Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un : Le livre de Benjamin Stevenson

#119924;#119938;#119944;#119946;#119956;#119957;#119955;#119938;#119949;, #119939;#119949;#119958;#119943;#119943;#119938;#119951;#119957;, #119958;#119951;#119942; #119959;#119955;#119938;#119946;#119942; #119949;#119942;#119940;#807;#119952;#119951; #119941;#119958; #119944;#119942;#119951;#119955;#119942; COUP DE COEUR ! Si vous n'avez pas encore entendu parler de Benjamin Stevenson, alors, méfiez-vous. Car à la fin de cette chronique, vous n'aurez qu'une envie : lire son livre ! STEVENSON est un auteur australien qui excelle dans le style whodunit et est déjà traduit dans plus de 20 pays. Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un est paru en France en 2022 aux éditions Sonatine et désormais disponible en format poche chez 10|18. Mais revenons au livre. Pour vous servir et vous guider dans cette histoire : Ernest CUNNINGHAM. Il se rend en pleine montagne, pour un week-end de retrouvailles familiales dans une station de ski. Forcément le temps se gâte et forcément la famille va se retrouvée coupée du monde. Forcément ils ont tous de bonnes raisons de ne pas vouloir passer ce week-end ensemble. Et forcément il va y avoir un meurtre. Mais chose moins commune, notre narrateur s'apprête à revoir son frère, Michael, qu'il n'a pas vu depuis plusieurs années. Et pour cause : ce dernier purgeait une peine de prison pour un crime dont il a été jugé coupable... sur le témoignage de son propre frère. Vous suivez ? La force de ce livre, au-delà de son intrigue, c'est sa capacité à jouer avec tous les codes du policier en les mettant en évidence pour mieux créer son univers et attirer l'œil et la pensée de son lecteur. L'illusion est parfaite, on passe à côté d'indices et de pièces à conviction sans même y faire attention et on s'en veut de s'être laisser manipuler avec autant de facilité. Mais que c'est bien fait ! La 1ère pièce du menu, c'est un Prologue qui se décline comme une mise en bouche. Et les amateurs du style vont savourer, regarder, éplucher, lire et relire, y revenir, peut-être même prendre des notes... C'est intriguant, c'est plein d'infos et l'immersion dans l'histoire est immédiate. On se demande comment il peut oser nous donner autant d'indices. Car on y découvre le narrateur et la bonne dose d'humour noir dont il est pourvu, mais également un nombre non négligeable d'informations sur les crimes, sur de l'argent ainsi qu'un rappel des règles d'écriture d'un polar (au cas où on serait tenter de penser que les codes pourraient ne pas être respectés !). Vous imaginez bien que ce week-end à la montagne ne va pas se dérouler comme prévu. Et après la découverte d'un premier cadavre, dans cette station coupée du monde, le cadre du huis-clos est posé, tout le monde va être suspect. D'autant que, comme le titre l'indique, tout les membres de cette famille ont déjà tué quelqu'un. Alors qu'a-t-il bien pu se passer ? Qui ? Comment ? Et pourquoi ? Parmi les suspects : Son frère Mickaël, qui sort tout juste de prison. Sofia, sa demi-sœur, chirurgien. Audrey, sa mère. Marcelo, son beau-père et avocat. Katherine sa tante, accompagnée de son mari Andy. Lucy, sa belle-sœur, femme de Michael. Et Eryn, sa femme. J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman policier, qui joue avec les codes pour mieux s'en servir et nous bluffer. La pointe d'humour parodique est savamment dosée. Tous les indices sont sous les yeux du lecteur qui n'y fait même pas attention. C'est bien fait, c'est génial, c'est un vrai plaisir à lire ! Je vous le recommande ++

Chroniques de Flingueuse, Les Pépites d'Isabelle B pour Collectif Polar Attention coup de coeur #128420; Je vous dis tout mais vous ne saurez rien Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un, de Benjamin Stevenson. Le titre annonce la couleur, on connaît les meurtriers dès le début du roman. Tous coupables, affaire classée… Pas si vite, l’enquête reste à faire, et c’est là tout le culot de l’auteur. Vous pensez qu’il vous lâche des infos cruciales, en réalité il vous balade. Il maîtrise parfaitement les codes du polar, fait mine de les casser pour finalement en tirer le meilleur parti. Le préambule est à lui-seul un petit chef-d’œuvre de manipulation. En voici un aperçu. « En gage de ma bonne foi, voici quelques informations susceptibles de vous intéresser. Si vous ne lisez ce livre que pour les détails sanglants, les décès surviennent ou sont rapportés page 29, page 69, page 93, iI y a un doublé pages 103-104 et un triplé page 113. S’ensuit une petite accalmie, mais ils reprennent page 203 (…). Je jure que c’est la vérité, à moins que le compositeur se plante dans la numérotation. (…). Ai-je moi-même tué quelqu’un ? Affirmatif. Qui était-ce ? Assez discuté, commençons. » Voilà, le ton est donné. Stevenson ou plutôt Cunningham, son narrateur, s’est engagé à dire la vérité, il s’y tiendra. Mais vous ne serez pas plus avancé pour autant.

Attirée par la couverture et le titre, je me suis perdue dans les explications un peu trop tirées par les cheveux des mystères qui parsèment le roman. J'ai pourtant aimé le style et le début du livre, mais les retournements de situations et les surprises sont trop nombreuses. Bref...

Un titre accrocheur qui a rapidement attiré mon attention dans les rayons de la librairie. J'étais à la recherche d'un roman policier qui me tiendrait en haleine, et ce fut le cas pour ce libre que j'ai dévoré. J'ai apprécié le style de l'auteur et ces notes d'humour. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais c'est un bon roman que je recommande pour ceux à la recherche d'un moment d'évasion sans prise de tête !