du roman : le personnage principal n’est pas un ado alors que c’est le public cible. Louis et Lilo n’entrent pas en scène tout de suite. Malgré quelques grosses ficelles, j’ai aimé la progression des personnages, de l’enquête, la psychologie des personnages et la fougue de Clara. Une lecture que je recommanderais autant aux adultes qu’aux ados fans de polars.

Nous retrouvons avec plaisir la team de la commissaire Di lazio pour résoudre une nouvelle enquête : le corps d'une inconnue : seul indice un code inscrit dans sa main. En parallèle, un jeune enfant est trouvé : seul, blessé, peut-être victime d'une traite humaine. Un polar sombre, bien mené, chaque personnage est bien campé, on s'attache à eux, il y a de l'action, du suspens, Une enquêtrice atypique, passionnée. On peut lire ce titre sans avoir lu les autres. lecture addictive au rdv

Le corps d’une femme est retrouvé dans un sac poubelle. La commissaire Di Lazio s’aperçoit qu’un code est écrit dans sa main ce qui va laisser place à d’infinies théories. Non loin de la scène de crime, la commissaire et son équipe vont également trouver un enfant seul, mort de faim et de soif. On fait également la connaissance de Jules, fils du ministre de l’Intérieur complètement à la ramasse et psychologiquement fragile. C’est le premier roman que je lis de Sylvie Allouche et j’ai adoré sa plume. Première fois aussi que je découvre cette célèbre commissaire Di Lazio avec son équipe ultra soudée. On va suivre les histoires de plusieurs personnages mais qui vont, à un moment donné, être liées entre elles. Sylvie Allouche décrit avec brio des sujets d’actualités et des thèmes sensibles tels que les conflits dans les cités, la maltraitance, la politique, le pouvoir, la famille, etc… (stop sinon gare au spoil !) Ce n’est pas une suite et tant mieux car je vais pouvoir suivre les autres aventures de la commissaire ! Pour moi c’est un sans-faute. Les romans des éditions Syros jusqu’à présent ne m’ont jamais déçus