Un mois avec Montalbano : Le livre de Andrea Camilleri

Numérique

12-21

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Amateur de bonne cuisine et amoureux de son pays, la Sicile, Salvo Montalbano n'est pas un commissaire comme les autres : à la férocité de la vie, il oppose une intelligence humaniste et une ironie bienveillante.
Passionnels, accidentels, mafieux, les délits dont il s'occupe reflètent la nature humaine. Commis par des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, beaux ou laids, ignorants ou lettrés, ces crimes ont pour point commun le regard posé sur eux par Montalbano qui éclaire cette folle comédie humaine de son œil vif et amusé.
Sous le soleil ardent de l'Italie contemporaine, toute une société prend vie : du clochard érudit au petit commerçant mafieux malgré lui... Le portrait d'un très ancien pays se compose : lumineux et âpre, vertigineux et passionnant. Un régal !
"Les récits de Camilleri, rassemblés dans Un mois avec Montalbano, sont exceptionnels. Personne en Italie n'en a écrit de ce niveau depuis de très nombreuses années. Une classe éblouissante et un bonheur narratif digne d'un grand maître." CORRIERE DELLA SERA
"Entre Leonardo Sciascia et John Le Carré, toute l'histoire de la Sicile dans des romans policiers philosophiques. L'UNITÀ

De (auteur) : Andrea Camilleri
Traduit par : Serge Quadruppani, Maruzza Loria

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Nildo1

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Je me suis régalé à lire 30 histoires du commissaire Montalbano, comme 30 jours d’un mois. Je suis allé plus vite mais pas tellement : après avoir lu une histoire on a envie de la garder encore un peu en mémoire avant de passer à la suivante. C’est bien écrit, souvent malin (hormis une ou deux histoires sur trente qui m’ont semblé tirées par les cheveux). Montalbano est le classique bourru au grand cœur capable de trouver toujours avant les autres l’énigme d’un meurtre ou d’un vol, ou d’une disparition… Pour le plaisir, voici une mise en bouche de chaque jour de ce « mois » 1/ la lettre anonyme : elle annonce qu’un cocu veut engager un tueur à gages contre sa femme. Mais le cocu à l’air bien innocent… 2/ l’art divinatoire : un professeur versé dans les prédictions annonce que son détesté collègue ne sera bientôt plus là. Celui-ci se dit victime quelques temps après d’un tir nocturne. 3/ le sigle : un marginal érudit, ami du commissaire, est retrouvé mort devant sa baraque sur la plage. Mais il a réussi à écrire un mystérieux sigle POE dans le sable avant de mourir. Pour dire quoi ? 4/ match nul : deux familles mafieuses font attention à respecter la parité des vengeance en laissant alterner un meurtre dans chaque camp, jusqu’au jour où une des deux familles semble oublier cette règle. Pourquoi ? 5/ amour : Michela a disparu. Elle aimait passionnément Saverio et désirait lui offrir quelque chose qu’elle n’avait jamais offert à quelqu’un comme preuve de son amour. 6/ une grande gigue avec un gentil sourire : le gynécologue de Vigáta, quinquagénaire rangé, craque pour une jeune oie blanche parmi ses patientes. Il encourt les foudres de la famille quand la jeune femme tombe enceinte. Sans compter sur sa grande gigue d’épouse. 7/ journal intime de l’année 1943 : quand les travaux de démolition d’un vieux silo à grain commencent, on y retrouve un carnet intime, datant de la guerre. Avec un ami féru d’histoire, Montalbano cherche à retrouver la mémoire d’un effroyable évènement. 8/ l’odeur du diable : une vieille dame nonagénaire se voit chassée de chez elle par le diable en personne et les odeurs méphitiques qu’il répand. Le diable est-il intéressé ? 9/ le compagnon de voyage : dans le train couchette qui le conduit hors de Sicile, Montalbano, épie son compagnon de compartiment au comportement suspect. 10/ piège à chat : la mafia piège les commerçants de la rue principale, mais Montalbano sait aussi piéger la mafia. 11/ le miracle de Trieste : le commissaire va à Trieste pour un congrès de police et s’y fait dérober son portefeuille, mais peut-être connaît-il l’identité du pickpocket… 12/ Icare : une petite troupe d’ acrobates allemands met le feu à la ville avec son numéro inspiré du Kamasutra. Ce qui finit par déranger la tête d’un jeune homme rangé. 13/ l’avertissement : le quatre-quatre d’un coiffeur réputé, mais retiré des affaires, explose dans son garage. Est-ce un avertissement de la mafia ?Montalbano s’interroge devant le mode opératoire particulier de mise à feu : une culotte en dentelle et de l’acétone. 14/ being here : un vieil homme est de retour au pays qu’il a quitté après-guerre pour s’installer aux États-Unis. La seule attache qui lui reste à Vigáta est son propre nom inscrit sur le monument aux morts. 15/ le pacte : Du foyer de la cheminée d’un octogénaire assassiné, Montalbano retire le reste d’une photo où il reconnaît avec certitude le regard de la vieille dame prise en stop par lui-même la nuit précédente. 16/ ce qu’Aulo Gellio raconta : victime d’une tentative d’homicide étrange dans laquelle un des deux malfrats lui a sauvé la vie en assommant son complice, Montalbano découvre qui est son sauveur grâce à Aulo Gellio, auteur romain passe à la postérité pour son récit « Androcle et le lion ». 17/ le vieux voleur : un agent de sécurité retraité passe ses nuits à traquer son plus vieil ennemi le voleur sur qui il a déjà mis la main moultes fois. Il l’arrête sortant d’une maison secondaire. Mais Montalbano le relâchera pour le plaisir de savoir ce que le voleur y surprit. 18/ la voyante : un cirque miteux arrive en ville pour plusieurs représentations. En deux ou trois soirs la salle est pleine grâce à la vieille voyante qui lit dans le passé, des honnêtes gens comme des autres… 19/ le gendarme et les voleurs : Montalbano accepte de jouer à cache cache avec le fils de ses amis. Est-il dans la cabane en ruine ? 20/ une touche artistique : Alberto Larussa était un vieil homme fortuné et artiste, paraplégique depuis un accident de jeunesse. Son apparent suicide fut-il mis en scène ? S’entendait-il avec son frère ? De qui faut-il reconnaître la patte dans le mode opératoire original ? 21/ l’homme qui suivait les enterrements : pensionné, il avait pris l’habitude de suivre systématiquement tous les services funéraires de Vigáta. Le jour de ses funérailles, après son mystérieux assassinat, toute la ville suit son cercueil pour le remercier, même les habitants les plus malades. 22/ une affaire délicate : le directeur de la maternelle vient rapporter à Montalbano les doutes d’une mère quant au comportement suspect d’un maître envers sa fille. Il faut mener l’enquête en douceur pour protéger chacun de la malignité de certaines personnes. 23/ le Yack : c’est le surnom d’un camarade de classe du commissaire, que lui a valu son caractère sauvage. Cette connaissance du « spécimen » permettra à Montalbano de l’apprivoiser longtemps après. 24/ les deux philosophes et le temps : deux hommes témoignent à décharge d’un marin accusé de viol, un autre marin et un professeur noctambule. Chacun met le commissaire mal à l’aise par ses considérations philosophiques. Le temps sera-t-il un alibi ? 25/ cinquante paires de souliers cloutés : un berger détient depuis la guerre ces cinquante paires, dont l’une devient une arme de crime. Une nouvelle aux accents gionesques. 26/ le rat assassiné : malgré sa répugnance naturelle envers les rats et la peur du ridicule, Montalbano fait autopsier un rat étrangement tué en bord de mer (nouvelle qui m’a le moins convaincu) 27/ un coin de paradis : Pendant la sieste de sa copine dans une calanque déserte et paradisiaque, et à son insu, le commissaire secoure la victime d’un viol. 28/ réveillon : Le commissaire est cloué au lit par la grippe et enrage de la piètre enquête que mène son collègue pour trouver qui a assassiné le mari de la patronne de l’hôtel pendant la fête de réveillon. 29/ le pickpocket à moto : Montalbano lui fait face à Palerme et cherche à le découvrir. 30/ mobile à double tranchant : Un vieil homme est sauvagement poignardé à son domicile. La voisine est sûre de la culpabilité du fils qu’elle a entendu menacer son père. Le mobile est l’héritage.

