Qui est Margaret Atwood ?

Margaret Atwood est une des écrivaines canadiennes les plus célèbres des XXe et XXIe siècles. Autrice prolifique, elle a publié plus de cinquante livres sous diverses formes : romans, nouvelles, poèmes, essais, contes et albums jeunesse.

Son œuvre la plus connue reste La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale), dystopie devenue un classique mondial et adaptée en série télévisée à succès.

Figure incontournable de la littérature contemporaine, Margaret Atwood est aussi une icône engagée, dont les écrits et prises de position interrogent la liberté, le pouvoir et la place des femmes dans la société.

En 2019, son dernier roman paru, Les Testaments (The Testaments), fait suite à La Servante écarlate. Le livre reçoit le prestigieux Booker Prize, confirmant l’importance de son œuvre dans le paysage littéraire international.

Le 6 novembre 2025 paraîtront en France ses mémoires, Le livre des vies, publié aux éditions Robert Laffont.

 

Biographie de Margaret Atwood

Enfance et formation

Margaret Atwood naît le 18 novembre 1939 à Ottawa, au Canada, dans une famille de scientifiques : son père est biologiste et sa mère nutritionniste. Enfant, elle habite au cœur de la forêt, qu’elle apprend à connaître aux côtés de son père. Cette immersion dans la nature marquera durablement son imaginaire.

Loin des distractions urbaines, elle apprend à lire dès l’âge de quatre ans pour occuper les longues journées pluvieuses Très vite, elle se passionne pour les livres et commence à écrire ses propres histoires, dont celle d’Annie, une petite fourmi.[1]

Ses lectures sont variées, nourries par la bibliothèque familiale et les goûts littéraires de son père, grand lecteur de Victor Hugo et Jules Verne. A seize ans, elle décide qu’elle sera écrivaine. 

Après le lycée, elle étudie la littérature anglaise à l’Université de Toronto, où elle publie déjà poèmes et articles dans le journal étudiant. Elle obtient son baccalauréat ès arts en 1961, avant de poursuivre une maîtrise en littérature anglaise à Harvard l’année suivante. 

 

Débuts littéraires

Margaret Atwood publie ses premiers poèmes au début des années 1960. Son recueil Double Persephone est rapidement suivi du Cercle vicieux (The Circle Game), qui reçoit un prix littéraire. Ce succès lance une longue carrière poétique : elle publiera au total une vingtaine de recueil.

Son premier roman, La Femme comestible (The Edible Woman), paraît en 1969. Viennent ensuite Faire surface (Surfacing), ancré dans les paysages de son enfance en Ontario, Lady Oracle et La Vie avant l’homme (Life before Man). Ces récits questionnent déjà les rapports de genre, la politique et l’identité canadienne.

En parallèle de son écriture, Margaret Atwood enseigne la littérature dans plusieurs universités, à Vancouver, Montréal, Toronto, New York et en Alberta.

 

Reconnaissance internationale

En 1985, Margaret Atwood publie son roman le plus célèbre : La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale). L’histoire se déroule dans une théocratie totalitaire et patriarcale où les femmes, privées de leurs droits, sont réduites à leur fonction reproductrice.

Ce récit politique et féministe devient un succès planétaire, couronné de nombreux prix. Il s’impose comme un classique de la littérature anglophone et sera adapté en série télévisée quelques décennies plus tard.

Dans les années qui suivent, Margaret Atwood continue d’écrire aussi bien de la poésie que des romans, en explorant des thèmes qui traversent toute son œuvre : l’aliénation des femmes et leur rôle dans la société, la nature et l’écologie, les rapports de pouvoir et les libertés civiques. Ses poèmes, souvent inspirés par les mythes et les contes de fées de son enfance, prolongent ce même imaginaire critique.

En 2000, elle reçoit le Booker Prize pour Le Tueur aveugle (The Blind Assassin). D’autres œuvres marquantes jalonnent son parcours, comme Captive (Alias Grace) ou la trilogie dystopique MaddAddam

En 2019, elle revient à l’univers de La Servante écarlate avec Les Testaments (The Testaments), publié en France chez Robert Laffont, comme tous ses précédents romans. Cette suite très attendue est couronnée, elle aussi, par le Booker Prize.

