Toutes les fêtes de Noël commencent par un meurtre : Le livre de Benjamin Stevenson

Il est un peu tôt pour se lancer dans des lectures dans l’ambiance de Noël. Mais puisque nous allons assister à un Noël dans l’hémisphère sud, dans les Blue Mountains australiennes plus précisément, les températures caniculaires nous évitent les frimas précoces… On retrouve donc Ernie Cunningham, détective et narrateur, qui raconte sa troisième enquête en respectant scrupuleusement les règles du roman policier de l’âge d’or. Peu avant son deuxième mariage, son ex-femme fait appel à ses services : elle a été arrêtée pour le meurtre de son compagnon, à la tête d’une fondation qui vient en aide aux jeunes drogués. Ernie se rend sur place mène l’enquête. Entre prestidigitation et détournement de fonds, l’intrigue se déroule sous la forme d’une sorte de calendrier de l’Avent ; chaque chapitre délivre un indice. L’incursion dans l’univers de la magie est plutôt sympathique et les commentaires dont Ernie parsème son récit apportent une touche d’humour et rendent cette lecture plutôt légère. Voilà donc un roman assez court et qui mettra de manière originale le lecteur dans une ambiance festive. Je remercie vivement les éditions Sonatine et NetGalley pour leur confiance.

#127873; #119932;#119951; #119925;#119952;ë#119949; #119938;#119959;#119942;#119940; #119916;#119955;#119951;#119942;#119956;#119957; #119914;#119958;#119951;#119951;#119946;#119951;#119944;#119945;#119938;#119950;, #119940;’#119942;#119956;#119957; #119940;#119952;#119950;#119950;#119942; #119958;#119951; #119940;#119938;#119949;#119942;#119951;#119941;#119955;#119946;#119942;#119955; #119941;#119942; #119949;’#119912;#119959;#119942;#119951;#119957; : #119940;#119945;#119938;#119954;#119958;#119942; #119947;#119952;#119958;#119955; #119958;#119951;#119942; #119956;#119958;#119955;#119953;#119955;#119946;#119956;#119942;… #119953;#119938;#119955;#119943;#119952;#119946;#119956; #119950;#119952;#119955;#119957;#119942;#119949;#119949;#119942;. « Tous les assassins sont des illusionnistes. Si vous voulez vous en tirer avec un meurtre, vous avez deux solutions : créer l'illusion que vous n'êtes pas coupable, ou bien créer l'illusion que quelqu'un d'autre est coupable. » Une fête de Noël qui tourne au drame, un meurtre annoncé à l’avance, six suspects avec des secrets plein les poches… et au milieu de tout ça, Ernest Cunningham, écrivain de polars et détective malgré lui, bien décidé à tirer cette affaire au clair — à sa manière. C’est toujours un plaisir de retrouver Ernest dans ses nouvelles aventures, son humour noir un brin pince-sans-rire, ses règles pour écrire le parfait roman à énigmes. Cette fois, il nous dévoile même ses commandements pour écrire un épisode spécial Noël. Avis aux amateurs ! Le fil rouge du roman, c’est l’illusion : Stevenson s’amuse à brouiller les pistes, à multiplier les suspects et s’amuse à nous faire douter de tout et de tout le monde. La recette est savoureuse : vingt-quatre indices, des fausses pistes à la pelle, des secrets bien gardés, et une bonne dose d’humour noir saupoudrée de paillettes, saison oblige. J’ai adoré l’idée des indices en fin de chapitre (sous forme de cases de calendrier de l’Avent), un dispositif ludique qui invite vraiment le lecteur à se prêter au jeu. Et la fameuse scène de révélation finale — comme toujours chez Stevenson — quand Ernest réunit tout le monde pour exposer ses conclusions avant de désigner le coupable — reste un petit bijou du genre : théâtrale, drôle, parfaitement rythmée… et, pour ma part, frustrante aussi, car je n’avais pas décodé le moindre indice avant la fin ! Si j’ai pris plaisir à cette lecture, je l’ai tout de même trouvée un peu plus confuse que les précédentes. Peut-être à cause du format plus court, ou du trop-plein de personnages qu’il m’a parfois été difficile de situer. Rien de rédhibitoire, mais un léger manque de clarté qui empêche ce troisième opus d’atteindre le niveau des deux premiers. Entre whodunit classique et cosy mystery, Benjamin Stevenson rend une fois encore hommage aux grands maîtres du roman à énigmes, avec un ton léger, un humour piquant et un vrai sens du divertissement. #127873; Une lecture parfaite pour se mettre dans l’ambiance des fêtes sans risquer l’indigestion… sauf de fausses pistes ! #128293; À lire si vous aimez : Les romans à énigmes façon Agatha Christie. L’humour noir et les clins d’œil aux auteurs de polars. Les intrigues en huis clos, ludiques et intelligentes #9888;#65039; À éviter si : Vous n’aimez pas être perdu parmi les suspects.

Une fête de Noël compromise, un détective un peu trop conscient d’être dans un roman, et un calendrier de l’Avent transformé en jeu de piste meurtrier… le ton est donné. Chaque chapitre correspond à une case du calendrier : vingt-trois indices à découvrir, un par jour jusqu’au matin du 24 décembre. Même si ce volume peut se lire indépendamment des deux précédents, connaître la série doit apporter un plus : on retrouve les clins d’œil, les références, et surtout cet humour pince-sans-rire propre à Ernest Cunningham. L’auteur s’amuse avec les codes du polar classique — suspects à la pelle, cadavres en série, fausses pistes en pagaille — tout en intégrant les codes d'un épisode de Noël. Le narrateur s’adresse directement au lecteur, nous guide, nous égare. Une lecture plaisante, surtout pour le concept du calendrier et le ton décalé du narrateur.

Après Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un et Tout le monde dans ce train est suspect, Benjamin Stevenson nous offre un hommage aussi irrésistible qu'astucieux aux romans classiques dans la lignée d'Agatha Christie. Une enquête finement menée par Ernest Cunningham, notre détective amateur . Lorsque son ex-femme l'appel au secours , parce qu'elle est accusée du meurtre de son nouveau mari , Ernie comme un proche chevalier vole à son secours pour mener l’enquête ! J’ai dévoré ce livre qui se lit comme un calendrier de l'Avent avec 24 chapitres . J'ai apprécié le style, et l'humour. Je suis séduite et je vous conseille de l’offrir à vos proches.