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TOFPOLAR

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

1 mois, 30 jours, 30 nouvelles. Dans lesquelles on retrouve Montalbano, ce commissaire pas comme les autres, un mélange entre bonhomie et ironie mordante, humaniste avant tout. Retour à Vigàta, en Sicile. Creusant le passé et le présent de son pays, Montalbano devient le point commun entre des crimes passionnels, mafieux, parfois accidentels, qui disent l'essentiel de la nature humaine. Sous le regard amusé du commissaire, c'est toute une société qui s'anime, c'est un pays qui prend vie... Même si celui-ci n'est pas le meilleur, on se plonge facilement dans la Sicile ensoleillée et chantante au gré des expressions et des intonations. " Une classe éblouissante et un bonheur narratif digne d'un grand maître. " Corriere Della Sera

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patacaisse

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 mois

C'est le troisième livre de cet auteur que je lis et je suis une grande fan. Écrire des nouvelles est un exercice très compliqué d'autant plus que ce livre peut être le tout premier lu et donc, planter le décor, le caractère du commissaire, les personnages secondaires en peu de mots demande un don pour l'écriture. J'ai adoré lire ces nouvelles, voir le commissaire naviguer à vue et ses résolutions d'enquêtes peu banales. Je suis ravie d'être tombée sur ce filon.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Roman Policier
  • EAN
    9782823803549
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Adobe DRM

L'auteur

Andrea Camilleri

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9,99 € Numérique 287 pages