 

Engagements et prises de position

Chez Margaret Atwood, l’engagement transparaît aussi bien dans ses livres que dans ses prises de parole citoyennes. Très présente sur les réseaux sociaux, elle réunit presque 2 millions d’abonnés sur X.

Féminisme

Si La Servante écarlate reste son œuvre la plus emblématique sur la condition féminine, Margaret Atwood développe ce thème dans de nombreux livres, comme La Femme comestible (The Edible Woman), Captive (Alias Grace) ou encore Lady Oracle.

Elle revisite également le mythe d’Homère avec L’Odyssée de Pénélope (The Penelopiad), publié en 2005 et adapté en pièce de théâtre en 2007. Dans ce récit, Pénélope, l’épouse du héros grec, prend enfin la parole. Ce texte fait écho à ses poèmes de jeunesse, déjà inspirés par les figures féminines de l’Odyssée, notamment Circé.

« Peut-être que le fait de donner une voix à une femme qui n'en avait pas, c'est du féminisme... » 

Margaret Atwood (Interview, Le Devoir, 2007)

Politique et société

Margaret Atwood s’engage régulièrement sur des enjeux politiques et sociétaux. En février 2022, elle fait partie des mille auteurs signataires d’une lettre ouverte de PEN International en soutien à l’Ukraine, demandant la fin de l’invasion russe.

Elle signe en 2024 une pétition pour la libération de l’écrivain algérien Boualem Sansal.

En 2025, l’Alberta, province où elle a enseigné, annonce le retrait de La Servante écarlate et de deux cents autres livres des bibliothèques publiques. La mesure est justifiée par les autorités au motif de leur « contenu sexuel ». L’autrice réagit aussitôt en publiant en ligne une nouvelle destinée aux adolescents. Avec humour et ironie, elle met en scène John et Mary, deux jeunes d’une perfection grotesque, dans un monde où les enfants naissent sans relations sexuelles. Une manière de tourner en dérision la censure imposée par les autorités conservatrices.

Ecologie

L’attachement de Margaret Atwood à la nature remonte à son enfance passée dans les forêts canadiennes avec son père. Cette proximité avec la faune et les grands espaces se ressent dans son œuvre, notamment dans la trilogie dystopique MaddAddam, où elle remet en question les dérives de la biotechnologie et de l’exploitation des ressources naturelles.

Au-delà de ses romans, Margaret Atwood s’implique activement dans la protection de l’environnement. Elle a été coprésidente du Rare Bird Club au sein de l’ONG BirdLife International, qui œuvre à la sauvegarde des espèces menacées et tient une liste mondiale des oiseaux disparus ou en danger d’extinction. 

Elle soutient également des projets de reforestation et de sensibilisation écologique. En 2009, lors de la parution du Temps du déluge (The Year of the Flood), deuxième tome de la trilogie MaddAddam, elle organise une tournée militante mêlant lectures et performances au service de la cause environnementale.

En 2010, elle choisit de célébrer son 70e anniversaire à Sudbury, une ancienne région minière canadienne devenue un modèle de reboisement, qu’elle cite comme un symbole d’espoir pour l’environnement.

 

Distinctions et prix

Au fil de sa carrière, Margaret Atwood a reçu de nombreuses distinctions, aussi bien littéraires qu’honorifiques. Elle a remporté deux fois le prestigieux Booker Prize : en 2000 pour Le Tueur Aveugle (The Blind Assassin) et en 2019 pour Les Testaments (The Testaments).

Elle a également été distinguée par le Governor General’s Award au Canada, le Prix Prince des Asturies en Espagne ou encore le Golden Booker en 2018, qui consacrait les meilleurs lauréats de l’histoire du Booker Prize. Figure majeure des lettres, elle est régulièrement citée parmi les favoris au prix Nobel de littérature.

Son influence dépasse le seul cadre littéraire : elle a été faite Compagnon de l’Ordre du Canada, a reçu la Médaille de la liberté aux Etats-Unis et plusieurs doctorats honoris causa.

