Plus vaste que le monde : Le livre de Delphine Giraud

Cela fait plusieurs années que je découvre chaque printemps le nouveau roman de Delphine Giraud et j’ai passé un moment vraiment très agréable avec cette balade guatémaltèque. J’ai particulièrement aimé à quel point l’auteure mêle l’histoire intime de ses personnages à un sujet d’actualité très fort et particulièrement choquant. Maya l’a toujours su, elle a été adoptée bébé et sa maman, aujourd’hui décédée, avait eu à cœur d’adopter son bébé au Guatemala d’où est originaire son mari Zach. Ainsi, Maya a toujours entendu parler de son pays de naissance à travers les récits de sa grand-mère, Mamita. Mais arrivée à l’adolescence, elle pousse son père à leur organiser un voyage vers ce pays dont elle ne sait rien. Elle ne le fait pas forcément pour retrouver sa mère biologique mais pour trouver une partie de son identité. Le voyage commence alors pour Zach et Maya par les retrouvailles avec leur famille : les frère, sœur de Mamita et leur descendance. Un accueil touchant et chaleureux à l’image de ce peuple. Mais Maya veut également découvrir l’orphelinat où elle est née et son enquête va rencontrer de nombreuses embûches. Assez vite, Maya et son père se rendent compte que les informations de son dossier adoptif sont fausses et les mènent sur une piste où aucun orphelinat n’a jamais existé, dans un quartier particulièrement dangereux. De fil en aiguille, aidés par Adèle rencontrée par hasard et qui semble en savoir beaucoup sur le sujet, Zach et Maya mènent l’enquête. J’ai adoré ce roman pour plein de choses : les liens de toute beauté entre les personnages, notamment ce père qui pourrait se sentir menacé par la quête de sa fille mais qui l’accompagnera avec tout son amour, l’immersion dans ce Guatemala que je découvre totalement dans sa beauté et ses difficultés – et ceci alors que Delphine Giraud n’y est jamais allée ! – et puis ce sujet de fond, révoltant, dramatique, qui éclaire une triste période du pays. la progression du roman est entrainante et rend la lecture hyper plaisante. J’ai passé un très bon moment avec Plus vaste que le monde.

Maya est une enfant adoptée. Son pays d'origine est le Guatemala comme ça grand mère paternelle, ce pays de naissance commun a créé un lien fort entre elles. Mais à l'adolescence Maya à besoin de trouver ses racines. Elle s'envole avec son père pour le Guatemala où bien des surprises les attendent. Je finis ce roman en lecture commune a l'initiative de @livraisonsdemots et c'est toujours un plaisir de partager ces moments de lecture #x1f970. On alterne entre nos deux protagonistes, Zach et Maya et avec eux on fait face à un florilège de sentiments. Maya ressent un profond besoin de découvrir ses origines mais elle a aussi très peur de ce qu'elle va découvrir. Elle craint aussi de blesser son père adoptif qui a toujours était présent pour elle. Zach,lui, veut faire plaisir à sa fille en l'aidant dans son envie de retrouver sa mère de ventre mais il a aussi très peur de la perdre. J'ai eu le sentiment d'être à leur côté dans cette aventure. Les autres protagonistes sont tous très attachants mais je vous laisse lire ce roman pour les découvrir #x1f609. Ce roman met la lumière sur un sujet peu connu: les adoptions illégales au Guatemala. Aujourd'hui encore les procédures contre ce complot sordide sont en cours et beaucoup d'enfants volés n'ont pas et ne pourront pas retrouver leur parents biologiques. Il est des romans qui laissent une trace, Plus vaste que le monde est l'un d'eux. Je ne suis pas prête de l'oublier.

Delphine Giraud nous embarque au cœur du Guatemala, aux côtés de Maya, une adolescente en quête de vérité. Adoptée lorsqu’elle était bébé, Maya ressent aujourd’hui le besoin profond de comprendre d’où elle vient, de connaître son histoire, ses racines. Ce voyage initiatique, entre émotions intenses, rencontres marquantes et découvertes bouleversantes, va changer sa vie à jamais. J’ai été profondément touchée par la relation entre Maya et son père adoptif. Une relation pudique, pleine d’amour et de respect, où les silences disent parfois plus que les mots. Leur lien, solide malgré les épreuves, m’a bouleversée autant que le parcours de Maya. J’ai aussi beaucoup aimé ce voyage au Guatemala. Delphine Giraud parvient à nous immerger dans ce pays aux couleurs vibrantes et à l’histoire marquante. À travers les yeux de Maya, on découvre une culture, un peuple, mais aussi une vérité parfois difficile à entendre. Un roman sensible et lumineux, qui explore avec justesse la quête de soi, les liens familiaux et la puissance de l’amour, au-delà du sang.

Adoptée alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson, Maya ressent le besoin profond de partir à la recherche de ses origines. Son père adoptif, Zach, décide de l'accompagner dans cette quête en lui proposant un voyage au Guatemala. Ce périple sera aussi pour lui l'occasion de se reconnecter aux racines de sa propre mère, Mamita, qui a fui ce pays de nombreuses années auparavant. Maya cherche à mieux se comprendre, à connaître ses origines, mais aussi à trouver un véritable sentiment d'appartenance. Un besoin tout à fait naturel, surtout à l'adolescence, lorsqu'on est adoptée. Inspiré de faits réels, ce roman nous plonge également dans la découverte des contrastes entre pays, entre cultures, entre modes de vie. La lecture est vite devenue addictive : je me suis rapidement attachée aux personnages, en particulier à ce père si attentionné et touchant, prêt à tout pour soutenir sa fille dans ce moment important de sa vie. J'ai eu le sentiment de voyager à leurs côtés, de vivre avec eux les émotions, les frayeurs, les surprises... Une véritable immersion. Ce roman est très proche du coup de cœur pour moi. Une histoire émouvante, bien construite, pleine de rebondissements et de sentiments forts et contrastés. Je ne peux que vous la recommander !