 

  1. 1
  2. 2
  3. 3

3 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Margaret Atwood 

  1. Elle est l’inventrice du LongPen

En 2004, Margaret Atwood imagine le LongPen, un stylo robotisé capable de reproduire sa signature à distance grâce à Internet. L’idée : dédicacer des livres sans être physiquement présente lors de ses tournées. La technologie a ensuite évolué vers la signature électronique. Margaret Atwood détient encore plusieurs brevets liés à cette invention.

  1. Son manuscrit Scribble Moon sera publié en 2114

En 2015, Margaret Atwood inaugure la Future Library, un projet conçu par l’artiste écossaise Katie Paterson. Cette « bibliothèque du futur », installée dans une forêt norvégienne, a pour ambition de rassembler cent manuscrits inédits, qui seront publiés en 2114. Chaque année, un nouveau manuscrit est récolté. Margaret Atwood est la première à y déposer un texte, intitulé Scribble Moon. Un geste en parfaite résonnance avec son univers tourné vers la dystopie et l’anticipation. 

  1. Elle a créé un super-héros mi-chat mi-oiseau

En 2016, Margaret Atwood scénarise la bande dessinée Angel Catbird (avec le dessinateur Johnnie Christmas) : un scientifique, Strig Feleedus, subit une mutation qui lui donne des attributs de chat et d’oiseau. Une incursion pop qui prolonge ses thèmes fétiches dans un format grand public. En France, l’ouvrage est publié chez Glénat.

 

Les mémoires de Margaret Atwood

Dans Le livre des vies, à paraître le 6 novembre 2025 en France, Margaret Atwood revient sur son parcours, de son enfance passée dans les forêts du Québec à sa carrière d’écrivaine internationale. Entre souvenirs intimes, réflexions politiques et création littéraire, elle retrace les multiples vies qui ont façonné son œuvre et son engagement.

 

Le livre des vies - Mémoires écarlates

À paraître - Le livre des vies - Mémoires écarlates
** ÉVÉNEMENT LITTÉRAIRE ***
Les Mémoires d'une des plus grandes autrices de notre temps.

Qui est l'autrice de la mythique Servante écarlate ? Dans Le Livre des vies, Margaret Atwood se dévoile pour la première fois, racontant de son enfance à aujourd'hui son extraordinaire parcours.

La principale source d'inspiration de Margaret Atwood se trouve dans les événements qui ont jalonné une vie téméraire, depuis la petite fille vivant dans les forêts du Québec jusqu'à l'autrice devenue une icône mondiale de la lutte pour les droits des femmes. Au fil des pages, ce n'est pas une vie, mais toutes ses vies qui se succèdent, dans un tourbillon mêlant souvenirs personnels, réflexions politiques et littéraires.

Plongez dans les coulisses et dans l'imaginaire de l'une des plus grandes autrices et consciences de notre temps !

---------------------------------------

" Elle a tout vu venir. " Time Magazine
" La plus grande autrice de notre époque. " Sunday Times
" Elle est Margaret Atwood, et elle peut tout faire. " Ann Patchett

Livres de Margaret Atwood

Romancière, nouvelliste, poète, essayiste, et même autrice jeunesse, Margaret Atwood s’est investie dans tous les genres littéraires. Son œuvre, traduite dans une quarantaine de langues, réunit plus de cinquante titres, des poèmes intimes de sa jeunesse à ses romans devenus cultes. Voici un aperçu de ses meilleurs livres, entre classiques incontournables et publications récentes en France. Une bibliographie complète figure en fin de page.

 

Les 5 romans incontournables de Margaret Atwood

Margaret Atwood a publié une vingtaine de romans, traduits dans de nombreuses langues et couronnés de prix prestigieux. Dystopies, fresques historiques, récits psychologiques ou écologiques : son œuvre romanesque touche une infinité de genres. Voici cinq livres majeurs pour entrer dans son univers.

La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale)

C’est son roman le plus célèbre, qui a fait d’elle une figure mondiale de la littérature. Le livre plante un régime totalitaire effrayant, Gilead, où les femmes sont réduites au rang de « servantes » forcées à procréer pour l’élite dirigeante. Un classique de la dystopie féministe, toujours d’actualité et adapté en série à succès en 2017.

 

Captive (Alias Grace)

Inspiré d’un fait divers canadien du XIXe siècle, ce roman retrace l’histoire de Grace Marks, une jeune domestique accusée du meurtre de ses employeurs. A la croisée du roman historique et du thriller psychologique, Margaret Atwood questionne la condition féminine et les méandres de la mémoire. Un livre coup de poing adapté en mini-série par Netflix en 2017.

 

Le Tueur aveugle (The Blind Assassin)

Ce roman labyrinthique conjugue saga familiale, histoire d’amour tragique et récit de science-fiction. Alternant passé et présent, de la Première à la Seconde Guerre mondiale, ce jeu de miroirs narratifs a valu à Margaret Atwood le Booker Prize en 2000.

 

Le dernier homme (Oryx and Crake

Premier tome de la trilogie MaddAddam, ce roman d’anticipation décrit un monde ravagé par les biotechnologies et le réchauffement climatique. A travers les yeux de Snowman, dernier survivant de l’espèce humaine, Margaret Atwood imagine un futur terrifiant qui questionne nos choix présents.

 

Les Testaments (The Testaments

Suite tant attendue de La Servante écarlate, ce roman reprend l’histoire quinze ans plus tard. Trois narratrices nous dévoilent les rouages du régime de Gilead et les stratégies possibles de résistance… Couronné par le Booker Prize, il confirme l’influence durable de Margaret Atwood sur plusieurs générations de lecteurs.

Pourquoi faut-il lire La Servante écarlate ?

Dans La Servante écarlate, Margaret Atwood dénonce les dérives totalitaires et la privation des droits fondamentaux des femmes. Publié en 1985, ce roman s’inscrit dans la lignée des grandes dystopies du XXe siècle, aux côtés de George Orwell ou d’Aldous Huxley, mais il en propose une déclinaison résolument féminine et contemporaine.

L’autrice a souvent rappelé qu’elle n’avait rien inventé[1] : tous les lois et humiliations subies par les servantes trouvent un précédent historique, qu’il s’agisse de codes juridiques anciens, de pratiques religieuses ou de régimes totalitaires. Et, depuis sa parution, l’actualité n’a cessé de lui donner raison : débats sur l’avortement, recul des droits des femmes, montée des régimes autoritaires.

Quarante ans après sa publication, La Servante écarlate demeure d’une actualité brûlante. Le livre a marqué l’imaginaire collectif : la tunique rouge et la coiffe blanche des servantes sont devenues des symboles de résistance dans les manifestations pour les droits des femmes à travers le monde. 

 

Quelques nouvelles et contes de Margaret Atwood

Margaret Atwood s’est aussi illustrée dans l’art de la nouvelle et du conte, qu’elle pratique avec autant d’inventivité que ses romans. Certains ouvrages sont destinés à un public jeunesse.

Neuf contes

Dans ce recueil empreint d’humour noir et de fantastique, Margaret Atwood réinvente le conte traditionnel pour adultes. Fantômes, hallucinations, vampires et vengeance antiques peuplent neuf histoires poétiques et satiriques, qui rappellent aussi bien Robert Stevenson que Daphné du Maurier.

 

Promenons-nous dans les bois

A travers quinze nouvelles, Margaret Atwood aborde de multiples thématiques, comme la famille, le couple, le deuil et la mémoire. Dans ces récits tour à tour drôles, tendres et bouleversants, on rencontre des chats, un escargot perdu, George Orwell, et même un extraterrestre.

 

Trois contes très racontables 

Quand Margaret Atwood écrit pour la jeunesse, oubliez chevaliers et princesses ! Place à Ramsay, Bob ou Vanda, héros fantasques d’aventures incroyables. Des histoires pleines de jeux de mots et de rebondissements, dans un registre ludique et décalé. 

Les plus beaux recueils de poésie de Margaret Atwood

En regard du succès mondial de La Servante écarlate, l’œuvre poétique de Margaret Atwood reste méconnue. Pourtant elle occupe une place fondatrice et majeure dans son parcours d’écrivaine. Les éditions Robert Laffont ont récemment publié en France plusieurs recueils inédits, qui permettent de découvrir cette autre facette de l’autrice.

Circé et autres poèmes de jeunesse

Ce recueil rassemble les poèmes écrits par Margaret Atwood dans les années 1960, avant l’émergence de son œuvre romanesque. Autour de la figure mythologique de Circé, magicienne de l’Odyssée, s’esquisse déjà une réflexion sur la condition des femmes et leur survie dans des structures oppressives.

 

Meurtre dans la nuit et autres textes

Publié en 1983 mais resté inédit en France jusqu’à récemment, ce recueil réunit vingt-sept textes courts en prose : récits, fables, miniatures littéraires. Margaret Atwood déploie la même virtuosité et la même audace que dans ses romans, confirmant son talent de « miniaturiste hors pair » selon le Toronto Globe and Mail.

 

Poèmes tardifs

Publié pour la première fois dans une édition bilingue, ce recueil témoigne de la voix poétique de Margaret Atwood à son apogée. Au fil des pages, elle évoque l’amour, la perte, le temps qui passe, mais aussi des thèmes inattendus comme les zombies. A la fois introspectifs et universels, ces poèmes révèlent une autrice qui observe le monde avec lucidité et imagination.

Les essais majeurs de Margaret Atwood

Fine observatrice de son époque, Margaret Atwood a publié plusieurs essais marquants, de Survival (1972), référence sur la littérature canadienne, à Payback (2008), réflexion sur la dette et l’écologie. Ces textes ne sont pas traduits en français, à la différence de son essai le plus récent, Burning Questions (2022), disponible chez Robert Laffont.

Questions brûlantes (Burning Questions)

Ce recueil rassemble une quarantaine de textes écrits entre 2004 et 2021, écrins du regard acéré de Margaret Atwood sur les grands enjeux contemporains : crise climatique, montée des populismes, pandémie mondiale, mais aussi littérature et liberté d’expression. Avec humour, érudition et clairvoyance, elle alterne les analyses et les réflexions personnelles, offrant un portrait intellectuel brillant et engagé.

Les adaptations de Margaret Atwood (séries, films)

La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale)

Publié en 1985, le roman a d’abord été adapté au cinéma en 1990 par Volker Schlöndorff, avec un scénario signé Harold Pinter.

Mais c’est surtout la série produite par Hulu en 2017 qui a marqué les esprits : portée par Elisabeth Moss, elle a remporté huit Emmy Awards et s’est imposée parmi les séries phares de la décennie.

 

Captive (Alias Grace)

Paru en 1996, ce roman inspiré d’un fait divers a été adapté en mini-série de six épisodes en 2017, écrite par Sarah Polley et réalisée par Mary Harron. Diffusée sur Netflix, elle plonge le spectateur dans l’affaire criminelle Grace Marks.

 

Autres adaptations

Parmi les autres projets notables, on peut citer Surfacing (film canadien de 1981, adapté de son roman Faire surface), l’opéra inspiré de La Servante écarlate en 2000, ou encore Payback (2012), documentaire tiré de son essai du même nom.

Bibliographie complète des œuvres de Margaret Atwood

Romans

 

Nouvelles et contes

 

Poésie 

Publications originales

  • 1961 : Double Persephone
  • 1964 : The Circle Game
  • 1965 : Expeditions
  • 1968 : The Animals in That Country
  • 1970 : The Journals of Susanna Moodie
  • 1970 : Procedures for Underground
  • 1971 : Power Politics
  • 1974 : You Are Happy
  • 1976 : Selected Poems 1965-1975
  • 1978 : Two-Headed Poems
  • 1981 : True Stories
  • 1984 : Interlunar
  • 1987 : Selected Poems 1976-1986
  • 1995 : Morning in the Burned House
  • 1998 : Eating Fire : Selected Poems 1965-1995
  • 2007 : The Door
  • 2020 : Dearly

Recueils publiés en France

 

Essais

  • 1972 : Survival
  • 1977 : Days of the Rebels, 1815-1840
  • 1982 : Second Words : Selected Critical Prose
  • 1986 : Through the One-Way Mirror
  • 1995 : Strange Things
  • 2002 : Negotiating with the Dead
  • 2004 : Moving Targets
  • 2005 : Writing with Intent
  • 2008 : Payback
  • 2022 : Questions brûlantes (Burning Questions)
  • 2025 : Le livre des vies (Book of Lives)